L’Equipe (type) du Dimanche
Au départ, ils sont environ 3000, à la fin, il n'en reste plus que 16. Tri sélectif des hommes des matchs du week-end européen.
L’EQUIPE :
Gigi Buffon (Juventus) : La Juve leader de Serie A, c’est lui. Et puis c’est aussi l’un des seuls Italiens à avoir un certain capital sympathie en France.
Konstantin Rausch (Hanovre 96) : Son équipe est treizième, mais n’a encaissé que quatre buts en Bundesliga après 6 journées. A 19 ans, il a tout du futur grand boucher allemand.
John Terry (Chelsea) : La joue profil bas depuis son flirt avec City et ça lui réussit plutôt bien. Il est capitaine de la meilleure équipe et défense de la Premier League.
Thomas Vermaelen (Arsenal) : Un défenseur meilleur buteur des Gunners toutes compétitions confondues. Qui dit mieux ? Gallas peut-être ?
Adil Rami (Lille) : Avec cette égalisation dans le temps additionnel, à 10 contre 11, face aux consanguins Lensois, il s’est fait pardonner son été meurtrier.
Ryan Giggs (Manchester) : L’avocat du diable rouge. Après 36 ans de bons et loyaux services, sa patte gauche distille encore trois passes décisives. Chapeau l’artiste.
Clarence Seedorf (Milan AC) : Le seul motif de satisfaction de Berlusconi en ce moment. Une semaine au sommet de l’Europe puis de l’Italie. Où est-ce que je l’ai rangé déjà ce fichu poster Real Madrid 1998 ?
Ronaldo (Real Madrid) : Peut-être qu’il ne trouve pas sa place. Pire, on le dit déprimé. N’empêche, avec 4 buts en trois matchs, il est « Pichichi » du meilleur championnat au monde.
Totti (Roma) : Après le trou à Bâle, Ranieri lui balance : « Totti est trop prévisible. Même les pierres savent comment il va jouer le ballon » . La réponse du berger n’a pas tardé. Deux buts, une passe décisive, la Viola peut aller se rhabiller.
Diego Milito (Inter Milan) : Auteur d’un doublé, ce mec est sur le point de faire oublier Ibrahimovic après seulement quatre journées.
Torres (Liverpool) : Après un tel show, on se dit qu’il aurait pu attendre quelques années avant de sortir son autobiographie.
LE BANC :
Lloris (Lyon) : Sous les yeux de Raymond et d’Estelle, il a prouvé aux derniers sceptiques qu’il était le numéro un bleu-blanc-rouge.
Mexès (Roma) : Première fois depuis 4 ans qu’il portait un survêtement et voyait ses coéquipiers de profil.
Feghouli (Grenoble) : Sorti après 36 minutes de jeu. Se fait traiter de « petit merdeux » par son DG. Risque d’éplucher les oranges le prochain match.
Yohann Cabaye (Lille) : C’est l’histoire d’un mec qui en remplace un autre et est expulsé 43 secondes plus tard. Morale : la prochaine fois, il restera sur le banc.
Van Nistelrooy (Real Madrid) : Score direct pour son retour. Plus une passe décisive. C’est ce qu’on appelle un come back réussi.
LE COACH :
Sir Alex Ferguson (Manchester United) : « Liverpool, pour moi, sera toujours le derby. C’est historique » . Il veut toujours avoir raison, parce qu’à la fin, il sait qu’il aura raison. Dans ta tête, Mark Hughes.
LE STADE :
Old Trafford : Le Théâtre des Rêves a rarement aussi bien porté son nom. Un derby tout feu tout flamme, 7 buts, égalisation à la 90ème puis but victorieux à la 96ème. Et d’Owen, Monsieur. Une preuve de plus que Dieu existe.
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