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L’équipe type du milieu de semaine
Deux belles boulettes de portier, quelques gestes remarquables et un soupçon de nostalgie : une équipe type de milieu de semaine vaut bien celle d’un week-end. Même si certains peuvent s’y retrouver par hasard et pas rasés.
Idriss Kameni
Digne des plus grands bêtisiers. Alors qu’il n’est pas au duel, le gardien expédie la balle dans ses propres cages comme un volleyeur. Et que dire de sa protestation adressée à l’arbitre… Et comment ses partenaires peuvent-ils plaider sa cause ? C’est tellement gros qu’on suspecte le portier de magouiller dans les paris sportifs.
Défenseurs
Marquinhos
Ceux qui avaient mis un billet sur Paris dimanche soir peuvent l’avoir mauvaise. Car si le Brésilien avait été titularisé à la place de l’arnaque Van der Wiel, le résultat aurait été tout autre. Le latéral droit par intérim l’a prouvé lors de la qualification à Saint-Étienne : un but inscrit, une bonne efficacité défensive et un couloir sécurisé. Un gars sûr.
Papy Djilobodji
Papy retrouve sa jeunesse depuis quelque temps. Mais il faut croire que cette saison ne sera pas la sienne, vu sa performance durant la 24e journée de Bundesliga. Avec une biscotte et surtout un CSC en voulant faire une passe de la tête à son gardien, l’arrière peut remercier Pizarro d’avoir fait gagner le Werder. On comprend Mourinho, maintenant.
Vince Carter
Ce papi-là est en bien meilleure forme. Sans doute vexé par l’incroyable finale du concours de dunk entre Zach Lavine et Aaron Gordon, Vince Carter s’est distingué mercredi soir en étant à la conclusion d’un joli alley-oop face à Sacramento. Sans doute histoire de rappeler que le meilleur dunkeur des années 2000, c’est lui.
Álvaro Pereira
« Il faut se rendre à l’évidence, nous sommes une véritable équipe de merde. » En humiliant les siens après la fessée contre Las Palmas, Mehdi Lacen visait aussi son partenaire arrivé le dernier jour du mercato, Pereira. Le rugueux latéral, qui jouait son premier match sous ses nouvelles couleurs – il était jusque-là suspendu pour un geste dangereux amenant une baston générale avec sa précédente équipe -, a remis le couvert puisqu’il s’est fait… expulser après 65 minutes sur la pelouse. Le geste qui lui est reproché ? Un ciseau un peu haut et des crampons dans une tronche.
Milieux
Marcelo Brozović
Le héros malheureux. Grand bonhomme de la folle remontée de sa team, qui avait perdu 3-0 contre la Juventus au match aller, durant la manche retour, le Croate de 23 ans a vu ses partenaires échouer aux tirs au but, alors qu’il a marqué le sien. Ce qui signifie que son doublé n’a servi à rien… si ce n’est frustrer encore plus les fans interistes.
Serge Gainsbourg
25 ans que le grand Serge est venu nous dire qu’il s’en allait. Aujourd’hui Sous le soleil exactement, il regardera l’Euro de là-haut. En espérant pour les Bleus qu’il soit plus Aux armes et cætera que Requiem pour un con.
Robert Pirès
« La France a besoin de Karim Benzema. » C’est propre, c’est clair, c’est net. Le champion du monde 1998 a trouvé ce qu’il allait faire de sa retraite : soutenir les plus démunis dans l’intérêt de son pays. Muscle pas trop ton discours non plus, Robert.
Attaquants
Donald Trump
Parce qu’il a remporté une grande victoire et parce que le public l’a adulé. Parce qu’il a fêté sa victoire dans son club privé de Palm Beach et parce que, du coup, il a passé un meilleur début de semaine que vous. Et tant pis s’il est vraiment flippant. Après tout, les Ricains ont réélu Bush…
Aritz Aduriz
Avoir fait chialer les supporter de l’OM ? Il s’en fout. Non content d’avoir inscrit un but de folie à Marseille et de s’affirmer comme l’homme providentiel de son équipe à 35 ans, l’Espagnol a décidé de sortir le grand jeu en même temps que le smile contre le Deportivo, en s’offrant un triplé pour une victoire finale 4-1. Aritz Adurire.
André Schürrle
Quoi de mieux pour redonner du mordant aux Loups, avant les matchs retour de la Ligue des champions, qu’un champion du monde qui revient de blessure et claque son triplé ? Peut-être la façon dont il le fait. L’Allemand a ajouté la manière en inscrivant son 3e but d’un enchaînement contrôle poitrine/reprise instantanée. Une semaine qui roule pour André.
Remplaçants
Bùi Tấn Trường
Ça ne vaut pas le geste de Kameni, mais quand même. En deux minutes, le gardien et son bonnet trop court passent du rire aux larmes. La joie d’abord, avec un arrêt remarquable sur penalty. La tristesse ensuite, lorsqu’il foire complètement sa sortie sur le corner qui suit et marque contre son camp. L’ascenseur émotionnel, le vrai.
Kenedy
Un match dont le Brésilien des Blues se souviendra. Une première titularisation avec Chelsea, un premier but, à la première minute. Une première blessure dans la foulée. Court, intense et mémorable. Parce qu’on n’oublie jamais sa première fois.
Juan Manuel Mata
Il se fait cracher dessus tous les mois, mais continue son bonhomme de chemin. L’Espagnol marque à la 83e et inscrit le seul but d’une rencontre serrée et indécise. En offrant la victoire aux Red Devils, le milieu de terrain laisse entrevoir l’espoir d’une qualification européenne à son équipe et à ses supporters. Juan mata Watford et Louis van Gaal souffla.
Jonas
Une opportunité, ça ne se loupe pas. Le Sporting Portugal, leader, ayant fait match nul, Jonas décide d’en profiter en inscrivant un but dès la 5e minute. Et comme ça ne lui suffit pas, il met les siens à l’abri en seconde mi-temps en plantant son doublé. Le Brésilien permet de la sorte au Benfica de recoller à un point de l’autre club de la capitale. Jonasoif de victoires.
Claudio Pizarro
37 berges ? Et alors ? Claudio vit pour marquer, point barre. Un triplé pour lui, ce qui monte son total à 10 caramels en championnat. En 21 matchs. Normal. Merci qui, Papy ?
Mario Balotelli
: Impossible de le laisser dans les tribunes. Balo a réussi l’exploit de marquer contre une D3. C’est presque une humiliation pour lui. Et son sourire non dissimulé pour célébrer ses buts nous manque.
Par Ludovic Uytdenhoef et Florian Cadu