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L’équipe type du week-end
Ce week-end encore, les membres de l’équipe type n’ont pas volé leur place. Au menu, des buts de ouf, des mecs qui en collent quatre, un gardien qui assure pour son premier derby, un hommes au dos très musclé et un manque de respect venu de l’espace. Bref, du bonheur.
Jessy Moulin
Serein sur sa ligne, solide dans ses sorties et rassuré par la faiblesse offensive des Lyonnais, Jessy Moulin fête donc son premier derby en professionnel, après vingt ans passés à l’ASSE, par une victoire et un clean sheet. Propre. Enfin « propre drap ».
Défenseurs
Kurt Zouma
Entré en toute fin de match face à Arsenal, Kurt Zouma n’aura pas vraiment eu le temps de participer à la belle victoire des Blues. Peu importe, dans le vestiaire, c’était lui la star grâce à Didier Drogba qui s’est amusé à filmer les abdos dorsaux de l’ancien Stéphanois. Le colosse de Londres.
Nicolas Nkoulou
Il avait joué moins de 120 minutes dans cette CAN. Et tout portait à croire qu’il allait devoir s’en contenter jusqu’au bout. Sauf qu’en finale, alors que l’Égypte mène au score, il fait son entrée à la demi-heure de jeu pour combler la sortie sur blessure de Teikeu. Et loin de faire de la figuration, le défenseur lyonnais permet à sa nation de revenir au score d’un solide coup de casque. Avant de voir Aboubakar sceller la victoire camerounaise en fin de match. Voilà au moins un joueur de l’OL qui soulèvera un trophée cette saison.
Thiago Silva
Face à Dijon, les Parisiens ont galéré. Vraiment galéré, même. Alors ils s’en sont remis à l’un de leurs meilleurs buteurs : Thiago Silva. Le sixième but de la saison, déjà, pour le Brésilien. Soit autant que Di María. Oui.
Benjamin Mendy
Sur son côté gauche, sous le soleil monégasque, Benjamin Mendy n’en finit plus de s’éclater. Face à Nice, dans le choc de la 23e journée de Ligue 1, il s’est, une fois de plus, révélé comme l’homme providentiel. En délivrant deux passes décisives, tout d’abord, puis en offrant la possibilité à Lemar de distiller la troisième. Dans un match où l’ASM a inscrit trois buts, ce n’est pas si mal
Milieux
Marco Parolo
Le pauvre Marco n’avait marqué qu’un seul but depuis le début de saison. Sans doute frustré, il a décidé de quintupler sa stat lors d’un voyage à Pescara (2-6). En inscrivant un quadruplé, donc. Dont trois buts de la tête. Le match des merveilles de Marco Parolo, en quelque sorte.
Ross Barkley
L’homme du week-end, c’est lui. À n’en pas douter. Alors que son équipe, Everton, mène cinq buts à trois dans les arrêts de jeu du match l’opposant à Bournemouth, le milieu de terrain, parti en contre-attaque, s’en va dribbler le gardien adverse. Avant de célébrer son but. Puis, enfin, de le marquer. Un geste dont le degré de manque de respect n’a d’égal que sa drôlerie.
Alain Traoré
Muet depuis le début de la CAN, Alain Traoré a attendu le bon moment pour se réveiller. Et la bonne manière aussi. Car en envoyant un missile sur coup franc en pleine lunette du portier ghanéen, le tout à une minute de la fin du temps réglementaire de la petite finale, le joueur de Kayserispor a tout simplement offert à son pays la deuxième médaille de son histoire en Coupe d’Afrique des nations. On a connu plus inutile comme but.
Attaquants
Fernando Torres
Il n’avait plus marqué en Liga depuis le 17 septembre dernier. Une éternité pour un attaquant de sa trempe. Alors face à Leganés, El Nino a montré qu’il n’avait pas totalement perdu la main. Enfin, le pied. Résultat : un doublé pour lui et une victoire 2-0 pour l’Atlético.
Gabriel Jesus
Il n’est pas à Manchester depuis un mois que, déjà, les supporters des Citizens l’adulent. Et pour cause, lors de sa troisième titularisation, face à Swansea, le Brésilien a claqué un doublé, arrachant la victoire mancunienne dans les arrêts de jeu. Bilan depuis son arrivée : trois buts en moins de 190 minutes. Pas mal pour un type qui découvre une nouvelle équipe, un nouveau pays, un nouveau football, un nouveau continent, une nouvelle culture et une nouvelle langue. Ça va, Kun ?
Romelu Lukaku
Derrière les six gros de Premier League, Everton trace son petit bonhomme de chemin. Avec Romelu dans le rôle d’éclaireur. Auteur d’un quadruplé face à Bournemouth, le Belge prend les rênes du classement des buteurs avec seize pions.
Remplaçants
Samir Nasri
Encore une fois très bon dans le jeu face à Villarreal, Samir Nasri a pourtant raté l’occasion d’offrir la victoire aux siens en foirant totalement un penalty. Pas assez placé. Pas assez fort. Il faudra frapper mieux que ça en cas de bagarre face à Manu Petit.
Eden Hazard
Et dire qu’il y a un an, ils étaient nombreux à employer le terme de « surcoté » pour parler d’Eden Hazard, alors dans une période délicate avec les Blues. Aujourd’hui, Chelsea est au sommet de la PL. Et Eden en est le patron. Comme en témoigne son but maradonesque face à Arsenal. Toujours croire au Hazard.
Moussa Dembélé
Remplaçant face à Saint-Johnstone avec le Celtic, ce dimanche, Moussa Dembélé n’aura eu que trente minutes pour s’exprimer. Largement suffisant. Il ne lui en a même fallu que 24 pour planter un triplé. Pas le temps de niaiser.
Juan Cuadrado
Sa praline des trente mètres face à l’Inter n’a pas juste vocation à devenir l’un des buts de l’année en Serie A. Non, elle permet également à la Juve de conforter sa place de leader. Joindre l’utile à l’agréable, quoi.
André-Pierre Gignac
Son retourné acrobatique aurait pu éviter la défaite de son équipe et être l’un des buts du week-end. Au lieu de ça, il a fini sur le poteau. Va falloir aller en parler à quelqu’un, de ces foutus poteaux, André-Pierre.
David Wagner
En célébrant de façon très provocatrice le but victorieux de son équipe dans les derniers instants d’une rencontre face à Leeds, coach Wagner a déclenché une petite baston générale. Montrer l’exemple. Toujours.
Par Gaspard Manet