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L’équipe type des clowns
Comme les footballeurs, les clowns marquent les esprits. En bien ou en mal, avec leurs qualités et leurs défauts. À l'occasion de la sortie en salle du remake de Ça – Il est revenu, adapté du roman de Stephen King, voici l'équipe type des clowns. Garantie sans joueur du RC Lens.
Coluche
S’il faut être drôle et avoir le nez rouge pour être un clown, alors Coluche mérite le titre. Et les gants, puisque Michel Colucci a joué « dix minutes goal, et je me suis barré quand ils m’ont donné la balle ». Non, Coluche n’aimait pas le foot. Au point d’y jouer avec les mains.
Défenseurs
Achille Zavatta
Capable de dépassement de fonction pour tirer du côté de l’acrobatie, du domptage ou de la musique, amoureux de Paris et des femmes, issu d’une illustre lignée et désormais nom générique pas toujours gage de qualité : Achille Zavatta est synonyme de latéral brésilien.
Der Clown
« Max Zander se jure de lutter toute sa vie contre le crime et le terrorisme. (…) Pour défendre le droit et la justice, il décide de mourir et de renaître comme un fantôme : le Clown est né. Max Zander est le Clown ! » Allemand, fantôme et clown ? Stoppeur à Arsenal.
Clown Joey
Taulier parmi les tauliers, Joseph Grimaldi a défini le clown moderne dès le début du XIXe siècle avec son personnage de clown Joey. Anglais, mais inspiré par la mise en scène italienne, la légende joue forcément au poste de défenseur central.
Tommy the Clown
Tommy, c’est ce mec au passé de lascar devenu clown pour les enfants des ghettos de Los Angeles. Un gangster qui se prend pour un clown, soit l’exact opposé d’un mec qui joue au PSG, quelque part dans le couloir gauche. Et si Tommy a été la star de Rize, les centres du Parisien, eux, ne redescendent jamais.
Milieux
Krusty
Herschel Schmoeckel Pinchas Yerucham Krustofski, ou plus simplement Krusty, a un gros potentiel, mais sa tendance dépressive le mine, au point de se retirer régulièrement du showbiz. Clairement, Krusty a quelque chose en lui de Kévin Anin. Un milieu relayeur aux trois tétons.
Chocolat
Un clown repéré pour sa force physique hors du commun, recruté pour pas cher par le Nouveau Cirque, prêt à se prendre des baffes dans ses numéros avec Footit et finalement confronté à un racisme latent. Willy Sagnol aurait adoré faire de Chocolat son numéro 6.
Ronald McDonald
Ronald McDonald est de loin le clown le plus connu d’une planète qui aime les plaisirs lourds comme une mine à trente mètres, et furtifs comme une passe millimétrée. Perçu comme un dieu maléfique par certains, apprécié pour sa valeur sûre par d’autres, Ronald est le double des plus grands 10 du football. De Zidane à Gignac.
Attaquants
Joker
Pas de stratégie planifiée, pas d’objectif précis, juste l’envie de tout faire péter sans jamais trop se prendre au sérieux : le Joker, cet enfant perdu, est évidemment un ailier explosif.
John Wayne Gacy Jr
Comme John Wayne, il dégaine à tout-va. Comme Jr, c’est un tueur. Celui qui se déguisait en clown pour les enfants des hôpitaux et exposait ses portraits peints en prison chiffre 33 victimes sur sa carrière. Un redoutable finisseur en série.
Oleg Popov
À l’instar de Blokhine, le plus vieux clown du monde en exercice au moment de son décès, en 2016, se prénommait Oleg. À l’instar d’un ailier, le « clown du soleil » excellait comme équilibriste. Et à l’instar de ses compatriotes soviétiques, le « Charlie Chaplin de l’URSS » avait l’obligation de jouer à gauche.
Remplaçants
Twisty
Intermittent des saisons 4 et 7 de l’American Horror Show, Twisty se fait remarquer en plantant à chacune de ses apparitions. Un supersub.
Bozo le clown
Bob Bell, au civil, a connu la gloire dans les années 1960 avec le développement de la télévision. Aujourd’hui, c’est un ancien que tout le monde respecte pour ses performances passées, mais que plus personne ne veut voir jouer.
Ça
Lui, c’est le mec sans nom, numéro 33 dans le dos. Le mec qui traîne dans les arcanes du club, que personne ne connaît vraiment, mais qui marque les esprits lorsqu’on le voit pour la première fois. Souvent parce qu’on n’a pas envie de le recroiser.
<i>Les clowns tueurs venus d'ailleurs</i>
Un nanard devenu mythique, à l’image du recrutement parisien sous Alain Roche. Soit des mecs dont tout le monde se souvient, alors qu’ils n’ont jamais joué correctement.
Le mime Marceau
Forcément, à faire semblant de jouer, on finit sur le banc.
Par Eric Carpentier