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L’équipe type des Parisiens qui ont soulevé la Coupe de France
Ce mardi soir, le PSG peut mettre la main une douzième fois sur son trophée fétiche et entrer dans l'histoire en devenant le premier club à l'emporter quatre fois d'affilée. Ils sont donc nombreux à avoir porté le maillot parisien en finale et à l'avoir remportée. Voici donc l'équipe type, où chaque campagne victorieuse est représentée dans le onze de départ par un joueur déterminant.
Bernard Lama
Encore infranchissable face à Nantes en finale (3-0), le Chat est alors le dernier rempart d’une défense qui a accompli la prouesse de n’encaisser aucun but durant tout son parcours en coupe. Tout ça en croisant la route de Strasbourg, Monaco, Bordeaux. Bernard Lemur.
Défenseurs
Christophe Jallet
Pas forcément la plus belle des périodes du PSG ni la plus belle finale, mais cela n’a pas empêché le latéral d’être décisif face à Monaco (1-0). En prolongation, c’est lui qui oblige Stéphane Ruffier à boxer dans les pieds de Guillaume Hoarau. Déjà divin alors que le bougre avait encore quelques cheveux.
Dominique Bathenay
Cette première finale parisienne est aussi le signe d’un changement d’ère : le PSG entre dans la cour des grands, alors que la période dorée des Verts touche à sa fin. Ex-Stéphanois et donc symbole de ce passage de témoin, le capitaine Bathenay apporte toute son expérience pour remporter ce trophée au bout des tirs au but, le quatrième des cinq qu’il a posés sur sa commode. Un record.
Paul Le Guen
Triple vainqueur du trophée avec le PSG, celui-ci est pour lui. Déjà décisif en 1993 et pour la der’ des finales au Parc des Princes, Paul Le Guen enfile cette fois seul le costume de sauveur grâce à sa patte gauche qu’il déclenche à l’entrée de la surface pour faire tomber Strasbourg. Fais comme chez toi, Paulo.
Issa Cissokho
Parfois, il faut savoir saluer les contributions extérieures. Et si c’est Cavani et Matuidi qui exultent tout au bout du temps additionnel, ayant enfin trouvé la faille dans la muraille angevine de Letellier, c’est bien le crâne d’Issa Cissokho qui empêche le SCO de prolonger le duel. Issa c’est Paris !
Milieux
Safet Sušić
Qui pouvait mieux que lui répondre aux prouesses du « brésilien » José Touré ? Un crochet, un dribble, une frappe des vingt mètres pour égaliser et une passe décisive pour emballer l’affaire, le magicien yougoslave joue un mauvais tour à Nantes (3-2). Parfait Sušić.
Vikash Dhorasoo
Que retenir du passage de Vikash au Paris Saint-Germain ? Cette frappe magistrale face à l’Olympique de Marseille, premier but de sa saison. Ce sera tout ? Oui et c’est déjà pas mal.
Blaise Matuidi
Blaisou a deux principes dans la vie : respecter les vieilles dames et faire de l’OM sa proie (3 buts et deux passes décisives). Et en finale de Coupe de France, dix ans après celle de Dhorasoo, c’est lui qui entame la démonstration parisienne (4-2), coupant le centre d’Ángel Di María, avant d’obtenir le penalty du break.
Raí
Première finale au Stade de France et dernière sortie du Roi sous le maillot parisien. Le meneur brésilien a mis les siens sur la bonne voie en trompant le gardien lensois Guillaume Warmuz d’une tête lobée, avant que Simone ne donne au PSG un avantage décisif face au futur champion de France (2-1). Raí de France.
Attaquants
Edinson Cavani
Edi a l’occasion ce mardi de devenir le meilleur buteur du PSG en finale de Coupe de France. Logique quand on est déjà le meilleur buteur du club. En 2015, l’Uruguayen a ouvert son compteur d’un coup de tête rageur (évidemment) face à Auxerre. La première Coupe de France de l’ère qatarie.
Pedro Miguel Pauleta
« Les supporters du PSG méritaient peut-être une plus belle finale, mais j’espère que la victoire les contentera. » Pourtant le Portugais a plané au-dessus de ce match face à Châteauroux, étant un danger permanent et faisant sauter la banque à l’heure de jeu. Un but qui met fin à six années de disette. Donc oui, ils s’en contenteront.
Remplaçants
Jean-Marc Pilorget
Platini était le plus beau sur le terrain, Rocheteau le plus clutch, mais il fallait bien que quelqu’un termine le travail. Et alors que Christian Lopez manque le seul tir au but de la séance, le titi parisien transforme le sien et offre à son club le premier trophée de son histoire.
Alain Roche
Trois trophées soulevés avec Paris, et deux avant ça avec les Girondins, le défenseur est le seul à pouvoir rivaliser avec Dom Bathenay. Et avec son coup de casque venant parachever le titre de 1993 face à Nantes (3-0), Roche a apporté son gros caillou à l’édifice.
Bonaventure Kalou
La magie de la coupe : quand Taye Taiwo, reconnu pour sa frappe de mammouth, se fait déposséder du ballon par Édouard Cissé, il transmet involontairement son pouvoir à Bonaventure Kalou qui envoie sans se poser de question une chiche sous la barre de Fabien Barthez. Boomaventure.
Nambatingue Toko
Le pionnier des héros. Avant de devenir le premier buteur européen du PSG, le Tchadien fut aussi le premier buteur parisien en finale de Coupe de France face à Sainté, puis auteur du but victorieux l’année suivante contre Nantes. D’ailleurs, Nambatingue signifie « l’indomptable ». CQFD.
Zlatan Ibrahimović
Seul Parisien à inscrire un doublé en finale, le géant suédois a prouvé face à Marseille qu’il ne disparaissait pas toujours une fois les quarts de finale atteints.
François M’Pelé
Si le Congolais n’a pas eu la chance de remporter le trophée, le minimum est de faire une petite place au meilleur buteur en Coupe de France du Paris Saint-Germain, avec ses 28 buts entre 1973 et 1979.
Par Mathieu Rollinger