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L’équipe type des mauvaises affaires de la Premier League

Par Romain Duchâteau
L’équipe type des mauvaises affaires de la Premier League

En Premier League, on a peut-être beaucoup d'argent, mais on n'a pas toujours que des bonnes idées. Ils devaient casser la baraque cette saison, ils ont déçu un peu, beaucoup, passionnément. Ils forment l'équipe type des flops de la saison.

Marc Schwarzer

Après cinq années de bons et loyaux services à Fulham, Marc Schwarzer s’est payé une pré-retraite de luxe à Chelsea. Doublure de Petr Čech, le gardien australien s’est quasiment touché toute la saison. Sauf à la fin quand il a dû prendre la relève du portier tchèque, indisponible en raison d’une blessure. Le briscard de 41 ans aurait pu finir sans fausse note. Mais non, puisqu’il a été impliqué sur le premier but de Sunderland (1-2), le 19 avril dernier. Une erreur fatale car c’est sans doute ce match qui écarte définitivement les Blues de la course au titre


Défenseurs

Tiago Ilori

Présenté comme un joueur d’avenir à son arrivée dans la Mersey, Tiago Ilori reste pourtant bel et bien un inconnu. La raison ? Le gamin lusitanien de 21 ans n’a pas disputé le moindre match avec la tunique des Reds. Jugé pas assez athlétique pour les contacts rugueux du championnat anglais, l’ex-défenseur du Sporting Portugal, arraché pour environ 9 millions d’euros, a été envoyé dans l’indifférence générale en prêt à Grenade, laissant Martin Škrtel et sa tête de skinhead sévir sur les près de Sa Majesté.

Martin Demichelis

Débarqué à City dans les derniers jours du mercato à la demande personnelle de Manuel Pellegrini alors qu’il venait juste de rejoindre l’Atlético Madrid, Martin Demichelis a tout de l’erreur du casting. De la queue de cheval jusqu’aux erreurs de marquage. Lent, bougé dans les duels, l’expérimenté défenseur argentin a symbolisé le laxisme de l’arrière-garde des Citizens aux côtés du captain Vincent Kompany, lequel ne s’est pas montré aussi souverain que d’habitude lors de ce dernier exercice. Mais l’ancien joueur de Málaga peut tout de même bomber le torse. Il termine champion d’Angleterre. Un lot de consolation après avoir plombé ses compères en huitièmes de finale de C1 contre le Barça.

Kolo Touré

Cet été, Brendan Rodgers pensait avoir du flair en recrutant libre Kolo Touré pour son expérience. À l’arrivée, Anfield a surtout vu son cul opulent et une bedaine de plus en plus difficile à dissimuler. Et, aussi, quelques bévues malvenues lors de certaines rencontres. Ça la fout mal quand on sait que l’Ivoirien était censé redonner de la consistance à la défense des Reds, trop souvent brinquebalante par le passé. En revanche, Kolo garde toujours cette tête du mec sympa. En toutes circonstances.

Antolín Alcaraz

À l’instar d’Arouna Koné, qu’il a lui aussi fait venir de Wigan, Roberto Martínez a manqué de flair à propos d’Antolín Alcaraz. Le Paraguayen de 31 ans était supposé titiller la charnière centrale formée par Phil Jagielka et Sylvain Distin, installés dans un fauteuil un peu trop confortable depuis quelque temps. Mais on aura plus vu le jeune à la tête de puceau John Stones que l’ex-Latic, apparu seulement six fois en Premier League. Fort heureusement, le bonhomme n’a pas coûté un rond. Pari tenté mais pari foireux.


Milieux

Marouane Fellaini

On attendait de l’abattage physique et une réelle influence sur le milieu de Manchester United de la part de Marouane Fellaini. Mais la plus belle touffe de Premier League a souvent été consternant de fébrilité. Des coups de savate et beaucoup de fautes, voilà ce qu’a offert l’international belge. Certes pas positionné à son poste de prédilection, il n’a jamais eu l’impact escompté. Comme si passer des Toffees aux Red Devils l’avait totalement tétanisé. Et à Old Trafford, les erreurs se payent cash. Surtout quand on a coûté la coquette somme de 32 millions d’euros.

Erik Lamela

À la Roma, Erik Lamela avait fait étalage d’une technique soyeuse entre crochets courts et percussion. À Tottenham, le prometteur argentin a, surtout, montré une incapacité à s’adapter aux joutes d’Angleterre. Les Spurs espéraient le voir mettre sur le banc le trop inconstant Lennon, il ne l’aura finalement même pas chatouillé (9 apparitions). Signe qu’il ne faisait pas partie des plans de Villas-Boas ni de ceux Sherwood, le plus gros transfert de l’histoire de Tottenham (35 millions d’euros) est devenu un habitué de l’Europa League. Disparu des terrains en 2014 officiellement en raison d’une blessure au dos, Lamela a même vu certains supporters placarder des avis de recherche de lui en plein Londres. Most wanted.

Wilfried Zaha

Ses avocats avanceront qu’on ne lui a pas laissé sa chance, que c’était sa première saison dans l’élite. Reste que Wilfried Zaha, présenté comme l’une des pépites à suivre, n’a jamais fait illusion. Mis au rebut sans raison apparente par David Moyes à United, l’espoir anglais, élu meilleur joueur de Championship en 2012/2013, a été confronté à la rumeur comme quoi il fricoterait avec la fille de son coach. Envoyé en prêt à Cardiff, il retrouve du temps de jeu mais ne s’illustre pas davantage (1 assist en 12 apparitions). Pour espérer se distinguer auprès de Louis van Gaal la saison prochaine, Wilfried ferait bien de poser enfin ses couilles.

