- Europe
- Bilan
- Équipe type
L’équipe type du week-end
Qui n'a jamais rêvé de voir Paul Baysse et Neymar dans la même équipe et Mesut Özil partager le même vestiaire qu'Enzo Crivelli ?
Salvatore Sirigu
Deux buts encaissés. Un coup de coude qui lui a coûté un carton rouge et un penalty. Et une défaite 3-1 pour son équipe. Voilà le triste bilan de Salvatore Sirigu pour son deuxième match, seulement, de la saison. Sûrement pas de quoi bouleverser la hiérarchie mise en place par Sampaoli. Charles avait tort, la misère n’est pas forcément moins pénible au soleil.
Défenseurs
Franck Béria
Le latéral peut s’en vouloir. En récoltant deux jaunes en cinq minutes, le Lillois a laissé ses partenaires à dix, juste avant la mi-temps alors qu’ils avaient la maîtrise du match. Au final, c’est avec une défaite 3-1 que le LOSC repart de Saint-Étienne. Appelons ça le tournant du match.
Kamil Glik
Intraitable en défense depuis son arrivée à Monaco, Kamil Glik sait aussi se montrer décisif dans la surface adverse quand il le faut. Face à Angers, c’est lui qui a égalisé avant de pousser Nwakaeme au CSC. Le Polonais n’en finit plus d’impressionner sur le Rocher.
Paul Baysse
Le mec se fait péter le nez contre Schalke avant de revenir une minute plus tard avec deux gros cotons dans le pif. Ce dimanche, face à Nancy, il se prend un ballon dans le nez, pisse le sang, avant de revenir sur la pelouse pour claquer une tête sur son premier ballon. Un homme qui prend sans doute trop à cœur l’expression « donner sa vie sur le terrain ».
Raphaël Guerreiro
Positionné au milieu de terrain du côté de Dortmund, Guerreiro s’éclate comme jamais. Entré en jeu à vingt minutes du terme face à Fribourg, c’est lui qui a scellé la victoire des siens sur un but collectif de toute beauté.
Milieux
Paul Pogba
Percutant dans le jeu, précis dans ses passes, décisif dans ses gestes, Paul Pogba s’est éclaté face à Leicester. Avec, en prime, son premier but mancunien et un titre d’homme du match. De quoi, enfin, lancer sa saison ?
Philippe Coutinho
Quelqu’un a-t-il déjà dit à Coutinho qu’on pouvait aussi marquer des buts normaux en football ? Visiblement, le Brésilien n’est pas au courant, comme en témoigne sa nouvelle sucrerie du week-end. Remarque, on pourrait aussi lui dire qu’il n’est pas obligé de survoler ses adversaires à chaque fois, hein.
Mesut Özil
Face à Chelsea, Özil n’avait que de l’amour à donner. Que ce soit dans ses passes, dans ses dribbles, dans ses contrôles et même dans sa reprise de volée. Alors, oui, ne vous faites pas de soucis, c’est normal d’avoir des papillons dans le ventre en le voyant jouer. Rassurez-vous.
Marek Hamšík
Le Napoli a beau perdre constamment ses vedettes chaque année, Marek Hamšík, lui, ne bouge pas. La crête toujours fidèle au rendez-vous, le Slovaque a même inscrit son centième but sous le maillot napolitain ce week-end. Un beau chiffre pour celui qui dispute sa dixième saison en Campanie. Le Totti du Sud.
Attaquants
Sergio Agüero
Après avoir purgé ses trois matchs de suspension, le Kun faisait son grand retour, face à Swansea. Et quoi de mieux qu’un doublé pour fêter ça ? Bah peut-être une sixième victoire en championnat. En six matchs, bien sûr.
Neymar
Quand Messi n’est pas là, c’est la star du Barça. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Brésilien l’assume parfaitement. Explosif face à Gijón (0-5), Neymar a inscrit un doublé et a été à l’origine de deux autres buts pour son équipe. Du grand art.
Remplaçants
Benjamin Lecomte
Huit. Soit le nombre d’arrêts sortis par le portier lorientais face à l’OL. De quoi dégoûter les attaquants lyonnais et offrir la victoire aux siens. Car s’il n’a pas marqué le but de son équipe, il n’en reste pas moins le grand bonhomme de cette rencontre.
Raphaël Varane
Comme quoi, on peut être défenseur. Tenter une roulette. La rater. Coûter un but. Et recevoir les félicitations de son entraîneur.
Samir Nasri
Une grosse performance, un premier but et – malgré la défaite – des félicitations de son entraîneur. Samir Nasri n’a pas l’air de regretter la grisaille anglaise.
Pedro Léon
Ramos peut se rassurer, il a trouvé pire que lui sur penalty.
Enzo Crivelli
Un but libérateur. Puis un carton rouge. Le tout en une minute. Putain de génie, va.
Andrea Belotti
Titulaire pour la première fois depuis son retour de blessure, Belotti a encore régalé face à la Roma : un but, un penalty provoqué et une victoire 3-1. Du haut de ses vingt-deux printemps, Andrea est bien le meilleur attaquant italien du moment.
Giovanni Simeone
Massimo Oddo a joué avec Diego Simeone à la Lazio. Il était d’ailleurs sur la pelouse lors du dernier but de l’entraîneur de l’Atlético en Italie, en mars 2003. Treize ans et demi plus tard, il était sur le banc de Pescara pour voir le fils de son ancien coéquipier inscrire son premier but dans la Botte.
Par