- L1
- 17e journée
L’Equipe (type) du Dimanche
Une journée européenne chargée comme une rue de Copenhague : des buts, des blessures bêtes et des gros qui font du surplace. Focus sur les joueurs qui se sont illustrés ce week-end, pour l'ouverture des courses de Noël.
Le Onze type
Sorensen (Stoke City) : Avec son arrêt contre Wigan, l’international danois en est à 3 pénos arrêtés sur 4 tentatives cette saison. Propre. Sauf qu’il s’est pris un but de 50 mètres dans le même match.
Assou-Ekotto (Tottenham) : Le Franco-Camerounais est ressorti du bois cette saison mais personne ne le souligne. Frustré, il a décidé de se fritter avec un supporter de son club à la sortie du terrain.
Pepe (Real Madrid) : Se saloper tous les ligaments du genou, sa saison, son Mondial, sur un simple duel à la tête, c’est ballot. Tant qu’à faire, autant se faire suspendre en passant un adversaire à tabac.
Gallas (Arsenal) : Gerrard et Torres n’ont pas démérité mais Gallas est redevenu un roc, comme il l’était à Chelsea. Il s’est même payé le numéro 8 anglais dans la surface, sans que personne n’y trouve à redire. On lui a accordé son but contre l’Irlande, tout peut passer désormais.
Figueroa (Wigan) : Dans dix ans, sa page wikipédia ne mentionnera probablement que son but du week-end. Rendons-lui donc hommage on time : l’international hondurien a eu l’inspiration de tenter le coup franc direct alors qu’il était encore dans son camp. Balèze.
Bowyer (Birmingham) : L’ancien voyou de Leeds est devenu l’homme providentiel du promu Birmingham. Déjà cinq buts. Ils n’ont pas été très durs à marquer mais ils ont le mérite d’être à chaque fois décisifs.
Abate (Milan AC) : Malgré la défaite contre Palerme, ce que l’on avait vu contre Marseille se vérifie. Ignazio Abate est le Dirk Kuyt italien, le sens du but en moins, la polyvalence en plus.
Le Tallec (Le Mans) : Avec Corchia, c’est peut-être le seul Manceau qui est indiscutable en Ligue 1. Il sauve d’ailleurs son équipe à la dernière minute. Par contre, il se présente en conférence de presse d’après-match avec un béret ridicule. Comme quoi, les questions sur l’identité nationale, ce n’est vraiment pas une bonne idée.
Gourcuff (Bordeaux) : Il n’est plus premier dans le cœur des lecteurs de Têtu, son club peut aussi gagner sans lui. On en parle donc moins, mais Yoann Gourcuff va bien, il en garde sous la semelle avant de régaler une nouvelle fois son copain Chamakh. Ça suffit.
Miccoli (Palerme) : La mobylette a été formée au Milan AC. S’il scorait contre eux en Sicile, il n’avait pas encore marqué à San Siro. Un but, mais surtout une roulette et une passe décisive forcent les dirigeants milanais à envisager un retour par la grande porte.
Archavine (Arsenal) : S’il ne fallait retenir que les stats, oublier qu’il marque des buts aussi sublimes qu’importants tout en se démenant sur le front de l’attaque comme un Brandao, on ne garderait que ça : 14 buts, 14 passes décisives en 33 matchs avec Arsenal.
Le Banc
Casillas (Real Madrid) : Le portier international espagnol a été perturbé contre Valence : il a pris deux buts évitables. La faute de Villa ? Non, la faute à un gamin de 10 ans qui l’a insulté pendant l’échauffement. Cela risque de faire jurisprudence.
Sané (Bordeaux) : Quand on voit sa prestation contre Lyon, on comprend pourquoi Laurent Blanc n’a pas pleuré tant que ça après le départ de Souleymane Diawara.
Bresciano (Palerme) : Italostralien. Le vice des Italiens, le jeu de brutes des Australiens. C’est tout en clichés mais cela permet à Delio Rossi de bien vivre ses premières semaines sur le banc de Palerme.
Ben Arfa (Marseille) : Semaine après semaine, Hatem devient le remplaçant le plus drôle de France. Après avoir pris le maillot de Niang au moment d’entrer en jeu contre Toulouse, le voici qui rentre sur la pelouse en ayant oublié d’enlever sa chaîne.
Danilevicius (Livourne) : Il est lituanien et il joue pour Livourne, généralement dans l’ombre de Lucarelli. En donnant la victoire à son équipe dans le match de la peur en Serie A, Danilevisus a peut-être trouvé comment avoir une vie moins minable. Courage.
Le Coach
Alain Perrin (St-Étienne) : Le vrai braquage de l’enquête sur les salaires des entraîneurs dans le JDD, c’est lui. Pour 110 000 euros mensuels, il abonne depuis un an St-Étienne à la 17ème place. Lyon ne l’a peut-être jamais autant aimé.
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