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L’équipe type du week-end du 20.02.17
Quelques anonymes, mais beaucoup de valeurs sûres, le tout guidé par un Leonardo qui va bientôt revenir au top : le onze du week-end est loin d'être décevant. Même s'il présente quelques failles derrière.
John Hall
La définition même du sacrifice. Menant sur le plus petit des scores face aux Newcastle Jets, Adelaide a vu juste avant son gardien s’exploser la tête contre son poteau après avoir réalisé un bel arrêt. Sonné, le portier ? Un peu. Mais pas assez pour abandonner ses camarades.
Défenseurs
Sean Raggett
Son nom ne vous dit rien ? Normal, Raggett évolue en 5e division anglaise. Mais ce week-end, il s’est invité dans la cour des grands en qualifiant son équipe pour les quarts de finale de la FA Cup contre Burnley. 103 longues années qu’on n’avait pas vu une team de ce niveau à ce stade de la compétition.
David Luiz
Non, le Brésilien n’a pas participé à la victoire des Blues en FA Cup. Mais il a fait mieux à l’entraînement, en plaquant un journaliste qui n’avait rien demandé. Violent, Tahiti Bob.
Oswaldo Vizcarrondo
« Je ne comprends pas pourquoi je ne joue pas », se plaignait-il en novembre. Son entrée ratée à la 85e minute face à Metz est un bon élément de réponse. Alors que les Canaris menaient 1-0, le défenseur a offert le premier tir cadré et l’égalisation à son adversaire en provoquant un penalty largement évitable. Ravi, le Sérgio Conceição…
Franck Ribéry
En mode défenseur à gauche. Éloigné des terrains en raison d’un pépin physique, l’international est allé rendre une petite visite à un autre blessé qui roule pour l’Inter Milan : Théo. Avec évidemment un petit maillot comme cadeau.
Milieux
Corentin Tolisso
On se disait que l’OL allait encore subir une défaite désespérante. Que les médias allaient encore s’en donner à cœur joie. Que l’ASSE allait bientôt passer devant les Gones. Et Tolisso est arrivé. Celui qui avait littéralement pété un boulon lors du derby s’est en partie fait pardonner en marquant deux fois. Et en participant activement au succès des siens, menés 1-2 jusqu’à dix minutes du terme par Dijon. Belle preuve de caractère.
Leonardo
C’est officiel, l’ancien de Milan souhaite revenir à Paris. « J’étudie la possibilité de revenir au PSG, si cela les intéresse, car nos rapports sont toujours restés très forts », a annoncé le Sud-Américain. Plus dans le cœur du game que sur le banc. Mais quand ?
Isco
Et hop, deux passes décisives pour l’Espagnol de la Maison-Blanche qui ne fait pas trop de bruit par rapport à quelques-uns de ses camarades. Et si son club ne veut pas lui faire davantage de place, alors il trouvera mieux ailleurs. « Je suis calme. Ce qui me préoccupe, c’est d’avoir du temps de jeu. La carrière d’un joueur est courte. (…) D’ici à la fin de la saison, nous allons prendre une décision, c’est mon avenir qui est en jeu. » Compris ?
Attaquants
Kevin Gameiro
Un coup du chapeau en cinq minutes. Trois buts qui donnent trois points aux Colchoneros. Le tout en ayant commencé remplaçant. Boom. « Ces buts sont pour ma grand-mère, que nous avons perdue cette semaine et à qui je pense beaucoup », a-t-il rendu hommage. Seul Bebeto avait fait plus rapide dans l’histoire de la Liga, en plantant un triplé en quatre minutes. Qu’importe.
Dwight Yorke
Encore une victime de Donald Trump. L’ancien attaquant de Manchester United, qui devait tranquillement faire escale à Miami pour rentrer aux Caraïbes, n’a pas eu le droit d’entrer aux États-Unis. La raison ? « Ils m’ont expliqué qu’il y avait un problème avec mon visa parce que j’avais un tampon iranien sur mon passeport. J’étais allé en Iran pour jouer un match des légendes à l’inauguration d’un nouveau stade, je n’y ai même pas passé la nuit, répond-il. Je ne pouvais pas croire ce qu’il se passait. Je ne compte plus le nombre de fois où je suis allé aux États-Unis. J’adore ce pays, mais pourtant je me suis senti traité comme un criminel. » Comme tant d’autres.
Ousmane Dembélé
Le combo passe décisive/but, et voilà le Français à l’origine de 19 réalisations en 31 parties avec le Borussia. Un bon bilan pour une première saison.
Par Florian Cadu