- Elections présidentielles de 2012
- Premier Tour
L’équipe-type des présidentielles
Ce week-end, le match que tout le monde attend depuis cinq ans. Point de crainte pour les Footix qui n’ont pas Canal, cette fois la rencontre sera retransmise sur toutes les chaînes hertziennes. Une sorte de répétition générale avant la vraie finale, celle du 6 Mai.
Dominique Strauss-Kahn
Se contente de suivre les actions de loin depuis son éviction du groupe pro suite à une sombre affaire de mœurs lors d’un déplacement à New-York… Amoureux revendiqué du marquage à la culotte et de la passe bien assurée. Il attend impatiemment la fin du match. Enfin surtout l’heure de la douche.
Défenseurs
Marine Le Pen
Sélectionnée pour sa faculté à bouffer la ligne droite durant toute la rencontre. Toujours bon pied, bon œil, pas comme papa. Malgré tout, subsistent des airs de Jean-Marie dans les contrôles ratés et les tacles virils, notamment. Pour le reste, elle va probablement effectuer une longue carrière. Une tradition dans la famille.
Eva Joly
Appelée de dernière minute après le forfait de Nicolas Hulot, elle est même pressentie pour devenir le futur ministre de la Défense la saison prochaine. Bon, c’est sûr, faut pas compter sur elle pour donner des consignes à ses coéquipiers. Et puis, c’est bien connu, le Norvégien est dur sur l’homme. Rien que pour ça, elle mérite d’être dans le onze, malgré sa convalescence due à une blessure à l’œil.
Nicolas Dupont-Aignan
Un stoppeur dans l’âme qui défend debout, La République. Peut-être le futur Général de la défense patriotique comme De Gaulle, son idole. Il aura sans doute des soucis pour prendre les ballons aériens, puisque même dans les sondages, il ne décolle pas.
Nathalie Arthaud
Arrière gauche besogneuse du FC Lutte Ouvrière. Prolo-fessionnelle depuis peu, elle a du mal à faire son trou. La faute à une succession difficile à assurer. Arlette Laguiller, l’ex-titulaire du poste et ses montées rageuses légendaires sont difficiles à imiter.
Milieux
Jacques Cheminade
Ailier fantasque jamais fantastique. Bouffeur d’espace, il risque de n’être qu’une étoile filante dans la compétition. Beaucoup de dribbles pour peu d’efficacité devant les cages. Comme quoi on peut être franco-argentin comme Trezeguet ou Higuain et pas mettre un pion.
François Bayrou
Doit choisir à qui il fait ses passes décisives puisqu’il rejoindra surement l’équipe du meilleur buteur en fin de saison. Joue dans l’axe en permanence, pas de débordements, peu de tirs au but. Avec Bayrou, tout est dans le placement.
Jean-Luc Mélenchon
L’aboyeur, celui qui marque au fer rouge ses adversaires directs. Harcèle constamment ses coéquipiers. Les causeries d’avant-match, c’est pour lui. En plus, son dernier échauffement à la Bastille a été suivi par des milliers de supporters. Une révélation que l’on attendait pas à ce niveau-là.
Philippe Poutou
Lui, il préfère jouer à huis-clos. Supporte mal la pression. Pistonné par son agent, le mystérieux Olivier B. Contrat semi-pro au NPA. De toute façon, lui, il s’en fout, une fois le match terminé, il retournera jouer dans la corpo des ouvriers Ford, en Gironde.
Attaquants
Sarkozy
Meilleur buteur de l’édition précédente, il va tenter de conserver son titre cette année. Malgré son physique d’attaquant de poche, il pèse sur les défenses. Il multiplie les appels de balle sur le front de l’attaque. Pourra toujours se vanter d’avoir donné la victoire aux siens dans les dernières minutes face à la Côte d’Ivoire et la Lybie. Et de se taper une Wag, évidemment.
François Hollande
Comme Ronaldo ou Gignac avant lui, Francois a dû passer par la case régime pour pouvoir revenir sur les terrains. Et Comme Pires, il a appris à muscler son jeu, de peur d’aller au-delà de grandes déconvenues. A déjà une danse de prévue en cas de victoire. Espère que le coach rappellera Sarko sur le banc : « Le changement, c’est maintenant ».
Par Walter Laouadi et Dimitri Laurent