- Europe
- Bilan de la saison
L’équipe type des Podolski 2015-2016
À l’instar de l’Allemand habitué de ce cas de figure, nombreux sont ceux qui ont foiré leur saison en club, mais ont de bonnes chances de réussir leur Euro. Que ce soit à cause d’une blessure, de la concurrence, de leur méforme ou de leur âge, ces gros bras ont déçu et comptent sur leur présence en sélection pour se rattraper. Attention notamment à la revanche des Belges et des monstres endormis de Premier League.
Andreas Isaksson
Treize rencontres seulement pour l’ancien de Rennes. Pour un mec qui va devoir protéger les buts de Zlatan Ibrahimović, ça fait peu. Et c’est même limite flippant quand on voit ça. Mais bon, mieux vaut le faire maintenant que quand ça comptera, comme on dit.
Défenseurs
Séamus Coleman
Le mec a quand même fait partie du onze de Premier League en 2014. Une valeur sûre pour les Irlandais, donc. Pas con, le latéral droit s’est blessé mi-avril quand son équipe n’avait plus rien à jouer pour s’économiser et multiplier les allers-retours dans son couloir pendant l’Euro. Coolman.
Lorik Cana
Non, il n’a pas franchement répondu aux attentes de son nouveau club. Mais la compétition estivale, avec l’Albanie dont il est le capitaine, devrait le requinquer. Et il le faut. Parce que s’il n’est pas au niveau, il ne pourra pas compter sur Vizcarrondo pour le relayer…
Ricardo Carvalho
Plus dure fut la chute. Après deux premières saisons réussies en Principauté, qui lui ont d’ailleurs permis de rendre possible son retour en sélection, le Portugais s’est craqué en même temps que le reste de l’arrière-garde monégasque en 2015-2016. On a retrouvé la définition de la lenteur et les défauts d’un mec de 37 piges. D’un vieux, quoi.
Thomas Vermaelen
Thomas prépare son coup depuis belle lurette. Ayant débuté onze parties en championnat – dont dix cette saison – depuis la Coupe du monde 2014, le défenseur sait pertinemment que le premier trophée des Diables rouges, il est pour cette fois. Et il veut en être.
Milieux
Thiago Motta
L’art de l’expérience. A commencé par envoyer le bousin pour montrer à Conte qu’il en avait encore dans le bide. Puis a prolongé avec son club, afin d’aller se retaper en maison de retraite tout en s’accordant quelques promenades dans le Parc des Princes. Sans oublier d’envoyer un petit taquet discrétos à son compatriote Verratti à l’entraînement pour assurer sa place de titulaire en sélection.
Daniele De Rossi
Qu’il est loin, le temps où l’enfant de Rome régnait dans l’entrejeu ! N’empêche qu’à 32 ans, le milieu est toujours là. Et s’il a parfois eu du mal à se faire une place au sein du triangle Pjanić-Keita-Nainggolan, notamment dans les gros matchs, la concurrence n’est pas la même chez la Squadra Azzurra. Rossi a encore de quoi rouler.
Mateo Kovačić
Merci Benítez ! En imposant la venue du meneur de jeu à son président, l’ex de la Maison-Blanche a fait les affaires du château croate. Moins de 1500 minutes passées sur le terrain cette saison pour celui qui était un incontournable de l’Inter Milan. Et dire que ça a coûté 35 millions à Florentino Pérez…
Attaquants
Eden Hazard
Qu’on se le dise, le Hazard des beaux jours est de retour ! Depuis quelques semaines, le fantôme créé sous Mourinho a repris des couleurs pour renaître de ses cendres. Marc, ne lui demande pas de défendre, Eden vaut tellement plus que ça…
Eidur Guðjohnsen
Ce devait être le fer de lance du Molde FK, modeste équipe norvégienne (114e au classement européen). Résultat : l’avant-centre n’a planté qu’un malheureux pion en une dizaine de rencontres. Mais l’Islandais s’en fout. Ce qu’il veut, c’est prouver à la France qu’il n’a pas réussi à Chelsea ou à Barcelone pour rien. À la France, hein. Pas à une minuscule cité qui dépend de l’Italie.
Mario Götze
Bon, Mario, faut y aller maintenant. Tonton Guardiola n’a pas arrêté de te mettre au coin, donc Papa Ancelotti ne veut plus te voir à la maison. De toute façon, tu sais bien que tu as été adopté. Et que ta vraie famille, c’est l’Allemagne. Rappelle-toi le 13 juillet 2014.
Remplaçants
Thibaut Courtois
Un beau rouge pour commencer, une bonne blessure pour enchaîner, un petit footing pour ne pas rouiller, un second pépin physique pour se calmer, un tour du stade pour se décrasser, une nouvelle expulsion pour se reposer : ça y est, Courtois est prêt à jouer une compétition pour de vrai.
Fabian Delph
On se demande encore comment ce monsieur peut être sélectionné. Delph en 2015-2016, c’est cinq matchs de coupe, 751 minutes de Premier League, une seule titularisation en C1… mais des présences régulières dans le groupe Angleterre. Le chouchou de la classe, quoi.
Thiago Alcántara
C’est donc lui, le gars sûr de Pep ? Un mec qui se pète toutes les deux semaines et qui n’arrive pas à faire la différence quand on l’aligne dans les chocs à gros enjeu ? Bah, on préfère Xavi. Même celui de Doha.
Bastian Schweinsteiger
Un Allemand nul loin de son pays qui va cartonner avec la Nationalmannschaft. Un de plus.
Wayne Rooney
Le capitaine des Red Devils, longtemps trahi par son propre corps, l’a réclamé au Pélican Van Gaal : après la plus mauvaise saison statistique de sa carrière, il fallait le placer en 10. Histoire de montrer à Hodgson que Wayne en soutien du quator Sterling-Vardy-Kane-Sturridge, c’est possible.
Christian Benteke
LA victime de Klopp. Mais au moins, maintenant, il sait marquer quand il n’a que cinq minutes pour le faire. Et vu le nombre d’attaquants que le Plat Pays possède, ça pourrait l’aider pour réussir son Euro.
Par Florian Cadu