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L’équipe type des boulets du premier tour

Par Alexandre Doskov et Antoine Donnarieix
L’équipe type des boulets du premier tour

Il y a les joueurs qui ont illuminé le premier tour du Mondial. Et de l'autre côté de la galerie de portraits, ceux qui ont tout raté ou presque. Fautes idiotes, tentatives ratées, gestes absurdes, ces gars-là ont fait tout ce qu'il ne fallait pas faire. Et ça vaut bien un hommage.

David de Gea

Au moment où Khalid Boutaïb ouvre son pied pour tromper David de Gea après être parti seul en contre comme une balle, les statisticiens secouent la tête, désespérés. L’Espagne est en train de disputer son troisième match, vient d’encaisser son quatrième but de la compétition, et son gardien n’a toujours pas effectué le moindre arrêt. À la fin de la rencontre, De Gea a beau avoir réussi un arrêt, il a également pris un deuxième but. Un arrêt en six frappes cadrées subies lors de la phase de poules, pas mal pour un type que le Real veut recruter pour 75 millions.


Défenseurs

Sergei Ignashevich

Tout partait d’une bonne intention. Pour leur dernier match de poule, Russes et Uruguayens s’affrontent pour la première place du groupe A et les Sud-Américains récupèrent un coup franc à l’entrée de la surface dès la dixième minute. Luis Suárez s’apprête à le frapper, et le vétéran russe Sergueï Ignachevich – 38 ans, bientôt 39 – trouve qu’il y a beaucoup trop de monde dans le mur, ce qui pourrait gêner son gardien. Il se lance donc dans un grand ménage de printemps en repoussant Cavani et Cáceres comme un buffle. Ce qui ne sert à rien à part à mettre la pagaille, et à dégager la voie pour que Suárez ouvre le score.

Milad Mohammadi

Une bonne touche bien placée peut facilement devenir un ballon dangereux dans la surface, à condition de savoir lancer le ballon assez loin. Et comme tout le monde n’a pas la force d’Aron Gunnarsson, il faut parfois être inventif. C’est ce qu’a tenté de faire Milad Mohammadi, le défenseur de l’Iran, alors que son équipe était menée 1-0 contre l’Espagne, qu’il restait 15 secondes à jouer, et que la touche était vraiment bien placée. Une galipette ratée plus tard, il devenait un sujet de moqueries dans le monde entier et l’Iran prenait la porte.

Mats Hummels

Champion du monde en 2014, le défenseur central de la Nationalmannschaft devait être une des grandes références défensives de ce Mondial. Au lieu de ça, le beau Mats s’est pris un carton jaune contre le Mexique, a passé son tour pour la victoire allemande contre la Suède et son coup de tête contre la Corée sur un caviar de Mesut Özil aurait pu sortir son équipe du bourbier. Mais non. Gut gespielt, Mats !

Yassine Meriah

Si la Tunisie n’avait plus aucun espoir de qualification en huitièmes de finale pour son dernier match contre le Panama, c’est en grande partie à cause de cet homme. La raison ? Ce corner dans les arrêts de jeu contre l’Angleterre, où il laisse s’échapper Harry Kane de son marquage. Une riche idée, surtout quand on sait que Kane avait déjà marqué un premier but sur corner en première période. Voilà un Aigle de Carthage à la vue proche de celle de la taupe.


Milieux

Carlos Sánchez

La Colombie est un sérieux outsider, et partait évidemment favorite lors de son premier match contre le Japon. Mais ce constat est valable quand les Colombiens jouent à onze, comme une équipe de football normale. Et Carlos Sánchez a décidé de pimenter un peu les choses en arrêtant un ballon de la main dans sa surface au bout de trois minutes de jeu. Résultat des courses : carton rouge, penalty, et but pour les Japonais qui l’emporteront finalement 2-1. Heureusement pour la Colombie, Sánchez est resté sage contre le Sénégal.

Aziz Bouhaddouz

La Coupe du monde a été compliquée pour les Marocains, et les ennuis ont commencé dès le premier match, face à l’Iran. Une rencontre longue et fastidieuse qui aurait dû se conclure par un triste 0-0, si Aziz Bouhaddouz n’avait pas marqué une tête contre son camp à la dernière minute des arrêts de jeu, à la suite d’un corner iranien. Le joueur est sorti du terrain en pleurs, escorté par ses coéquipiers, et a ensuite déclaré : « Je suis un idiot. » Non, juste un très gros poissard.

Javier Mascherano

À 34 ans, El Jefecito porte de plus en plus mal son surnom. Titulaire trois fois en trois rencontres, l’ex-Barcelonais semble à bout de souffle. De quoi ralentir le jeu de son équipe et perdre son sang-froid, comme en témoigne son penalty bête concédé face au Nigeria. Placé dans un poste qu’il n’occupe plus régulièrement depuis l’année 2014, Masche sera tout de même en huitièmes de finale. Un miracle, un vrai.

Thomas Müller

Avant de démarrer ce Mondial, Müller en était à dix buts marqués en dix rencontres, et donc à seulement six unités de rejoindre son compatriote Miroslav Klose en tant que meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde. Résultat ? Avec trois rencontres supplémentaires, le Bavarois est resté muet. Mais ce n’est pas tout, puisque le joueur de 28 ans s’est fait progressivement sortir du onze de Joachim Löw. Et après la Coupe du monde, Leroy Sané devrait toquer à la porte…


Attaquants

Robert Lewandowski

Ah ça, pour critiquer ses coéquipiers et parler du manque de « qualités technique » au sein de son équipe, il y a du monde. Mais quand il s’agit de marquer au moins un but pour justifier son statut de star, c’est plus compliqué. Fantomatique contre le Sénégal, sans réussite contre la Colombie et maladroit face au Japon. Allez Robert, on attend ta nouvelle thèse à venir : RL9, le chemin de la maison.

Odion Ighalo

3. Soit le nombre de situations chaudes où le buteur de Watford aurait dû tuer le suspense contre l’Argentine, et envoyer le Nigeria en huitièmes de finale contre la France. Hélas pour les Super Eagles, la passion d’Ighalo pour manger les feuilles de match s’est avérée très productive.


Remplaçants

Joachim Löw

Aimé Jacquet avait quitté l’équipe de France au sommet, en 1998. Idem pour Marcello Lippi, en 2006. Après 2014, Löw avait encore faim de trophées. Mais visiblement, il n’y avait plus rien dans le frigo…

Yussuf Poulsen

Deux cartons jaunes pour deux penaltys provoqués contre son équipe. Heureusement que le Danois était suspendu contre les Bleus, car sinon, cet horrible 0-0 pouvait être mis en péril. Faut pas déconner, hein.

M’Baye Niang

Deux cartons jaunes reçus en trois rencontres. M’Baye Niang pourrait être suspendu pour les huitièmes de finale si le Sénégal était qualifié. Mais pour un nombre d’avertissements supérieurs au Japon – à savoir 6 contre 4 –, les Lions de la Téranga sont éliminés par manque de fair-play. Oui, il y a de quoi avoir les boules.

Willy Caballero

Parce que ça.

Zlatan Ibrahimović

Qui continue son spectacle de grand guignol, et qui a déclaré sur la chaîne ESPN en parlant de l’équipe de Suède : « Je pense que j’aurais pu faire bien mieux qu’eux. » Est-ce qu’un jour il se contentera de regarder les gens jouer sans commenter ?


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