- Ligue 1
- 1ère journée
L’équipe type du week-end
La première journée nous aura permis d'assister aux débuts professionnels en Ligue 1 d'un jeune gars nommé Jérémy Pied (OL). Ouais... Mis à part ça, voici la première équipe-type de la L1 version 2011.
Hugo Lloris (Lyon) : Laurent Blanc peut au moins constater que la sanction contre les « grévistes de Knysna » n’a pas atteint le portier lyonnais. Lloris est reparti sur de bonnes bases avec une panoplie d’arrêts bien classes : claquettes sur des têtes de Park, Muratori et Aubameyang. Rassurant, à l’inverse de la défense lyonnaise.
Garry Bocaly (Montpellier) : Les latéraux n’ont pas forcément crevé l’écran pour l’ouverture du bal ce week-end. Mais Gary a scoré le seul but du Montpellier-Bordeaux et a bien fait son job, monter, centrer et se replier. Sans arrêt.
Kader Mangane (Rennes) : La saison dernière, à l’image de Rennes, il avait été trop irrégulier pour tenir son rang efficacement. Face à Lille, l’immense Mangane d’il y a deux saisons semble de retour. Interceptions, duels aériens remportés, un impact physique toujours aussi impressionnant.
Petter Hansson (Monaco) : Il lui manque peut-être une dent mais le roc Hansson a assuré sa part du travail pour sa première en L1 sous le maillot princier. Vous savez, les défenseurs warriors, qui ont toujours la jambe qui traîne au bon endroit, au bon moment ? Le Suédois est de ceux-là. L’atout discipline de Monaco cette saison.
Marco Ramos (Lens) : Journée pauvre en bon latéral gauche. Alors on décide de donner son « award » à Ramos, pour sa responsabilité engagé sur les deux pions contre Nancy, et un tacle de brute sur Traoré. Manquait plus que le rouge pour un bon début de saison.
Benoît Pedretti (Auxerre) : L’écolier Benoît a réussi sa rentrée. Le carnet de correspondance s’est déjà rempli de deux lignes : but égalisateur à la 19ème et une galette toute aussi décisive pour Le Tallec à l’heure de jeu. Pas de surprises sorties de son cartable : il gratte toujours autant de ballons, distribue et rythme le jeu bourguignon.
Julien Féret (Nancy) : On a peut-être trouvé le Sibierski de la décennie. Le milieu nancéen monte pas à pas dans cette Ligue 1 et a produit un match propre. Tout en facilité, en fausse-lenteur, en toucher, sans donner l’impression de courir. Féret continue même de marquer.
Stéphane Sessegnon (PSG) : Paraît que Kombouaré lui a mis un coup de pression à l’intersaison. Pour l’instant, ça fonctionne. Les 2/3 du Parc attendaient la patte gauche de Nêné, ils ont surtout assisté au coup de ciseaux acrobatiques du Béninois techniquement clairement au-dessus du lot contre Saint-Etienne. Pour le PSG, pourvu que ça dure… parce que Bodmer s’est déjà pété.
Yacine Brahimi (Rennes) : Il avait déjà fière allure le milieu de terrain rennais : Leroy-Dalmat-Lemoine-Marveaux. Ajoutez désormais Brahimi, une pile sur le côté offensif droit des Bretons. Sa pige à Clermont la saison dernière lui a fait du bien. Et Rennes peut toujours se déclarer comme l‘actuel meilleur club formateur de l’Hexagone.
Hatem Ben Arfa (Marseille ou Newcastle ou Hoffenheim ou Benfica) : Pour sa dernière au Vélodrome, Ben Arfa a secoué un peu le jeu marseillais, a régalé un dribble en double-talonnade, une ouverture en louche « easy » sur l’égalisation de Samassa et une revue de défenseurs caennais. Pourtant, il va se barrer. La Ligue 1 n’aura donc pas réussi à faire éclore Hatem Ben Arfa. Dommage.
Youssef El-Arabi (Caen) : En tripoteur de chique, la L1 va perdre très bientôt Ben Arfa mais on pourrait bien récupérer l’attaquant normand. International espoir du futsal français. El-Arabi a caressé le cuir durant toute la partie, calé une soutane à M’Bia avant de marquer de la tête le but victorieux du SM Caen. A suivre…
Ronan Boscher
Par