- Élections présidentielles aux États-Unis
L’équipe type des Clinton
Dans quelques heures, les États-Unis connaîtront leur nouveau président. Hillary Clinton peut aussi compter sur un sacré clan Clinton dans le monde du football.
Clinton Irwin
Greensboro, Capital City, Charlotte, Denver et désormais le Toronto : le portier de vingt-sept ans a déjà fait un joli tour des États-Unis depuis le début de sa carrière. Le candidat du peuple, assurément.
Défenseurs
Jason Clinton Moore
Ce Jamaïcain de vingt-six ans évolue en défense chez les Arnett Gardens. Il a marqué six buts depuis son arrivée au club, en 2011. Et si on tape son nom dans Google, on tombe sur la photo d’un mec en Floride visiblement récidiviste et arrêté entre autres pour violence, vol et drogue. Un mauvais homonyme qui peut vous plomber une campagne présidentielle.
Kyle Clinton
Le premier Kyle Clinton a vingt-neuf ans, est américain et jouait jusqu’en 2014 aux Tampa Bay Rowdies. Le second Kyle Clinton a dix-neuf ans, est anglais et évolue à Hayes & Yeading FC, en North Conference. Des homonymes pour semer le trouble chez les électeurs et accumuler plus de votes ? Belle technique, mais déjà brevetée par les Bush.
Clinton Bejarano Nolasco
Amaury Nolasco a joué le célèbre rôle de Fernando Sucre dans Prison Break. Pour sa reconversion, il a donc choisi de se faire appeler Clinton Nolasco, et d’aller jouer au foot en deuxième division péruvienne. Mais c’est bon, on t’a grillé, Amaury.
Carl Klinton
Le seul Clinton avec un K. Un agent secret qui provient certainement d’un monde parallèle dans lequel gravitent Jak Chirak, Nikolas Sarcozy, Angela Mercel, Silvio Berluskoni et David Kameron.
Milieux
Clinton Mola
Il n’a que quinze ans, mais il a déjà tout compris à la politique. Le jeune milieu de terrain a en effet décidé de rejoindre Chelsea. Un choix tout sauf anodin. Car quand on s’appelle Chelsea Clinton, on est promis à un bel avenir.
Clinton Mata
En soixante apparitions en première division belge avec le Sporting Charleroi, l’international angolais, à mi-chemin entre Hillary et Juan, n’a jamais trouvé le chemin des filets. Du coup, forcément, personne n’a jamais voté pour lui pour élire le but de la semaine.
Leon Clinton
Le 12 juillet 2016, ce gamin de dix-huit ans assiste depuis le banc de touche au plus grand exploit de l’histoire d’un club de Gibraltar : une victoire 1-0 en tour préliminaire de C1 contre le Celtic. Et on le sait, ce sont souvent ces moments de grâce qui font naître des vocations de futur président dans la tête des enfants.
Clinton Ng
La mauvaise contrefaçon de Clinton Njie. Un peu comme si demain, une Hy-Lari Clinton se lançait en campagne pour les élections présidentielles. Fiasco assuré.
Attaquants
Clinton Morrison
De 1998 à aujourd’hui, il est passé par onze clubs, avec ses heures de gloire à Crystal Palace, où il s’est finalement engueulé avec son coach, Trevor Francis, avant de filer à Birmingham. Un joueur qui aurait vraiment pu percer, mais qui se retrouve aujourd’hui en North Conference. L’espoir déchu. Michel Noir.
Clinton N'Jie
Ancien du centre de formation de l’OL, le candidat N’Jie est parti faire campagne à Londres, avant de vite rentrer en France. Indésirable dans son fief lyonnais, il tente de relancer sa carrière politique à Marseille. Où il n’est pas franchement favori des sondages.
Remplaçants
Clinton Larsen
Ancien joueur des Manning Rangers et des Orlando Pirates, il compte aussi deux capes en équipe nationale d’Afrique du Sud. Aujourd’hui entraîneur, il guide le Bloemfontein Celtic, club de D1 sud-africaine. Un homme fidèle à son pays, en somme. L’autre candidat du peuple, assurément.
Par Éric Maggiori