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L’équipe type des joueurs passés par Dunkerque
Ce mercredi 19 juillet est sorti au cinéma le film Dunkerque, de Christopher Nolan. L'occasion de composer une belle équipe type des joueurs passés par Dunkerque. Avec du Jocelyn Blanchard, du Thierry Pauk et du Alex Dupont.
Nicolas Sachy
Celui qui réalisait ses parades avec des collants sur les jambes et qui fêtait les victoires par un combo cigarette-bière est quasiment aussi connu pour sa carrière en France (182 matchs avec Sedan, 141 avec Dunkerque et quarante avec Angers) que pour ses activités hors du terrain. Une rubrique insolite dans Téléfoot, un livre paru à sa gloire (Le prince de Sedan), un caractère chambreur inégalé, une reconversion chez les Sangliers pour s’occuper de la buvette et du coin VIP… Un grand homme.
Défenseurs
Jose-Karl Pierre-Fanfan
Avant de briser la jambe de Shabani Nonda, le robuste défenseur a débuté à Dunkerque, où il effectue quatre saisons professionnelles. Des passages assez physiques à Lens, Monaco, Paris, Glasgow et Al-Sailiya plus tard, le voilà agent de Christopher Nkunku. Loin de son club formateur.
Gaël Angoula
Pas le joueur le plus symbolique du club, convenons-en. Une petite année passée à l’Union sportive du littoral de Dunkerque en 2007-2008, même pas en pro… Mais Gaël a quand même percé à Pacy-sur-Eure avant de se faire remarquer pour ses gros tacles à Bastia et Angers, puis de terminer à Nîmes. Aujourd’hui ? Il tenterait de devenir arbitre.
Joël Muller
Avant de devenir l’entraîneur qu’on connaît, Müller a foulé ses dernières pelouses avec le maillot de Dunkerque sur le dos. Entre 1981 et 1984, précisément. Ce qu’on en retient ? Pas grand-chose, en vérité.
Thierry Pauk
Hélas pour lui, le défenseur n’a pas connu les meilleures heures du club. Juste avant ses trente ans, il passe deux saisons dans l’équipe qui descend en National en 1996, après trente années de présence en deuxième division. De quoi retourner discrètement à Metz.
Milieux
Bruno Metsu
Dunkerque peut se targuer d’être la première entité professionnelle de l’immense carrière de Metsu, qui l’aura vu jouer ou entraîner 17 équipes différentes. 27 matchs (un but) avec les Bleu et Blanc, et l’histoire pouvait débuter.
Jocelyn Blanchard
Jocelyn Blanchard, c’est quand même 170 rencontres avec Dunkerque entre 1991 et 1994, ce qui lui permettra de continuer à Metz et surtout à la Juventus. C’est aussi le meilleur joueur entraîné par Alex Dupont au club, selon les propos de l’entraîneur. Et tant pis s’il finira à l’Austria Kärnten.
Nicolas Huysman
Le saviez-vous ? Actuellement, Huysman est coach du Royal Francs-Borains, en Belgique. Avant ça, le bonhomme aura passé près de quinze ans sur le banc de Dunkerque (équipe première et réserve), où il a également commencé et terminé sa carrière de footballeur. Une belle histoire d’amour gâché par un moche divorce.
Attaquants
Michel Goba
Sa page Wikipedia met une information capitale en évidence : l’Ivoirien a hébergé son neveu Didier Drogba, dont il fut le tuteur. Sinon ? Deux passages à Dunkerque : le premier en 1984-1985, le second entre 1986 et 1989.
Mamadou Bagayoko
Tout le monde se souvient de cet avant-centre un peu brouillon, un peu maladroit, mais dont le smile lui donnait un petit côté attachant. S’il a essayé de cadrer ses frappes dans de nombreux clubs comme Nice, Nantes, Ajaccio ou Lille, il a commencé son parcours à Dunkerque. Juste avant que l’équipe de France ne devienne championne du monde.
Tony Kurbos
Vainqueur de la Coupe de France en 1984 avec Metz, la belle moustache allemande a disputé une vingtaine de parties à Dunkerque. Pour zéro but. Joli.
Remplaçants
Alex Dupont
Évidemment. Joueur de l’USL durant la majeure partie de sa carrière de joueur, Dupont a ensuite fait ses gammes dans sa ville natale. Pistonné ? Amoureux, plutôt.
Pierre Issa
Comme beaucoup, l’ancien de l’Olympique de Marseille et de Chelsea (zéro match avec les Blues) a passé quelques années de sa formation à Dunkerque. Sans y laisser une trace indélébile, il faut le reconnaître.
Lucien Bonnet
Huit pions en trente matchs en 1966-1967, quand même. Paraîtrait qu’il n’avait jamais froid aux oreilles l’hiver.
Christophe Aubanel
Sept pions en 33 matchs en 1998, quand même. Paraîtrait qu’il avait du mal avec la stabilité (quatorze équipes connues en autant d’années).
Gilles Brisson
Zéro pion en quatorze matchs en 1988-1989, quand même. Paraîtrait que cet arrière droit a joué au Paris Saint-Germain. Pour plus d’informations, demandez à un supporter du TFC.
Par Florian Cadu