ACTU MERCATO
L’équipe type du Pôle emploi
Paris et Monaco mis à part, la France du foot est en crise. Alors il faut essayer de recruter sans se ruiner, voire gratuitement tant qu'à faire. Quels sont les joueurs locaux ou ayant évolué en France jusque récemment sans contrat et donc libres ? Voici ce que donnerait l'équipe type des joueurs chômeurs de L1.
Didier Ovono :
Cet été, les bons gardiens au chômage sont rares. Signalons quand même que Didier Ovono est actuellement disponible gratos. Sochaux, où il s’est relancé la saison passée, souhaite le conserver, mais sa prolongation est conditionnée au départ de Pierrick Cros, qui souhaite du temps de jeu. En attendant, l’international gabonais est un cœur à prendre…
Défenseurs
Johan Liébus :
L’ancien Rémois fait partie des stagiaires UNFP. Pour lui comme pour ses coéquipiers d’infortune, on mise sur la devise « L’union fait la force » pour se relancer dans l’univers impitoyable du foot pro. Force et honneur, guys.
Ahmed Kantari :
Kantari non prolongé, Brest a définitivement tourné une page de son livre d’or, celle signée par Daf, Elana, Ewolo, Kantari and co. Le Marocain a longtemps été la force tranquille de la défense finistérienne, avant de sombrer comme toute l’équipe la saison dernière. Il ne demande qu’à se relancer, à seulement 28 ans.
Cyril Jeunechamp :
Gaffe les gars, Jeunechamp a encore la dalle. Pas aigri de s’être fait lourder du MHSC, pas découragé par sa lourde suspension pour avoir tatané un journaliste, le Nîmois comptait achever sa carrière chez lui, mais à l’heure actuelle rien n’est signé. À 37 ans, il n’est pas décidé à ranger les crampons. Surtout pas les vissés à grande taille.
Florian Marange :
Barré par Trémoulinas, l’ancien espoir a peu joué ces derniers temps à Bordeaux et vient d’officialiser sa décision de quitter le club pour, si possible tenter l’aventure à l’étranger. Si ça merde, il devrait logiquement recevoir quelques offres de L1 et L2.
Milieux
Olivier Kapo :
Les belles années sont loin désormais, c’est évident, mais Kapo sort d’une honorable saison avec son AJA, essayant tant bien que mal de guider une équipe trop jeune pour réussir l’opération remontée en élite. Son expérience peut servir une autre formation en France, même si l’Écosse, où il a déjà évolué par le passé, lui fait les yeux doux.
Larsen Touré :
Un magnifique prénom, Larsen, mais une carrière qui peine à décoller. Elle avait même tendance à méchamment stagner depuis quelques mois du côté de Brest, sans qu’on sache trop si c’est la faute à Larsen si Brest n’en plantait pas une ou si c’est la faute à Brest si Larsen semblait en déprime. L’œuf, la poule, tout ça.
Par Régis Delanoë