- Ce qu'il faut retenir du week-end
L’équipe type du week-end du 5 mai
Ils sont nombreux à avoir eu le droit à leur heure de gloire ce week-end. Des tauliers, des futurs retraités, des petits jeunes pleins de promesses et le devoir de mémoire... Pas besoin d'un onze équilibré pour faire rêver. Quoique...
Iker Casillas
Tout le monde a eu peur pour San Iker cette semaine, et tout le monde a voulu lui rendre hommage ce week-end. À commencer par le FC Porto, et bien sûr le Real Madrid. Légende.
Défenseurs
Timothy Castagne
Un pion très important contre la Lazio, et un nom qu’on a envie de voir en Ligue des champions. Le meilleur latéral droit belge, c’est lui.
La Faucheuse
Comme chaque année au mois de mai, elle est redoutée par tous les clubs menacés par la relégation. Si elle s’est occupée du cas de Cardiff en Angleterre ce week-end, elle a plané au-dessus du Roudourou samedi soir en empêchant Guingampais et Caennais d’offrir aux spectateurs un vrai match de football. Et ce n’est pas fini.
Virgil van Dijk
Il n’a pas été à la hauteur dans son duel avec Messi, le GOAT, cette semaine ? Pas grave, le grand Virgil s’est (un peu) fait pardonner en plantant contre Newcastle, puis en insistant pour que Shaqiri tire le coup franc sur le but décisif des Reds. Patron.
Frédéric Antonetti
Les Messins ont pu fêter leur titre de champion de Ligue 2, mais ils sont nombreux à avoir eu une pensée pour le technicien corse au chevet de sa compagne malade depuis décembre. Courage, Frédo !
Milieux
Formiga
Pendant que vous souffrez pour finir votre heure hebdomadaire de foot à cinq, Miraildes Maciel Mota dite Formiga et Vitorino Hilton ne sont toujours pas décidés à quitter le haut niveau malgré leurs 41 berges. Ça donne envie.
Gennaro Savastano
Qui se souvient du petit froussard aperçu pour la première fois dans notre téléviseur, en 2014 ? Personne, Genny a bien grandi et il assure le spectacle comme un chef dans la nouvelle saison de Gomorra. Total régal.
Harvey Elliott
À seize ans et trente jours, vous jouez aux jeux vidéo avec les potes, vous prenez vos premières cuites à la Smirnoff Ice et vous demandez la permission aux parents pour regarder la première période des matchs de Ligue des champions. Harvey Elliott, lui, est devenu le plus jeune joueur à évoluer en Premier League ce week-end. Pas la même vie.
Attaquants
Franck Ribéry
422 matchs, 123 buts, 183 passes décisives et vingt trophées en attendant peut-être les deux derniers d’ici la fin de saison. Douze ans de règne en Bavière, chapeau Kaiser Franck !
Jonathas
Une entrée en jeu à la 46e, un penalty transformé à la 51e… Puis deux cartons jaunes en l’espace de trois minutes pour quitter le terrain à la 55e. Un chef-d’œuvre.
Les victimes de Furiani
Certains ne veulent plus voir de foot le 5 mai en France, d’autres préfèrent voir les matchs se jouer. Mais l’essentiel reste surtout de ne jamais oublier les 18 victimes et les 2300 blessés de la catastrophe de Furiani du 5 mai 1992.
Remplaçants
Mark Travers
Depuis Joe Hart en 2006, jamais un gardien de moins de vingt piges n’avait été titulaire en Premier League. Pas un souci pour le gamin irlandais de 19 ans qui a écœuré Alli, Lucas et compagnie pour sa grande première dans les bois de Bournemouth.
Charles Aránguiz
Si le Bayer Leverkusen a fait exploser l’Eintracht en 36 minutes (6-1), c’est aussi grâce à lui. Quel récital, cette première période !
Naruhito
Il a pris la place de papa pour devenir le 126e empereur du Japon cette semaine, avant d’assurer son premier discours public devant plusieurs dizaines de milliers de personnes samedi. Le trône du Chrysanthème, c’est quand même bien plus classe que le Trône de fer.
Divock Origi
À peine plus de 300 minutes de jeu en Premier League cette saison et trois pions, dont deux contre Everton et Newcastle qui pourraient bien rester dans l’histoire de Liverpool si Manchester City se décide à glisser.
Euloge Placca Fessou
Un triplé contre Westerlo, et surtout un blase hyper cool pour l’international togolais.
Edinson Cavani
Une prestation insipide, et un penalty arrêté pour sa première titularisation depuis le 9 février. Tout cela n’empêche pas l’attaquant uruguayen d’avoir toujours le droit à son chant au Parc, et même à sa petite banderole au-dessus du périph’ parisien. C’est beau, l’amour.
Par Clément Gavard