- Journée mondiale du jeu vidéo
L’équipe type des drogués de console
Il y a pire que l’alcool, les filles et les substances illicites. Pour certains joueurs, les jeux vidéo sont un poison qui fait pleinement partie de leur vie. Et les meilleurs balle au pied sont bien souvent les meilleurs manette à la main.
Marco Amelia
Comment arrêter un penalty de Ronaldinho ? En passant une partie de sa vie sur un écran. En 2008, le portier stoppe une tentative du Brésilien lors d’un match opposant Milan à Palerme. Son explication : il savait où Ronnie allait tirer au vu de sa course d’élan qu’il avait observée sur sa Playstation. Imprenable.
Défenseurs
Royston Drenthe
Un mec qui voit les choses en grand. Lorsqu’il évolue à Reading, en 2014, le latéral propose un petit tournoi FIFA à son domicile. Sélectionnés parmi huit cents prétendants, quatre chanceux viennent donc se muscler les pouces. Et l’un d’entre eux remporte l’épreuve au détriment de l’ancien du Real. Qui doit avoir bien le temps de gamer aux Émirats arabes unis.
Romain Danzé
Le Number One. Bruce Grannec, triple champion du monde FIFA, en a fait l’amère expérience en concédant une défaite face au défenseur. « J’ai toujours joué à FIFA, j’ai passé pas mal de temps sur les dernières éditions, concède le principal intéressé. Même quand je rentre de l’entraînement, ça m’arrive de prendre la manette et de jouer à FIFA. Il n’y a pas d’overdose, c’est moi, c’est mon truc. » Tu peux pas test.
Raphaël Varane
Voiture et ballon. Voilà les deux domaines dans lesquels le Madrilène s’amuse devant sa télé. Jusqu’à découvrir des joueurs qu’il ne connaît pas et qu’il croise ensuite. « Des jeunes talents que l’on va retrouver dans la vie réelle. Ça m’est déjà arrivé ! » Un poil trop addicts, ses potes de la sélection française et lui ont vu Didier Deschamps limiter leur temps de jeu pendant la Coupe du monde 2014. Dur.
Stéphane Grichting
Selon son coéquipier Édouard Cissé, l’ancien Auxerrois était un dingue de Football Manager et enchaînait les années sur PC comme les cartons jaunes dans la réalité. On dirait pas, comme ça…
Milieux
Édouard Cissé
Rien de tel qu’une soirée Play pour se faire des potes. Solution choisie par Patrice Évra et Jérôme Rothen pour intégrer Cissé à l’AS Monaco. Ça a donné une finale de Ligue des champions. Un truc de jeunes, vraiment ?
Andrea Pirlo
« Après la roue, la Playstation est la plus grande révolution de tous les temps. » Tirée de son autobiographie. Rien à ajouter.
Nacer Chadli
Nacer a de la chance. Car il n’a visiblement connu Football Manager qu’à vingt-six ans. Un âge qui n’empêche pas l’addiction.
Ok everyone playing @FootballManager ’15, how many seasons have you reached? #TooAdictive 🙈 #FM15
— Nacer Chadli (@NChadli) 18 mai 2015
Attaquants
Eden Hazard
Les gestes réels du gars ont quand même été utilisés pour créer les mouvements de la fiction FIFA 2015. Le Londonien a donc dû prendre quelques heures pour réaliser crochets et talonnades avec des capteurs sur son corps. De quoi l’excuser d’avoir envie de jouer.
Ciro Immobile
La meilleure preuve de la puissance des jeux vidéo. Attention quand même, Amore.
Antoine Griezmann
Sa réaction quand il a su qu’il était sur la jaquette du jeu ? « J’étais comme un fou. Je crois que j’ai offert le jeu à tous mes coéquipiers. Depuis tout petit, je voulais être sur la jaquette de FIFA. » Parce que Grizou est fan de sa console, c’est un secret de polichinelle. « En sélection, je l’emmène. Même en club, quand je vais à l’hôtel, je l’emporte. J’en ai besoin : je ne pense à rien, juste à jouer. » En compagnie d’un maté, bien entendu.
Remplaçants
Marco Simone
Monsieur a carrément son magasin de jeu vidéo à Milan. Un truc de jeunes, vraiment ?
Sergio Agüero
« Je pense être plus fort à FIFA que sur vrai terrain. Je ne suis pas sûr, on ne joue pas assez entre nous, mais je ne pense pas que quelqu’un soit meilleur que moi, je suis imbattable. » Ce qui est bien dans les jeux virtuels, c’est que les chevilles ne gonflent pas.
Karim Benzema
« À FIFA, je suis un bananier. J’ai battu le champion du monde 2-0 ! Je suis un bourreau, je prends tout le monde. » Ce qui est bien dans les jeux virtuels, c’est que les chevilles ne gonflent pas.
Bafétimbi Gomis
Sans souci, l’attaquant a confié avoir appris le nom de ses nouveaux partenaires de Swansea grâce à Football Manager. L’inverse est peut-être vraie aussi.
Zlatan Ibrahimović
Halo, Call of, Battlefield… et FIFA évidemment. « La première fois que je me suis vu dans un jeu de foot, j’étais super excité, et en même temps c’était un grand honneur. Se voir dans un FIFA, wahou ! » Du coup, le mec s’est offert une salle juste pour jouer chez lui. « Je ferme la porte, et je me c!oupe du monde, pour pouvoir jouer plusieurs heures. »
Par Florian Cadu