- Ligue 1
- J5
- Rennes-Reims (0-2)
L’équipe type des palindromes
Hugo Ekitike a marqué ce week-end lors du match Rennes-Reims, devenant ainsi le deuxième joueur avec un nom en palindrome (si, vous savez, les mots qui peuvent se lire dans les deux sens...) à marquer en Ligue 1 après Hassane Alla. Cela valait bien une belle équipe type des palindromes.
Fikret KAVAK
Il n’y avait pas mieux, pour cette équipe type, qu’un gardien turc de 32 ans dont les faits d’armes majeurs sont des apparitions en D3 turque avec Maltepespor ? Réponse : non. Il n’y avait pas mieux. Sauf si vous êtes un fin connaisseur de la D2 japonaise, et du portier de l’Arterivo Wakayama, Keisuke Ono.
Défenseurs
Massimo ODDO
Massimo Oddo est assurément le capitaine de cette équipe. Et pour cause : il est le seul des 438 joueurs à avoir remporté la Coupe du monde qui porte un nom palindrome. N’en déplaise à Didi et Vava, qui y étaient presque.
Ozan KABAK
Pépite du centre de formation de Galatasaray, Ozan Kabak n’a que 21 ans, mais a déjà joué à Stuttgart, Schalke 04 et Liverpool. Non conservé par les Reds au terme de la saison 2020-2021, il a rebondi cette saison à Norwich. Ici, il espère rêver, et ne plus passer sous le radar d’un grand club.
Eldar CIVIC
Ćivić ? C’est sûr, avec un nom pareil, le latéral gauche bosnien du Ferencváros aurait bien besoin d’éducation. #JeanBlaguin
Hassane ALLA
Le 20 décembre 2008, lors d’un Lille-Le Havre, Hassane Alla trompe Grégory Malicki, et devient ainsi le premier joueur palindrome à inscrire un but en Ligue 1. À croire qu’il y a pris goût : après son expérience havraise, il filera… à Laval.
Milieux
Eberechi EZE
Cela pourrait être le début d’une poésie que l’on apprend par cœur en CM2 et que l’on récite ensuite au tableau : « Aisé qui comme Eze, couronné de succès, sait comment prononcer, son nom des deux côtés. » Prends ça, La Fontaine.
Abu OGOGO
Formé à Arsenal entre 2004 et 2008, il n’a jamais réussi à percer avec les Gunners, mais est devenu une légende à Dagenham & Redbridge, avec qui il a disputé 253 matchs en six ans. Clairement, là-bas, ils sont tous gagas d’Ogogo.
Hasan ŞAŞ
Qui se souvient que Hasan Şas, milieu de terrain de Galatasaray et de la sélection turque, s’est classé 11e au Ballon d’or après le Mondial au Japon et en Corée ? C’était en 2002. Qui est, bien sûr, une année palindrome.
Attaquants
Hugo EKITIKE
Clairement le nom le plus technique de cette équipe. Parfait pour s’entraîner à la prononciation chez l’orthophoniste. Répétez après moi : « L’équipe d’Ekitike s’acquitte de la pratique épique du tiki-taka et de l’équitation, quitte à quitter son équipementier. »
Marcelo SALAS
En plus d’avoir un nom palindrome, Marcelo Salas était tout proche de s’offrir une carrière palindrome. Cela s’est joué à un club près : Universidad de Chile, River Plate, Lazio, Juventus, River Plate, Universidad de Chile. En même temps, vu le fail de son passage à la Juve, on peut faire comme si cela n’avait jamais existé.
Jesus Carvalho REINIER
Attention : belle histoire. Lorsque le Brésilien est arrivé en prêt au Borussia Dortmund, il a expliqué l’origine de son nom. « Ma mère s’intéresse aux familles royales et mon père y a donc réfléchi attentivement. De Rainier, prince de Monaco, il a créé Reinier, car il pensait que ce serait amusant parce que c’est le même nom épelé à l’envers. » De vrais artistes, ces Brésiliens.
Par Éric Maggiori & Iroiggam Ciré