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L’équipe type des canteranos de Liga
Dans un championnat à trois têtes, où le blé est un privilège rare, de nombreux clubs misent depuis quelques années sur la formation. Et ça marche. Après 16 journées de Liga, voici l'équipe type des joueurs maison. Avec du Messi et du Xavi, forcément.
Iker Casillas
Après un an et demi de purgatoire en Liga, San Iker a retrouvé son trône, son brassard et sa suerte légendaire. Plus que sa baraka, le capitaine de toujours du Real Madrid a renoué avec un niveau interstellaire. Du coup, fini les sorties hasardeuses, bonjour les réflexes de cyborg. Auréole pour lui.
Défenseurs
Daniel Carvajal
Malgré sa dégaine de hipster, Dani est un petit taureau tout en grinta. Plus rapide sur son aile droite que sur son fixie, le produit de la Fabrica enchaîne les prestations de haut vol, aussi bien offensivement que défensivement. Le Michel Salgado 2.0.
Carlos Gurpegui
Le papi de cette équipe fabrication maison. Capitaine de l’Athletic Bilbao, Gurpegui est un inamovible de la charnière basque – il peut également évoluer en sentinelle. À 34 ans, il devance toujours dans la hiérarchie de Valverde le néo-international Mikel San José. En revanche, personne ne sait s’il est dopé (cf. le caso Gurpegui).
Marc Bartra
Pas souvent titulaire, mais jamais mauvais, Marc Batra devrait songer à se taper Shakira… Trop tendre depuis ses débuts avec le Barça, l’homme aux yeux de loup – Jesús Navas n’a pas le monopole – est monté d’un cran cette saison. A contrario de Lucho, Vicente del Bosque ne l’a, lui, pas oublié.
José Gaya
Jordi Alba, Bernat, et désormais José Gaya. La cantera du FC Valence est la meilleure fabrique mondiale de latéraux gauches. Comme ses deux prédécesseurs, le minot de Mestalla est une mobylette qui a déjà fini son rodage. Avec l’arrivée du richissime Lim, les Chés pourraient même le couver encore quelques saisons.
Milieux
Bruno
La trentaine sied à souhait au capitaine de Villarreal. Toujours au gouvernail du sous-marin jaune, il navigue en fin connaisseur des courants de Liga. Si la bande à Marcelino truste la sixième place, elle le doit tout autant à ses flèches offensives qu’à son daron du milieu.
Koke
Une baisse de régime ? Le bambin de l’Atlético de Madrid – qu’il a intégré à l’âge de six ans – n’en connaît même pas la définition. Toujours aussi chien dans l’entrejeu, toujours aussi précis et tranchant sur phases arrêtées, Koke Resurrección en est déjà à huit caviars depuis août – 15, toutes compétitions confondues. Un goujat communiste.
Xavi
Une retraite dorée chez l’oncle Sam ? Que nenni. Xavi est l’homme d’un blason. Par manque de cojones de Luis Enrique ou par son simple talent, il s’est de nouveau imposé comme un indispensable du puzzle blaugrana. À bientôt 35 ans, Xavi est encore meilleur qu’un vieux Saint-Émilion.
Attaquants
José Antonio Reyes
Une seconde jeunesse pour le local de l’étape. Sévillan de naissance, José Antonio Reyes redevient un pion qui compte chez les Palanganas. Pas avare en effort, de nouveau doté de jambes de fuego, il est à l’image de la bande à Emery : séduisant.
Messi
Un adieu à Zarra, 15 banderilles, 8 passes décisives, et il y en a qui sont toujours présents pour nous répéter que la Pulga est finie. Sacré Tomas Roncero…
Paco Alcácer
Negredo ou pas, le goleador de Valence, c’est Paco. Le Morientes 2.0 de l’Espagne en jette dans cette version ché à la sauce de Singapour. Auteur de 11 pions depuis le début de saison, il est la garantie locale de l’attaque de Mestalla. Dans ses cieux, le paternel doit être fier du fiston.
Par Robin Delorme