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L’équipe type des retraités 2017

Par Steven Oliveira et Florian Cadu
L’équipe type des retraités 2017

Benoît Cheyrou, Jussiê, Thomas Kahlenberg, Rickie Lambert, Franck Béria, Yakubu Aiyegbeni, Gueida Fofana, Lionel Mathis, Pantxi Sirieix, Nicolas Seube... Beaucoup ont raccroché les crampons cette année. Et les meilleurs sont dans ce onze.

Tano Zunino

Comment ça, vous ne le connaissez pas ? Alors, sachez que Zunino a pris sa retraite en janvier 2017 après 70 années de carrière, à l’âge de 83 piges, et qu’il avait déjà raccroché en 1960 pour pouvoir se rendre au cinéma avec sa femme. L’amour des gants l’ayant ramené à la réalité, Tano est revenu sur le pré sans jamais le regretter. Et tant pis pour les cinq caramels mangés lors de sa dernière prestation.


Défenseurs

Philipp Lahm

Une Coupe du monde, une Ligue des champions, huit titres de champion d’Allemagne. Ça, c’est pour le palmarès. Mais Lahm, c’est aussi et surtout le latéral droit le plus classe des années 2000. Capable de distribuer des caviars à ses attaquants, impassable derrière où il compense sa petite taille (1,70 m) par son sens du placement et une hargne à toute épreuve qui ne laisse aucun répit à l’adversaire… Lahm était tout simplement l’un des meilleurs à son poste. Si ce n’est le meilleur.

Martín Demichelis

Bien sûr, Martín a toujours été lent. Surtout ces dernières saisons. Et alors ? On parle quand même d’un type qui a porté les couleurs du Bayern Munich, de l’Atlético de Madrid ou encore de Manchester City. Rien que ça. Sans oublier son palmarès loin d’être dégueulasse et sa présence en sélection argentine (plus de cinquante capes entre 2003 et 2016). Donc oui, le défenseur a largement sa place dans cette charnière centrale. Un point c’est tout.

Joan Capdevila

Il n’a reçu ni les éloges, ni la sortie qu’il méritait. Mais Capedvila s’en fout. Lui souhaitait vivre à l’ombre. Et cela ne l’a jamais empêché de tutoyer les sommets en regardant les meilleurs dans les yeux. Celui qui a tout remporté avec la Roja aura même été à une petite place de soulever le titre de champion d’Espagne. Pas avec Barcelone ou Madrid, non, mais avec le Deportivo La Corogne (deuxième en 2001 et 2002) et Villarreal (deuxième en 2008). Des épopées qui lui correspondent bien, après tout.

Maxwell

En remportant la Coupe du Brésil avec Cruzeiro en 2000, Maxwell ne pouvait imaginer qu’il allait remporter 34 autres trophées dans sa carrière. Une carrière qui l’aura vu bouger de l’Ajax à l’Inter, en passant par Barcelone et Paris. Pas souvent reconnu à sa juste valeur, le Brésilien polyglotte à la classe naturelle n’est pas qu’une simple amulette. Il s’agit d’un vrai latéral gauche moderne capable de bloquer son couloir, claquer des centres millimétrés et inscrire des buts d’anthologie. Autant dire que les supporters parisiens aimeraient bien que le meilleur ami de Zlatan sorte de sa retraite en janvier afin de récupérer son couloir gauche.


Milieux

Kaká

Oui, il existait un monde avant Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. Et ce monde avait pour tête de gondole Kaká, dernier joueur à avoir remporté le Ballon d’or avant l’hégémonie des deux mastodontes. C’était en 2007. Le champion du monde 2002 venait d’offrir sa plus belle partition en éliminant quasiment à lui tout seul le Manchester United de Ronaldo en demi-finale de Ligue des champions. Quelques jours avant de soulever cette coupe aux grandes oreilles, justement. Alors oui, son passage au Real Madrid n’a, par la suite, pas été une grande réussite. Mais rien que pour ses années à l’AC Milan, Kaká, ses crochets courts, sa vista et ses passes laser méritent une bonne place dans la légende de ce sport.

Andrea Pirlo

Finalement, que retenir de Pirlo ? Ses années Milan, où il remporte deux C1 en tant que quarterback des Rossoneri avec ses gardes du corps Gattuso et Ambrosini ? Sa seconde jeunesse à la Juventus, où il marche sur l’Italie à coups de passes longues millimétrées ? Sa Coupe du monde 2006, où il ne tremble pas pour inscrire son tir au but en finale ? Ses cheveux soyeux ? Ou tout simplement le fait qu’Andrea Pirlo était le numéro 6 le plus classe que l’Italie (et peut-être même le monde) ait connu ?

