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L’équipe type des cracks jamais champions

Par Christophe Gleizes
L’équipe type des cracks jamais champions

En championnat, c'est l'année ou jamais pour Steven Gerrard et Liverpool. À moins que le capitaine des Reds ne souhaite imiter ses illustres prédécesseurs qui, comme lui, n'ont jamais remporté de titre national au plus haut niveau. Tous avaient du talent pourtant. C'est ballot.

Andreas Kopke :

Andreas, c’est l’assurance de la rigueur allemande dans les buts. Sélectionné à 59 reprises avec la Mannschaft, il en a profité pour rafler une Coupe du monde en 1990 et surtout un Euro six ans plus tard en tant que titulaire. Passé par Frankfort, Nuremberg et Marseille, il a été élu footballeur allemand de l’année en 1993 et meilleur gardien du monde en 1996. Mais n’a jamais rien gagné d’autre.


Défenseurs

Jamie Carragher :

À l’image de son ancien capitaine, Jamie a fait une année à cinq trophées en 2001 et a surtout remporté la Ligue des champions en 2005. Pas mal du tout. Dur sur l’homme, sélectionné à 38 reprises chez les Three Lions, il lui manquera toujours un titre de champion d’Angleterre. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.

Ledley King :

Elle est là la caution physique de l’équipe. Beau bébé de 1m88 sélectionné à 21 reprises, l’emblématique défenseur de Tottenham a connu son apogée en 2008, en remportant la coupe de la League anglaise. C’est pas l’Everest, mais c’est un début.

Philippe Mexès :

Une Coupe de France avec Auxerre, deux Coupes d’Italie avec la Roma, une Coupe des confédérations avec la France… Et une longue errance en championnat, aujourd’hui ponctuée de relances foireuses à l’AC Milan. N’en jetez plus, la coupe est pleine.

Joan Capdevilla :

Champion du monde et champion d’Europe avec l’Espagne, forcément, ça en impose. Même si en club, c’est assez limité : sept saisons au Deportivo, quatre saisons à Villarreal, un exil à Benfica avant un retour aux sources à l’Espanyol Barcelone. Pour une petite coupe d’Espagne en 2002. C’est pas très flashy, mais c’est du solide.


Milieux

Stanley Matthews :

Ailier gauche de grande qualité, « the Wizard of the dribble » a été le premier Ballon d’or de l’histoire. Comme quoi, on peut gagner la plus belle récompense individuelle en ne remportant qu’une Coupe d’Angleterre en 15 saisons avec Blackpool.

Daniele De Rossi :

Tout presque pareil que Francesco Totti, sauf que Daniele De Rossi ne jouait pas en 2001, quand Il Capitano a conquis son seul et unique titre en club. Reste quand même la Coupe du monde en 2006, deux coupes nationales et 93 sélections en équipe d’Italie.

Gaizka Mendieta :

Nommé deux fois meilleur milieu de terrain de l’année par l’UEFA et double finaliste de la Ligue des champions avec Valence. Son plus grand fait de gloire reste néanmoins son transfert raté de 48 millions d’euros à la Lazio, pour 27 matchs joués. Ou cette volée contre le Barça, au choix.

Matt Le Tissier :

Un mec surnommé « The God », capable de planter 200 buts pour Southampton toutes compétitions confondues, et prêt à sacrifier sa carrière par amour et fidélité mérite forcément une place de titulaire. Même si l’Angleterre, qui lui a accordé huit sélections, ne lui a jamais fait d’honneurs.


Attaquants

Antonio Di Natale :

Double meilleur buteur du championnat d’Italie en 2010 et 2011. Plus de 200 buts en dix saisons avec l’Udinese. Pour zéro titre dans la besace. Toto, un homme de sacrifice.

Rudi Völler :

Cadre de la sélection allemande championne du monde en 1990, puis fer de lance de l’OM en 1993 lors du sacre en Ligue des champions, le « renard des surfaces » n’aura jamais gagné un championnat, déclassé en raison du scandale OM/VA.


Remplaçants

Pepe Reina :

Comme quoi, on peut être passé par Barcelone, Villarreal, Liverpool et Naples, et n’avoir jamais triomphé en championnat. Pepe se satisfera quand même d’une Coupe du monde, de deux Euros, d’une Supercoupe d’Europe et de quelques coupes nationales glanées ici et là.

Roque Junior :

Une Coupe du monde, une Coupe des confédérations, une Ligue des champions et une Copa Libertadores. Pas mal du tout, le Roque, même s’il n’aura jamais été champion en Europe, que ce soit au Milan AC, au Bayer Leverkusen, à Duisbourg ou à Leeds United. Au Brésil, il a cependant réussi à arracher un championnat de l’État de São Paulo, en 1996. Un cas litigieux qui le force à squatter le banc.

Osvaldo Ardiles :

Milieu de terrain relayeur très efficace, il remporte le Mundial 1978 avec l’Argentine, puis la Coupe de l’UEFA 1984 avec Tottenham. Joueur adoré des supporters anglais, et légende vivante de la Premier League, il est cependant prêté au PSG en 1982 quand éclate le conflit des Malouines.

Bernard Genghini :

Elle est là la French Touch. Membre éminent du fameux « carré magique » lors de l’Euro 84, Bernard a traîné sa moustache dans les plus grands clubs français : Sochaux, Saint-Étienne, Monaco, Marseille et Bordeaux. Pour trois titres de vice-champion de France et une coupe nationale avec Monaco.

Bernd Schneider :

Talentueux pilier du « Bayer Neverkusen » de 1999 à 2009, le Brésilien blanc n’a forcément rien gagné. L’année 2002 fut la plus cruelle pour lui avec trois défaites, en finale de Coupe du monde, en finale de Ligue des champions et en finale de la Coupe d’Allemagne. Joli triptyque.

Jay-Jay Okocha :

De Francfort à Bolton, de Fenerbahçe au PSG, Jay-Jay a suivi en club un chemin indigne de son talent, marqué par la lose et les déceptions. Heureusement, en sélection, il repart avec une CAN en 1994 et la médaille d’or des JO en 1996. Le temps passe, le souvenir reste.

Mustapha Dahleb :

Élu meilleur joueur algérien de tous les temps en 2001, et meneur de génie du PSG des années 80, Mustapha Dahleb a tiré sa révérence en repartant avec deux Coupes de France. Trop peu.

Tore André Flo :

Bien sûr, on aurait pu prendre Robbie Fowler, Fernando Torres, Emmanuel Adebayor ou Klaas Jan Huntelaar… Mais Tore André Flo, il faut le dire, c’est encore plus beau.


Par Christophe Gleizes

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