L’Equipe (type) du Dimanche
L'automne est arrivé, pourtant les footeux distillent toujours autant de lumière dans les stades européens. Voici les seize meilleurs marchands de bonheur du week-end.
L’EQUIPE :
Gregory Coupet (Paris SG): Le mois des retours, Clijsters gagne l’US Open, Hénin reprend du service, forcément, Grégory a tout donné sur le gazon lorientais. Bonne nouvelle pour Mauresmo.
Arturo Vidal (Bayer Leverkusen) : Coleader du championnat avec le HSV, Leverkusen peut remercier son robuste Chilien. Infranchissable dans le derby face à Cologne, un futur crack.
Joris Mathijsen (Hambourg) : C’est officiel, on peut avoir été formé à Willem II et être un très bon défenseur. A écœuré à lui tout seul l’armada offensive du Bayern. Hambourg n’est pas leader de Bundesliga pour rien.
Lass Diarra (Real Madrid) : Le patron de Madrid, c’est Tête d’Ampoule. Arrière droit pour donner plus de poids au retour de Xabi Alonso, l’ancien Blues a plus que géré. Le Real n’a pas pris de but. Un signe ?
Weligton (Malaga) : Son écrasement de bourses sur Lionel Messi mérite un Oscar. Son allonge du droit dans la ganache de Piqué un César. 21 fans sur Facebook, pour le moment.
Ryan Giggs (Manchester) : Comment un mec de 36 berges peut encore distiller deux caviars tout en ayant commencé sur le banc ? A fait marquer John O’Shea, c’est pas rien.
Aguilar (Saragosse) : OK, son équipe transpire la défaite. Mais le milieu colombien a enfoncé deux gonfles dans les filets de Getafe lors de la victoire de Saragosse (3-0). On lui pardonnerait presque d’avoir passé les trois dernières saisons en seconde division (Xerez et Alicante).
De Rossi (Roma) : Oubliez Totti, le patron romain, c’est le grand blond. Une semaine après son but contre la Fiorentina, le milieu a sauvé les siens d’une vilaine défaite à Catane en plantant à la dernière minute. Indispensable.
Ibisevic (Hoffenheim) : On se demandait ce qu’il devenait. Revenu de blessure, le Bosniaque errait sur le front de l’attaque d’Hoffenheim. Pas un ballon envoyé au fond. Il en avait marre de se faire charrier, il a payé soin triplé, la mode du week-end. Son club d’amateurs est quatrième.
Robbie Keane (Tottenham) : Auteur d’un quadruplé, ce mec est un génie. Pénalty, lucarne, pied gauche, plus un but immonde, l’Irlandais a fait la totale. Quelqu’un se souvient qu’il a joué à l’Inter ?
Fernando Torres (Liverpool) : Tout en crochets, le numéro 9 des Reds a balancé son triplé dans la face de Hull City. Meilleur buteur de Premier League, tout simplement.
LE BANC :
Cech (Chelsea) : Suspendu pour sa dégaine sans style et son grand écart dans la surface qui lui aura valu un rouge. Regardera Chelsea–Liverpool dans son canapé.
Ramis (Majorque) : Surprenant quatrième de Liga, Majorque peut compter sur son défenseur espagnol pour tenir la baraque avec seulement trois buts encaissés en cinq matches.
Feghouli (Grenoble) : Sorti après 36 minutes de jeu la semaine dernière, le jeune milieu isérois devait se faire pardonner. C’est chose faite avec un joli bras d’honneur envers les fans grenoblois. 19 ans, carrière déjà brisée.
Benzema (Real Madrid) : Il n’avait pas envie de jouer contre la Roumanie, force est de constater que Tenerife le stimule plus. Un doublé tout en feintes et jeu de tête.
Pazzini (Sampdoria) : Il est celui qui aura fait chuter l’Inter. Son duo avec Cassano est une bonne raison de regarder la Serie A.
LE COACH :
José Mourinho (Inter Milan) : « Del Neri ? Ce n’est pas ma bête noire, ma bête noire, c’est mon assistant, pas Del Neri qui s’est fait licencier par Porto » . Mauvais perdant José ?
LE STADE :
HSH Nordbank Arena : Hambourg en a rêvé, Milan Petric l’a fait. Devant plus de 60 000 Teutons chauffés à la bière, le HSV a eu raison du Bayern Munich. Pour le plus grand bonheur des rouquins locaux, qui n’ont cessé de s’égosiller entre deux pintes.
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