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L’équipe type du week-end du 10 décembre
La flèche Martin Terrier, Cristiano « bling-bling » Ronaldo et Pauline Ferrand-Prevot au guidon, c'est l'équipe type du week-end.
Samir Handanovič
Reçue chaudement par la Juve, l’Inter reste leader et invaincue en Serie A (0-0). La vérité, c’est qu’avec sa résistance à toute épreuve, Handanovič fait un parfait auxiliaire de vie pour la Vieille Dame.
Défenseurs
Achraf Hakimi
En parachevant la déculottée infligée par Madrid au Séville FC (5-0), le latéral droit est devenu le premier Marocain à marquer pour le Real Madrid en Liga, à 19 ans. Les mecs vont moins rigoler quand il va se farcir la Roja à lui tout seul, l’été prochain, au Mondial.
Dejan Lovren
Halte au délit de faciès. Le Croate ne mérite pas de se faire pourrir pour le penalty concédé à un quart d’heure de la fin dans le Merseyside Derby : c’est ce filou de Dominic Calvert-Lewin qui se laisse tomber sur ce coup.
Giorgio Chiellini
En l’espace d’une semaine, Giorgio a muselé Mertens et Icardi. Homme de l’ombre, toujours fidèle au poste dans les grands rendez-vous.
Lucas Hernandez
Selon Marca, le défenseur international espoirs tricolore aurait décidé de se tourner vers la sélection d’Espagne, faute d’être convoqué par Didier Deschamps en A. On attend désormais le moment où il va embrasser l’écusson de la Roja.
Milieux
Cristiano Ronaldo
Il a posé au Bernabéu en compagnie de ses cinq Ballons d’or. Soit autant de pions infligés par les Merengues à Séville. Et en marquant un doublé, le Portugais a franchi la barre des cinquante unités sur l’année civile pour la septième fois consécutive. Très (très) fort.
Pauline Ferrand-Prevot
Deux ans qu’on ne l’avait pas vue sur une épreuve de cyclo-cross. Et pourtant, Pauline Ferrand-Prevot est arrivée première derrière la ligne du Druivencross d’Overijse, en Belgique. Voilà une championne qui sait mouiller le maillot.
Houssem Aouar
Houssem habite encore chez sa mère. « Qu’est-ce que tu as fait de beau, mon chéri, ce week-end ? », lui a sûrement demandé sa môman entre la soupe aux poireaux et le yaourt nature, dimanche soir. Réponse du fiston : « Ça va, j’ai claqué un doublé pour sauver l’OL à Amiens. »
Martin Terrier
En visite en Gironde, Martin Terrier s’est baladé rue Sainte-Catherine entre les plots bordelais. « C’est tout droit, cher ami. » Un raid de 70 mètres supersonique conclu en beauté ! Monsieur le briseur de rêves, Rod Fanni, n’était pas là pour sauver sur sa ligne.
Attaquants
Jozy Altidore
Madame Mavinga va encore se moquer de son mari : Chris n’a pas marqué en finale de MLS. Mais son pote Jozy Altidore s’en est chargé pour offrir la première couronne au Toronto FC (2-0 face aux Seattle Sounders). La World Cup, donc.
Nils Petersen
Fribourg était mené 3-0 à Cologne. Sous la neige. Jusqu’à ce qu’apparaisse une éclaircie qui s’est transformée ensuite en arc-en-ciel. 3-4 avec un triplé de Nils Petersen, dont deux penaltys après la 90e minute. Comme quoi, l’eau de Cologne peut cacher parfois un parfum de remontada.
Remplaçants
Bernd Leno
Élève studieux, le portier allemand a montré à son club formateur l’étendue de ses progrès depuis son départ à Leverkusen en 2011. Jusqu’à dégoûter ses professeurs de Stuttgart. Victoire 2-0 du Bayer avec un mur dans les cages.
Jermain Defoe
Un but à la Van Basten ? Non, juste du Jermain Defoe : une reprise de volée splendide contre sa victime préférée. « Garfield », un chat qui aime poser ses griffes sur les Eagles : trois doublés pour lui lors de ses trois derniers matchs de championnat face à Crystal Palace.
Chris Smalling
L’homme du derby de Manchester, c’est lui, mais contre son gré. Fait d’armes : une passe décisive pour Nicolás Otamendi du dos, sur un dégagement de Lukaku. Manchester, a city united.
Felix Wiedwald
Felix le savait, pourtant, qu’il devait visser sa nouvelle casquette sur sa tête. Ça lui aurait éviter de se faire encore éblouir par l’éclatant soleil britannique de décembre.
Valère Germain
Ouf ! L’attaquant marseillais a enfin débloqué son compteur en Ligue 1. Et comme il ne fait pas les choses à moitié, Valère a claqué un doublé face aux Verts.
Leonardo Jardim
« Je ne suis pas un entraîneur qui pleure », qu’il disait, à l’aube de l’épopée européenne de son équipe en Ligue des champions la saison dernière. Menteur ! Un an et demi plus tard, Leonardo Jardim a lâché sa larme à l’issue de la remontée de l’ASM contre l’ESTAC, de 0-2 à 3-2. Bien vu, l’entrée de Guido Carrillo au retour des vestiaires.
Par Florian Lefèvre