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L’équipe type du week-end
Du but, des femmes et des Français nom de Dieu : ce week-end, on n’a rien trouvé de mieux. Mais on est parfois allé les chercher loin. Aux côtés de Castro et en compagnie de quelques intrus.
Paul Robinson
Certes, il en a mangé deux de la part du Kun et n’a pu éviter la défaite de son équipe. Mais celui qui a remplacé Tom Heaton, le titulaire habituel, au pied levé a réalisé quelques arrêts. À peu près 1664. Soit le nombre de jours pendant lesquels on ne l’avait pas vu sur un terrain en Angleterre.
Défenseurs
Mathieu Debuchy
Retour beaucoup plus compliqué pour le latéral, absent de Premier League depuis 385 jours. Aligné d’entrée, le Français a pu profiter d’un petit quart d’heure de jeu avant de se blesser à nouveau. Super.
Fidel Castro
Après une vie entière à défendre les intérêts de son clan, le Lider Maximo a laissé le navire au frangin. C’est donc la première et dernière fois qu’il fait partie de cette équipe.
Diego Godín
Quand on est en difficulté, il faut toujours s’en remettre au coup de casque d’un défenseur central sur corner. C’est ce qu’a fait l’Atlético sur la pelouse d’Osasuna. Une minute plus tard, Gameiro double la mise et hop, le match est plié. Merci Diego.
Romain Alessandrini
Son entraîneur s’est complètement vautré et c’est lui qui en a fait les frais. Repositionné arrière gauche par Garcia, l’Olympien a vécu un enfer face à Monaco. Paraîtrait qu’il cauchemarde constamment depuis sa sortie à la 38e minute de jeu.
Milieux
François Fillon
Revient de loin. Comme Valbuena, qui a marqué un but contre le PSG, mais qui a perdu. François, lui, a planté un hat-trick, a gagné son match et en plus, il va pouvoir garder le ballon de la rencontre. Il a même déjà les yeux rivés vers la finale de la Ligue des champions, en mai 2017.
Illarramendi
Au top de sa forme. Face au Barça, il a dicté le jeu des siens, et a même éteint le milieu de terrain barcelonais. Ce qui n’est pas une mince affaire. Ses anciens petits copains du Real vont certainement lui demander quelques tuyaux en vue du Clasico de la semaine prochaine.
Cafú
Ça joue chez la lanterne rouge de Ligue 1, ça ? Vraiment ? Contre Metz, le Portugais a été énorme. Impliqué sur les trois buts de son équipe, il n’a rien à se reprocher malgré le match nul concédé par les Merlus. Tous ses partenaires ne peuvent pas en dire autant…
Attaquants
Giovanni Simeone
En avril 2000, Diego Simeone, d’un coup de casque, terrassait la Juve au stadio delle Alpi et retirait le Scudetto des mains de la Vieille Dame. Seize ans plus tard, c’est son fiston, Giovanni, qui fait des malheurs aux Bianconeri, avec un doublé destructeur en début de match. Il n’y a pas un cousin Simeone qui traîne quelque part d’autre ?
Andy-Pierre Gignort
Mieux que les GG de l’Atlético de Madrid, les deux attaquants français du Mexique ont régalé ce week-end lors du quart de finale retour du tournoi d’ouverture. Un triplé pour Gignac, un petit caramel pour Delort, et voilà les Tigres en demies. Wesh ma gueule.
Alassane Plea
Rouge et noir. Ange et démon. Ange dès l’entame du match, lorsqu’il ouvre le score d’un bon coup de tête sur corner. Puis démon lorsqu’il foire un face-à-face devant Leca, en voulant faire une talonnade plutôt qu’un plat du pied. Et le démon l’emporte en toute fin de match, lorsqu’il dribble Leca, et réussit l’exploit de tirer sur la barre alors que le but était vide.
Remplaçants
Zinédine Zidane
Ceux qui se moquent de la passivité du technicien madrilène commence à manquer d’arguments. Car avec une nouvelle victoire difficile arrachée contre Gijón, Zizou a déjà gagné quatre-vingt-quatre points depuis ses débuts. En trente-trois journées de Liga. Personne n’a fait mieux. Merci à Duje Čop qui a raté son péno à 2-1, quand même.
Yohan Mollo
Qu’est-ce que vous avez cru ? Que Yohan était mort ? Un petit doublé qui nous vient directement de Russie pour rafraîchir les mémoires, et basta. À la prochaine.
Uli Hoeness
« J’ai commis une lourde faute, c’est indiscutable. Je respecte chaque personne qui, ce soir, ne votera pas pour moi à cause de cette faute (…), mais j’ai tout fait pour réparer ma faute. J’ai payé ma dette aux impôts jusqu’au dernier cent. » Le président du Bayern est visiblement déjà pardonné, puisque 97,7% des votes ont tourné en sa faveur. Mais dans quel monde vit-on ?
Iago Falqué
Sixième et l’une des meilleures attaques du championnat d’Italie. Si le Torino tourne bien, c’est en partie grâce à Falqué, sept buts cette saison, et qui a encore fait trembler les filets deux fois ce week-end. Encore une idée pour l’OM.
François Kamano
Comme Thibaut Vion (Metz), Fernando Llorente (Swansea) et Joe Dodoo (Rangers), l’avant-centre est entré en fin de match pour planter un doublé. La question est toujours la même : faut-il applaudir le coach ou lui reprocher de ne pas avoir titularisé le sauveur ?
Jelle Vossen
« Sauf si l’on se nomme Messi ou Ronaldo, inscrire quatre buts s’apparente pour un joueur à un authentique événement. On ne trompe pas aussi souvent le gardien adverse toutes les semaines. » Tout ça pour justifier la cuite du soir…
Par Florian Cadu