- Ce qu'il faut retenir des dernières journées de LDN
L’équipe type des dernières journées de Ligue des nations
Des équipes pas souvent reconnues à leur juste valeur, des hommes trop peu mis en lumière, des objets qui peuvent compter au moment fatidique : au moins, la Ligue des nations récompense certains héros que personne n'a l'habitude de voir.
Rui Patrício
Si certains se demandent encore pourquoi Anthony Lopes n’a pour l’instant jamais pu se faire une place dans les cages de la Selecção, il ne leur reste plus qu’à regarder le match de l’actuel titulaire contre l’Italie.
Défenseurs
La gourde
Elle n’a pas eu de boulot, mais elle fait déjà peur aux adversaires de l’Angleterre. Avec le nom des tireurs de penalty inscrits sur sa peau, Pickford peut compter sur sa bouteille pour qu’elle lui souffle le côté où il faut plonger.
Álvaro Morata
Superbe sauvetage de la part du défenseur pour empêcher la Roja d’ouvrir le score…
Dejan Lovren
« 3-2 ! Vas-y, parle maintenant mon pote. C’est une bande de putes. » Charmante façon de célébrer une victoire contre l’Espagne de Sergio Ramos. Qui lui a répondu sur les réseaux sociaux. Et qui est certainement ravi que la Croatie se soit fait attraper par l’Angleterre.
István Kovács
L’arbitre avait-il prévu de siffler le péno donné aux visiteurs en seconde période lors de Turquie-Suède ? Oui, à en croire les propos de Marcus Berg : « À la mi-temps, je suis allé parler à l’arbitre pour protester pour une faute dont j’avais été victime et non sifflée. Je lui ai fait part de mon point de vue et il m’a répondu : « Je vais voir les images et si je constate la faute, je vous accorderai deux penaltys en seconde période. » » Résultat final : 0-1 grâce à un but inscrit sur penalty.
Milieux
Thorgan Hazard
Un doublé pour lui. Sauf que quand Eden marque, c’est en général pour faire gagner son équipe. Voilà toute la différence avec le frangin.
Frenkie de Jong
Quelle classe. Tout simplement l’un des jeunes les plus prometteurs de la planète. Normal que Pep Guardiola soit tombé amoureux.
Valentino Lazaro
Un peu plus, et l’Irlande du Nord prenait son premier point dans la compétition. Mais non, le milieu avait envie qu’elle termine fanny. Alors, il a marqué sur penalty. À la 93e minute. Méchant garçon.
Attaquants
James Forrest
Petit doublé pour l’attaquant écossais face à l’Albanie. Et en douze minutes chrono, s’il vous plaît. Sans oublier le triplé qui va bien quelques jours plus tard devant Israël.
Haris Seferović
Le voilà, le tombeur du Plat Pays. Menant 2-0, les Belges n’ont pas vu venir Seferović et sa bande. Le premier s’est offert un triplé, la seconde une victoire de prestige.
Yura Movsisyan
OK, ce n’était « que » Gibraltar en face. Sauf qu’un quadruplé reste un quadruplé. Les trois derniers pions ? 48e, 52e, 54e. Boom.
Remplaçants
Roberto Mancini
Il n’a peut-être pas réussi à qualifier son équipe pour le Final Four, ni à ramener trois points du Portugal, mais la Nazionale commence à avoir de la gueule. Et le coach n’y est pas pour rien.
Hugo Lloris
Le seul champion du monde à avoir fait honneur à son statut. Avec un record en prime.
Van Dijk
Un pion dans le temps additionnel qui met ces mêmes champions en titre à la porte. Tout simplement.
Donis Avdijaj
Petit doublé pour l’attaquant kosovar face à Malte. Et en deux minutes chrono, s’il vous plaît. Sans oublier le triplé qui va bien de son partenaire Zeneli quelques jours plus tard devant l’Azerbaïdjan.
Harry Kane
« Le meilleur buteur du monde », selon Gareth Southgate. Celui qui a donné le droit à un Final Four aux Three Lions, pour le reste des Anglais. Une passe décisive et une vingtième réalisation (en 35 sélections) face aux Croates.
Ilija Nestorovski
Trois goals en deux matchs. Ou en quatre jours, c’est selon.
Par Florian Cadu