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L’équipe type des révélations de Liga 2013/14
L'Espagne, c'est la culture du 4-3-3. Surtout, c'est une source inépuisable de nouveaux talents. 38 journées après ses débuts, voici donc l'équipe type des révélations de cette Liga. Un onze tout en toucher, forcément.
Keylor Navas
Il aurait pu jouer dans la saison 3 de Prison Break. Tranquille sur son île de Porto Rico, Keylor Navas a finalement décidé de traverser l’océan il y a de ça quatre ans. À l’époque, l’Espagne du football le cataloguait comme un joueur exotique au blase low-cost. Depuis, le portier a fait ses débuts en Liga et en est devenu une valeur plus que sûre. Cette saison, il truste le classement des parades (267).
Défenseurs
Dani Carvajal
Petit taureau a été ramené par les cornes, et cavale comme un goret sur son côté. Revenu de Leverkusen en tant que doublure d’Arbeloa, le Canterano est la fierté du Bernabéu. Insatiable contre-attaquant, costaud défensivement, il vient même de se taper l’incruste dans la liste des 30 de Del Bosque. Le nouveau Salgado.
Aymeric Laporte
Les supporters basques ne lui en tiennent pas rigueur. Seul étranger du onze de Valverde, l’Agenais de 19 ans a progressé dans tous les domaines. Relance, physique, lecture du jeu, il aguiche même la direction barcelonaise. D’un indépendantisme à un autre, il n’y a que 36 millions d’euros.
Mateo Musacchio
Tata Martino en avait fait l’une de ses priorités, Zubi n’en a pas voulu. Dommage, car le grand gaillard argentin est une tour de contrôle précieuse. Ses taquets bien sentis le sont tout autant. Une moussaka de bonne facture.
Alberto Moreno
Une tête de gitan, des tatouages de brigand, un vrai Sévillan. Toujours prompt à aller de l’avant, Alberto doit encore progresser sur son placement défensif. Mais à 21 piges, l’avenir lui appartient.
Milieux
Ander Iturraspe
Un coton-tige dont le coiffeur est en grève. Ce défaut capillaire mis à part, Ander est un travailleur infatigable du milieu de terrain. Vincent du Bois l’a récompensé par une convocation méritée. La fameuse fierté basque.
Koke
Le lascard n’est plus une révélation, mais il a touché la consécration. Capitaine de ce onze, il a écœuré la Liga de ses courses, de ses caviars et de son envie. Moins un pour ce vilain gel Vivel Dop.
Rafinha
Le meilleur Barcelonais de l’année. Dommage, il était en prêt. Sous les ordres de Luis Enrique, Rafinha a prouvé qu’il n’était pas qu’un vulgaire frère de. Boule de nerfs du milieu de Vigo, l’Hispano-Brésilien explose hyper rapidement vers l’avant.
Attaquants
José Carlos
Le Rayo, c’est un football d’un autre temps. Un football anarchique, toujours porté vers l’avant, qui ne réfléchit pas. Et qu’importe si José Carlos, blessé durant six mois, n’a joué que trois matchs cette saison, il est l’étendard des gars de Vallecas. Pourquoi ? Pour ça :
Ibai Gómez
Premier ballon, reprise de volée de l’exter, petit filet, GOLAZO. Une action face au Real Madrid qui symbolise la qualité d’Ibai (8 buts au compteur cette saison) et de cet Athletic :
Francisco Rodriguez
« Si Francisco est heureux, nous serons tous heureux. » Ces palabres du père Justo de la paroisse d’Almería ont porté leurs fruits, car l’enfant du pays a réussi son pari. Alors qu’on lui prédisait l’ascenseur, le plus jeune entraîneur d’Espagne a décroché son maintien à la dernière journée. Avec l’effectif à sa disposition, l’exploit est divin.
Par Robin Delorme, en Espagne