- Journée mondiale de la vue
L’équipe type des bigleux
Aujourd'hui, c'est la journée mondiale pour la vue. Et les joueurs de foot, comme tout le monde, ont aussi leurs problèmes ophtalmiques. Voilà le 4–3–3 des mecs qui ne voient pas de près, de loin ou pas du tout.
David de Gea
À ses débuts à Manchester, de nombreux supporters se sont demandé s’il n’avait pas un problème aux yeux. À raison. Chez les Colchoneros, le gardien espagnol jouait avec des lentilles. Et puis, il a craqué pour l’opération au laser. Aujourd’hui, vous en conviendrez, c’est tout de même un peu mieux.
Défenseurs
Jean-Christophe Thouvenel
Mulet, moustache couleur platine, l’ancien latéral droit de Bordeaux a longtemps posé avec des lunettes sur les photos officielles. Un combo gagnant. Sans aucun doute.
Maurice Renier
Ce défenseur belge est le sosie officiel de Craig Feldspar dans Malcolm. Et forcément, sans les verres, ça ne marche pas aussi bien.
Rinus Israël
À une époque où les lentilles n’étaient pas encore vraiment démocratisées, de nombreux joueurs n’hésitaient pas à sortir leur monture sur le terrain. Oui, avec l’élastique qui passe derrière la tête.
Lionel Carole
En 2000, ce latéral gauche se prend un ballon en pleine gueule. Il perd la quasi-totalité de l’usage de son œil droit. Un médecin lui propose alors des lunettes à la « Edgar Davids ». Chose qu’il accepte jusqu’en 2010, mais aujourd’hui, il les a quittées et ne joue que d’un œil. Et à ce que l’on en dit, c’est toujours mieux qu’Andy.
Milieux
Paul Scholes
Pas grand monde ne le sait, mais Paul Scholes a longtemps joué en voyant flou, la faute à une veine bloquée derrière son œil droit : « Lors d’un match contre Birmingham, le ballon arrive vers moi, mais j’en vois trois ou quatre », a-t-il révélé au Guardian en 2007. Fellaini, Carrick et Schweinsteiger n’ont plus aucune excuse.
Jef Jurion
Le double Soulier d’or 1957 et 1962 du championnat belge a également trempé dans une affaire de match truqué. Homme à lunettes, homme avec quelque chose derrière la tête.
Edgar Davids
Le capitaine de l’équipe. Le seul ayant réussi à avoir du style et de l’influence avec une paire de lunettes. Chapeau.
Attaquants
Frédéric Villeroux
Le Messi du cécifoot. Durant sa carrière, il est resté à une moyenne de 2,5 buts par match. Et c’est en toute logique qu’il obtient une place de choix dans ce onze.
Carlos Bianchi
5/10 à l’œil gauche, 8/10 au droit, 64 buts en 74 matchs au PSG. C’est tout pour lui.
Mario Balotelli
On lui a souvent reproché son arrogance, son insolence, son impuissance, mais à Manchester City, Mario a dû faire face à une lourde myopie. Why always him ?
Remplaçants
Arsène Wenger :
Trench coat et fines lunettes. En fait, le Français (époque Monaco) a tout appris à José Mourinho.
Bernard Reyt
Un gardien qui a longtemps dû régler ses soucis de Reytine.
René Fioroni
Raie sur le côté, grosses rouflaquettes, verres fumés… Ou quand le look d’acteur porno faisait encore l’unanimité.
Lakhdar Belloumi
L’inventeur de la passe à l’aveugle n’avait pas de problèmes de vue. Il aimait simplement se mettre en difficulté tout seul.
Ibrahima Bakayoko
Sinon, comment peut-on expliquer ça ?
Par Ugo Bocchi