- Euro 2016
- Bilan du premier tour
L’équipe type du premier tour
Beaucoup de soirées ennuyeuses, peu de buts, mais quand même quelques pépites. Eux, ils ont brillé pendant la phase de poules.
Michael McGovern
La qualification au goal average, la Green and White army sait à qui elle la doit. Le portier nord-irlandais a multiplié les arrêts réflexes devant les assauts allemands lors de l’ultime match. L’autre mur de Belfast.
Défenseurs
Darijo Srna
On a vu les larmes de joie de Payet, on a aussi vu le grand Darijo succomber sous l’émotion quelques jours après le décès de son papa. Capitaine exemplaire sur le terrain. Pour son quatrième Euro !
Jérôme Boateng
Friable avant l’Euro, la défense de la Nationalmannschaft n’encaisse plus de but. Normal, on a retrouvé la paire Hummels/Boateng. Et le second est même prêt à se jeter sur la ligne pour protéger sa cage. Not in my house !
Gerard Piqué
C’est lui qui lance la dynamique espagnole en délivrant les siens en toute fin de match face aux Tchèques. Presque aussi solide que lorsqu’il débarque en direct sur beIN Sports pour charrier Éric Abidal sur son petit bouc.
Raphaël Guerreiro
Le nouveau joueur du BvB démontre qu’il a clairement sa place dans le gratin européen. Pas de passe décisive, c’est croqué par Cristiano Ronaldo. Pas de coup franc direct, c’est croqué par Cristiano Ronaldo. Pour le reste, quel chantier il fait sur son côté gauche…
Milieux
Luka Modrić
Le plus beau. C’est tout.
Andrés Iniesta
« Iniesta, Ballon d’or ! », demandait le peuple rojo au vu de la prestation immense du maître à jouer espagnol face à la Turquie. Y a-t-il besoin de préciser qu’il le mérite 1000 fois ?
Ivan Perišić
La gueule, les dribbles et le crochet gauche d’Arjen Robben. Et c’est encore meilleur sans ce « quatre » dessiné dans les cheveux.
Attaquants
Marek Hamšík
Rien que pour cette frappe câlinée dans les bois d’Igor Akinfeev – à déguster avec l’angle de la caméra placée au fond des ficelles.
Gareth Bale
Dominant dans le jeu, décisif à chaque match – deux minasses de coup franc et un pointu du droit à l’arrache –, à lui seul, Bale est allé chercher la qualification des Gallois. Father of dragons.
Dimitri Payet
Un homme incandescent. Dimanche soir, si sa reprise de volée passait sous la barre, tu faisais le tour du quartier en slip. Mais le vrai regret face à la Suisse, ça reste encore le coup franc : sans Sissoko, c’est dedans !
Remplaçants
Giovanni De Biasi
Qualifier l’Albanie pour la phase finale, c’était déjà un petit exploit. L’emmener aux portes des huitièmes en ayant tenu le choc à dix contre onze face à la Suisse, puis accroché la France pendant 89 minutes et battu la Roumanie, c’est la classe. Avec le Lorik Cana 2015-16, en leader de l’équipe, c’est énorme. Sortie par la grande porte.
Giorgio Chiellini
L’Italie est entrée dans une nouvelle ère, mais sa défense 100% Juve tient la baraque. À commencer par le guerrier Chiellini. D’ailleurs, aucun tableau ne pourra jamais mieux représenter que lui l’art de savoir faire une faute.
N'Golo Kanté
Lassana Diarra blessé ? N’Golo prend les choses en main. Titularisé seulement une seule fois en Bleu avant l’Euro, le piston de Leicester est déjà incontournable. C’est Ranieri qui disait qu’un jour, il le verrait « faire un centre et être à la retombée du ballon pour mettre sa tête ». Ce jour se rapproche, définitivement.
Balázs Dzsudzsák
Un doublé chanceux, certes, mais plein d’audace devant le Portugal. L’un des symboles de la sensation hongroise. Au prochain but, il a prévu de slammer en tribune sur les gros bras magyars.
Adam Lallana
De loin, l’Anglais le plus régulier dans le XI de Roy Hodgson. Une bonne jauge pour Sterling et sa progression décroissante, depuis que celui-ci a quitté Liverpool l’été dernier.
Álvaro Morata
Cadenassé par le verrou tchèque lors du premier match, le buteur s’est ensuite libéré de ses chaînes pour mettre tout le monde d’accord sur sa place de titulaire au sein de l’attaque espagnole. Déjà le gros coup du mercato pour le Real.
Par Florian Lefèvre