Xabi Alonso

La preuve vivante que l’on peut vagabonder de club en club sans jamais être considéré comme un mercenaire. Le champion du monde espagnol a même réussi l’exploit d’être une légende dans les quatre clubs où il est passé (Real Sociedad, Bayern Munich, Liverpool, Real Madrid). En même temps, difficile de ne pas tomber sous le charme de ce milieu de terrain à la classe inégalée et au pied droit soyeux.

Frank Lampard

Le 2 février dernier, un monument a quitté pour de bon le rectangle vert. De ceux qui ne naissent pas tous les quatre matins. De ceux qui ont marqué leur époque sans se perdre dans le foot business. De ceux qui savent faire aimer le football à n’importe qui. Le grand Francky, moins médiatique que Steven Gerrard, mais tout aussi primordial, n’aura commis qu’une erreur : celle de défendre les couleurs de Manchester City alors qu’il était toujours amoureux de Chelsea. Difficilement pardonnable.


Attaquants

Francesco Totti

Ça y est, c’est fini pour lui. L’œuvre est terminée, définitivement achevée. Homme d’un seul club, l’Italien n’a pas dit adieu à sa Roma – il en est devenu un de ses dirigeants -, mais plus personne ne verra le meilleur buteur de la Louve chausser ses crampons pour une rencontre officielle. L’histoire aurait pu mieux se clôturer ? Peut-être. Mais le Monsieur termine tout de même son tableau avec 786 parties au compteur. Personne n’a fait mieux. À qui le tour ?

Dirk Kuyt

Avant-centre, ailier, milieu, arrière latéral… Kuyt a évolué à tellement de postes différents – avec brio – qu’on ne pensait pas le voir stopper sa carrière avant qu’il ne s’essaye dans les cages. Finalement, le Hollandais a préféré ne pas jouer avec ses limites et a opté pour la retraite alors qu’il était encore au top (34 titularisations en 2016-2017). Malgré un style pas forcément élégant, Dirk laisse de superbes souvenirs à tous ceux qui se sont intéressés un tant soit peu au ballon rond. Tout en laissant planer le doute sur le fait qu’il était cuit, Kuyt.


Remplaçants

Joey Barton

Certains seront ravis que les gestes du bad boy ne puissent plus arriver jusqu’aux yeux des enfants, d’autres regretteront son unique état d’esprit. Dans les deux cas, Barton demeurera dans les mémoires pour son côté sombre ou sa face lumineuse. Et comme son aventure avec le foot n’aura été que coups de théâtre, l’Anglais est parti après avoir été suspendu pour avoir réalisé plus de 1200 paris sportifs. Rien de surprenant là-dedans.

Zé Roberto

Une carrière XXL pour un joueur hors norme. Le mieux est encore de le laisser parler.

Kim Källström

131 sélections avec la Suède, quand Zlatan Ibrahimović et Henrik Larsson n’en comptent respectivement « que » 116 et 106, cela vous place un homme. Espoir dans son pays, Källström se révèle au Stade rennais avant de tout casser à l’Olympique lyonnais. Loin du star-system, le milieu suédois au pied gauche caviar est reconnu en Bretagne et dans le Rhône comme un excellent footballeur, qui ne fait pas de vagues. Loin, très loin des autres Kim (Kardashian, Jong-il et Jong-un, etc.) qui peuplent ce monde.

Esteban Cambiasso

Une patte gauche avant d’être un crâne rasé, le plus souvent utilisée pour mettre des taquets et récupérer le cuir dans les pieds adverses, mais aussi pour distribuer quelques caviars ou simplement faire circuler le ballon de manière intelligente. Pilier de José Mourinho à l’Inter avec qui il remporte la Ligue des champions en 2010, l’Argentin et son profil box-to-box régule le jeu des Nerazzurri et affiche 41 jolis buts à son compteur en dix saisons passées à Milan.

Tomáš Rosický

Comme un symbole, c’est sur une énième blessure que Tomáš Rosický a annoncé la fin de sa carrière. Mais avant de débuter son concours avec Abou Diaby et Yoann Gourcuff, l’ancien international tchèque était l’un des plus grands espoirs du football mondial. D’où son surnom de « Petit Mozart », du temps où il dirigeait à la perfection et avec classe l’orchestre du Borussia Dortmund. Avec son départ à la retraite, ce sont les amateurs de la pub « The Cage » qui pleurent leur dernier survivant.


Par Steven Oliveira et Florian Cadu

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