Mesut Özil

Les débuts s’étaient révélés tonitruants, le reste bien moins reluisant. Acheté pour le prix onéreux de 50 millions d’euros cet été – soit le transfert le plus cher dans l’histoire d’Arsenal, Mesut Özil a connu une première saison frustrante en Premier League. Des coups d’éclat, des fulgurances çà et là, de la nonchalance et une tendance à disparaître lors des grands rendez-vous. Une inconstance qu’on lui reprochait déjà au Real Madrid. Au vu de l’importante somme déboursée, les Gunners étaient en droit d’attendre bien plus d’un homme que l’on qualifiait de top-class player avant son arrivée. Que Mesut ne continue pas trop à jouer au con, Arsène pourrait alors trouver enfin une bonne raison de ne pas claquer autant de thunes lors des prochains mercatos.


Attaquants

Roberto Soldado

Une énigme. Un mystère entier. Arrivé cet été avec une jolie réputation de renard des surfaces, Roberto Soldado a donné l’impression d’être une sacrée escroquerie cette saison. Fantomatique, jamais influent dans le jeu, l’ancien attaquant de Valence et ses prestations mornes ont contraint Sherwood à ressortir Adebayor, pourtant tricard sous Villas-Boas. En 28 matchs de championnat, l’Espagnol a inscrit 6 pions… dont 4 sur penalty. Une misère au regard des attentes suscitées. Et les conséquences s’avèrent terribles pour l’attaquant de 28 piges : il regardera la Coupe du monde 2014 à la télévision. Bien au chaud.

Nicolas Anelka

Un doublé et une quenelle en guise de célébration. Voilà à quoi tient la fugace aventure de Nicolas Anelka à West Bromwich Albion. Pour ce geste controversé, l’ancien international tricolore a mis en émoi toute l’Angleterre, jusque dans les plus hautes instances. Avant de prendre la poudre d’escampette en annonçant son départ de West Brom sur Twitter, sans même en informer officiellement son club. À 35 ans et en bout de course, Anelka garde un goût certain et assumé pour le contre-pied. Un homme à part, assurément. Jusqu’au bout.


Remplaçants

Pablo Osvaldo

À peine débarqué à Southampton, Pablo Osvaldo avait clamé haut et fort être « taillé physiquement pour le jeu » de la Premier League. Après 13 matchs pour 3 buts, l’international transalpin est apparu emprunté et incapable de s’adapter à l’exigence physique requise. Mais c’est en dehors des terrains que le sosie de Khal Drogo a davantage fait parler de lui. Loin d’être un saint, il s’en est pris violemment à son partenaire José Fonte lors d’une séance d’entraînement. Résultat : Southampton l’a prêté à la Juventus où il remportera le Scudetto en guest star. Mais que ça va être compliqué d’amortir les 18 millions investis sur ce bonhomme ingérable.

Andreas Cornelius

La recrue la plus chère de l’histoire de Cardiff et un bide monumental. En six mois, l’attaquant danois n’a jamais démarré comme titulaire en 8 matchs joués (0 but). Et ses entrées en cours de match toutes plus insipides les unes que les autres ne l’ont pas aidé à remonter sa cote. Du coup, l’inénarrable Vincent Tan a pris les choses en main et renvoyé le jeune joueur de 21 piges à Copenhague, club qui le lui avait vendu quelques mois plus tôt. C’est ce qu’on appelle un aller-retour réalisé en bonne et due forme.

Jozy Altidore

En deux saisons à l’AZ Alkmaar, Jozy Altidore avait claqué 55 pions en 114 matchs. Cette saison, l’Américain a marqué une seule fois en 31 apparitions de Premier League. Un bilan catastrophique. Signé à la demande du taré Paolo Di Canio l’été dernier, l’avant-centre a traîné son imposante carcasse comme une âme en peine. Histoire de boire le calice jusqu’à la lie, il a même parfois été envoyé pour taquiner le cuir avec la réserve des moins de 21 ans.

Victor Moses

19 apparitions au total mais seulement 6 en tant que titulaire. À Liverpool comme à Chelsea la saison dernière, Victor Moses n’a pour l’instant pas retrouvé le potentiel qu’on lui prêtait à Wigan. Que ce soit sur le côté droit ou en soutien de l’attaquant, le milieu nigérian n’a pas scintillé. Et n’a jamais semblé être en mesure de pouvoir bousculer Coutinho ou Sterling. En deuxième partie de saison, il a même totalement disparu des radars. Prêté par Chelsea, le bonhomme devrait être placé sur la liste des transferts cet été. Une saison pourrie du début à la fin, donc.

Kim Källström

Les supporters des Gunners se demandent encore l’utilité de cette venue. Alors que le milieu de terrain apparaît comme le secteur le plus fourni d’Arsenal, Arsène Wenger enrôle lors du mercato hivernal Kim Källström, parti se les cailler au Spartak Moscou. Mais le transfert prend une tournure comique quand le club annonce que le joueur est blessé au dos et ne pourra pas jouer pendant plusieurs semaines. Au total, le Suédois a joué 130 minutes. Soit 130 minutes de plus qu’Abou Diaby, tout de même.

David Moyes

Son poste était sans aucun doute le plus convoité, mais aussi certainement le plus compliqué à appréhender. David Moyes a appris à ses dépens que la succession de Sir Alex Ferguson s’apparentait à un impitoyable parcours du combattant. Trop tendre en conférence de presse, trop frileux tactiquement, jamais vraiment à l’aise dans le costume de manager de Manchester United, l’Écossais a progressivement perdu l’adhésion du vestiaire et a livré la pire saison des Red Devils depuis le début des années 90. L’ancien entraîneur avait signé pour une aventure de six ans. La romance n’aura finalement duré que neuf mois.


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