- Bilan
- Italie
- Équipe-type
L’équipe-type des flops de la Serie A
En Italie, la Juve a brillé, Zlatan a marqué des tas de buts et le Napoli a remporté un trophée après 22 ans de disette. Mais à l'autre bout, il y a eu quelques catastrophes. À la Une : la saison dramatique du Genoa, les errances de l'Inter ou encore les ovnis du dernier mercato. Big up, Elia.
Carrizo
Voilà trois ans que la Lazio essaie tant bien que mal de le refourguer à chaque mercato. Cette année, les Laziali l’ont filé à Catane. Bon, bah, quelque chose nous dit que l’option d’achat ne sera pas levée. Comme d’hab’.
Défenseurs
Zauri
Certains joueurs, comme Nesta, ont la décence de s’en aller lorsqu’ils sentent qu’ils n’ont plus le niveau. Mais pas lui. Il préfère rester. Et jouer quand les autres sont blessés. Et faire des bourdes. Et provoquer des pénaltys. Et faire perdre des points à son équipe. Ca fait beaucoup.
Lucio
Le Lucio du Bayer était connu pour ses montées rageuses. Celui de l’Inter de Mourinho pour sa solidité, à la limite de la régularité. Et le nouveau Lucio ? Il ne monte plus, laisse passer les attaquants de Novara, et fait des fautes. Belle progression.
Kjær
À Palerme, c’était un monstre qui effrayait les adversaires. À Rome, il est toujours un monstre. Sauf que maintenant, il fait peur à ses coéquipiers, son entraîneur, et ses supporters. Belle progression.
Taïwo
À défaut de le voir défendre ou d’admirer l’un de ses fameux « missiles dans le virage », on aurait au moins aimer entendre une interview de lui en italien. Au moins une, quoi !
Milieux
Constant
Oui, il a effectivement été constant. Dans la médiocrité. Il est resté à Vérone, le vrai Kévin?
Ljajić
Déjà, il faut le dire, il a une tête à claques. Et avec les cheveux courts, c’est pire. Ensuite, il a raté un pénalty contre l’Inter, qui aurait pu permettre à la Fiorentina de se donner de l’air. Pour finir, il a provoqué son coach en plein match et s’est pris deux mandales. Une tête à claques, qu’on vous disait.
Iličič
Après le départ de Pastore, il était censé être le nouveau joyau de Palerme. Hormis un geste technique fou (la talonnade louche), il n’a rien fait de la saison. Non, personne ne déboursera 42 millions d’euros pour lui.
Elia
9 millions d’euros pour 94 minutes disputées en Serie A. Ça fait cher la minute. Prends ça, Free Mobile !
Attaquants
Cissé
300 tifosi en folie l’attendaient à l’aéroport pour son arrivée à Rome. Aucun n’était présent lorsqu’il s’est tiré à Queens Park Rangers, six mois plus tard. Le plus gros flop de l’année.
Forlan
Il a donné toutes ses dernières énergies lors de la finale de la Copa America 2011. Après quoi, il est parti en vacances siroter des cocktails. Et n’est jamais vraiment revenu.
Remplaçants
Krasić
Lors de ses premiers mois à la Juve, il a été comparé à Nedvěd. Ah la la, on peut vraiment en dire, des conneries, sous le coup de l’enthousiasme !
Pato
L’homme de verre. Berlusconi a refusé de le vendre au PSG au mercato. Pato l’a remercié en ne disputant que quatre bouts de match en 2012. Sympa, le beau-fils. Espérons qu’il est moins fragile dans sa vie privée, sinon Barbara va vite se tirer.
Benatia
Énorme la saison dernière, il a subi le contrecoup cette année. La CAN avec le Maroc a été désastreuse, et le joueur ne s’en est jamais vraiment remis. Après, peut-être aussi ne s’est-il jamais remis de ce maillot orange dégueulasse…
Gilardino
Il a tellement joué de violon virtuel après chaque but à Florence qu’il a fini par se péter les tympans. Du coup, à Gênes, il n’entend plus ses coéquipiers sur la pelouse. À moins que ce ne soit la sénilité… Ah, il n’a que 29 ans ?
Bojan
Une rumeur affirme qu’il est un cousin éloigné de Messi. La preuve vivante que le talent ne se transmet pas par le sang.
Eder
Meilleur buteur de Serie B en 2010, il a confirmé avec une très bonne saison parmi l’élite. Arrivé à Cesena, il était censé devenir le phare de l’équipe, aux côtés de Mutu. Résultat : deux buts en championnat, Cesena relégable et un départ au mercato. Pour aller en Serie B. Juste retour des choses?
Malesani
Entre Gasperini qui se fait virer au bout de 5 journées et Delio Rossi qui frappe son propre joueur, difficile de décerner la palme du pire coach. Elle revient finalement à Malesani, qui a réussi à se faire virer deux fois du Genoa en une saison. Et le club s’est sauvé à la dernière journée, grâce à De Canio, arrivé en pompier. Ca va faire tâche sur son CV, à ce bon vieux Alberto.
Eric Maggiori