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L’équipe type du week-end
Paranoïa corse, tromperie équatorienne et revanche uruguayenne : le week-end sur les terrains de foot offre toujours son lot de drame. Quintessence de ces 48h en une équipe.
Jean-Louis Leca
« À onze contre douze, c’est forcément plus facile. (…) Quand on a des jeunes arbitres inexpérimentés, ils tombent dans le panneau, et c’est plus simple de faire payer ça à Bastia. » Si le premier penalty concédé face à Sainté est limite, le second ne souffre quasiment d’aucune contestation. Mais voilà, face à l’impuissance, Jean-Louis est homme à blâmer la capote plutôt que son taux d’alcoolémie.
Défenseurs
Fabrizio Cacciatore
Un rush dans le couloir droit pour crucifier l’Udinese, ça mérite bien une telle célébration. Quelque part entre Luca Toni et les tribulations d’un épileptique.
Frank Lebœuf
« On est entrés au vestiaire après le match. Il y avait une gêne terrible. Pas un mec dans les trois jours n’est venu me voir pour me dire : « T’inquiète pas, on a confiance. » Pas un mec. Je me suis senti tout seul. (…) J’avais dit à mon ex-femme : « Si on perd, ce sera tout pour ma gueule, on ne reviendra jamais vivre en France. On est prêt à me sauter dessus. » Je dis toujours, c’est le pire jour de ma vie et la plus grande soirée de ma vie. » Quand Frank Lebœuf dégaine ses états d’âme à propos de la finale du Mondial 98 en direct sur SFR Sport, le sang gicle sur les murs. Après Emmanuel Petit qui émettait des doutes quant à un potentiel achat de la victoire bleue, on attend donc les révélations de Bernard Diomède concernant le bizutage de Lizarazu par Marcel Desailly.
Dejan Lovren
Un plat du pied-sécurité pour Dejan, qui a ouvert la voie aux Reds, vainqueurs de Chelsea et de nouveau au contact du wagon de tête en Premier League. David Luiz, lui, continue d’impressionner avec les Blues.
Luis Antonio Valencia
Mauvais week-end pour le latéral, battu par Watford, mais également pincé pour son aventure extra-conjugale d’après derby mancunien. Antonio débanderas.
Milieux
Jeronimo Figueroa
Dit Momo. Un homme qui sait donc brouiller les pistes, tout comme son équipe de Las Palmas, co-leader de la Liga grâce à un but de son milieu contre Málaga.
Younès Belhanda
Super Mario laissé au repos, c’est l’autre recrue niçoise qui est venue arracher un point face à ses anciens coéquipiers héraultais. Si les deux arrivent à jouer ensemble…
Florian Martin
Florian… Martin… Sochaux… Le triptyque du babtou fragile est parfaitement validé, mais une frappe de mule de 35 mètres face à Reims et les idées reçues en prennent un coup.
Juan Camilo Zúñiga
Une entrée à la 82e contre United, un but à la 83e, un penalty obtenu à la 92e. Soit une sacrée d’efficacité doublée d’une qualité évidente : celle d’un rappel nostalgique à Melrose Place et Les Frères Scott. Une pensée émue pour Amanda Burns et Brook Davis.
Attaquants
Edinson Cavani
Le mec qui vomit au bout de son premier verre le vendredi, puis couche tout le monde le samedi soir. Au mental, forcément.
Mauro Icardi
Le mec qui se permet de coucher Bonucci, Chiellini et Buffon sur la même action, en portant un brassard de capitaine où l’on peut lire « MI9 » en lettres capitales. La confiance majuscule.
Remplaçants
Kantoine Grizmeiro
Une partie de la France en rêvait, Simeone l’a fait. Doublé pour Toto, but et passe dé pour Kéké, le tout face à Gijón qui a senti passer la doublette.
Ryad Boudebouz
Pour sa concentration d’avant-match.
Anthony Modeste
Et Pompom pour l’attaquant français, auteur d’un doublé de la tête pour Cologne, qui truste les premiers rôles en Bundesliga. Pendant ce temps, à Bordeaux…
Islam Slimani
Pour sa première avec Leicester, Islam a choisi de claquer un doublé. Qu’on ne nous emmerde plus avec les histoires d’intégration.
Thorgan Hazard
Thorgan continue de rattraper les statistiques du grand Eden, et porte Gladbach en inscrivant deux buts d’entrée de jeu, avant que ses coéquipiers n’enfoncent le clou face au Werder. Qui, du coup, en a perdu son entraîneur. Thorgan et le marteau.
Arkadiusz Milik
Gonzalo Higuaín n’a pas laissé que de la rancœur à Naples. Grâce à son joli chèque, l’Argentin a permis de faire venir Milik qui, d’un doublé salvateur contre Bologne, fait peu à peu oublier le traître juventino. Avec déjà ses cinquième et sixième buts, bien loin d’être laids.
Louis Moult
La mère va bien, et Louis aussi. À lui tout seul, l’attaquant anglais a renversé Hamilton (4-2) et noyé l’Écosse sous un quadruplé retentissant. Du pur Moult.
Par Raphaël Gaftarnik