- Euro 2016
- Bilan du premier tour
L’équipe type des fails
Comme dans toute compétition, de nombreux joueurs attendus ont déçu. Ce qui donne un onze très hétéroclite avec un banc composé de grands noms.
David de Gea
Quelle prestation immonde contre la Croatie… Plus que le penalty raté de Sergio Ramos, ce sont bien les erreurs du portier qui ont coûté la première place du groupe à l’Espagne. Et cette boulette qui termine en double poteau sur le lob d’Ivan Rakitić…
Défenseurs
Matteo Darmian
Dur, dur de tenir la comparaison avec la BBC défensive de l’Italie. Surtout quand on a une intelligence tactique proche de zéro. Un OVNI qui s’est incrusté au sein de la Squadra Azzurra.
Lorik Cana
Impossible de proposer un tel niveau dans une compétition internationale. Même quand on est le capitaine absolu de sa sélection. Du coup, le Nantais a joué à peine 45 minutes. Le temps d’être pris à défaut et de récolter un rouge. Tout sauf un hasard.
La pelouse
Vélodrome ou Pierre-Mauroy, même combat. Comme tout le monde l’a souligné, les pelouses ne sont pas à la hauteur de la compétition et défavorisent logiquement le beau jeu. De là à justifier la faible moyenne de buts…
David Alaba
On a tendance à l’oublier, mais Alaba n’a que 23 piges. Alors forcément, quand on lui met le poids de toute une nation sur les épaules, le jeune joueur, déjà lessivé par son éprouvante saison avec Munich, s’écroule. Et rendez-lui son vrai poste à la fin.
Milieux
Marouane Fellaini
Marouane doit sa présence à deux arguments : sa prestation en numéro 10 contre l’Italie, et sa folie capillaire. Un titulaire indiscutable.
Tomáš Rosický
Il n’a joué que 19 minutes cette saison avec Arsenal. Alors comment voulez-vous qu’il soit bon pendant 270 sans se blesser ? L’ancien espoir a donc été plutôt nul et ses os se sont brisés lors du deuxième match. Prévisible.
Blaise Matuidi
C’est sévère, mais si des interrogations naissent à son sujet, c’est qu’il y a des raisons. Faut-il l’écarter du onze ? Pourquoi n’est-il jamais remplacé en cours de match ? Seul Didier Deschamps ne se les pose pas. Ou connaît les réponses.
Attaquants
Arda Turan
Être mauvais, c’est une chose. Se faire siffler par tout un peuple et arrêter de courir en est une autre. Arda Turames.
Mario Götze
On pensait qu’il pouvait être le nouveau Lukas Podolski. Invisible en club et transformé en sélection. Sauf que Mario n’a rien de super et la métamorphose n’a pas eu lieu. En pointe ou à gauche, le constat est le même : sa meilleure place est sur le banc.
Harry Kane
Zéro tir cadré durant les deux premières parties. Non, on ne parle pas des stats de Stéphane Guivarc’h pendant le Mondial 98, mais de celles d’Harry Kane, l’attaquant de pointe des Three Lions et meilleur buteur de Premier League en titre. Un mec qui a peut-être perdu sa place pour le reste du tournoi.
Remplaçants
Ciprian Tătăruşanu
Sur le papier, Tătăruşanu est le gardien titulaire de la Fiorentina. Un gage de qualité, donc. En réalité, le gardien a montré le pire de ce qu’il pouvait faire. Quelques petites boulettes plus tard, son équipe repart à la maison avec un minuscule point et quatre pions évitables dans la musette.
La Russie
Joueurs, supporters, dirigeants… Au moins une équipe qu’on ne regrettera pas.
Thomas Müller
C’est quoi ton problème, Thomas ? T’as fait le pari de devenir l’un des meilleurs joueurs du monde sans jamais marquer dans un Euro quand tu étais bourré ou quoi ?
Raheem Sterling
Le syndrome du poulet sans tête. Le problème, c’est que vu la concurrence, il risque de rapidement terminer à l’abattoir.
Zlatan Ibrahimović
Il voulait achever son voyage français en apothéose. Sauf qu’il n’est pas parvenu à transcender les éléments sans talent qui l’entouraient. Kim Källström, ce n’est pas Marco Verratti. Et Zlatan, ce n’est pas Maradona.
Par Florian Cadu