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L’équipe type des absents du Mondial 2018
Ils sont des cadors dans leur club respectif, mais l'été prochain, le gratin du football mondial se réunira sans eux. Voici l'équipe type des absents du Mondial et son armada offensive effrayante.
Jan Oblak
Cinq clean sheets réalisés par le portier n’auront pas suffi à la Slovénie, qui échoue à trois points des barrages. Oblak devra encore patienter avant de disputer une grande compétition internationale.
Défenseurs
Antonio Valencia
En position idéale à cinq journées de la fin, l’Équateur s’est cassé les dents sur les dernières haies des éliminatoires. Valencia peut retourner à Manchester balancer ses missiles.
Gary Medel
Sans son physique de talonneur, ses tacles virils et sa rage de vaincre, le Mondial n’aura pas la même saveur épicée. Le plus triste, c’est que le trentenaire ne reverra sûrement jamais une phase finale de Coupe du monde. Tu vas nous manquer, le Pitbull.
Virgil van Dijk
Zut ! Southampton ne pourra pas capitaliser sur les performances en mondovision de son défenseur pour faire monter les enchères l’été prochain. De fait, le Néerlandais partira pour « seulement » 150 millions de pounds à Liverpool en juillet 2018.
David Alaba
Avec des pieds carrés autour de lui, David ne peut pas toujours gagner contre Goliath.
Milieux
Arturo Vidal
À l’instar de Gary Medel, il symbolise cette génération chilienne dorée qui contemple sûrement ses plus belles heures dans le rétroviseur. D’ailleurs, le Rey Arturo a même suggéré sur les réseaux sociaux qu’il pourrait mettre un terme à sa carrière internationale.
Marek Hamšík
L’Iroquois a passé la journée de lundi à se ronger les phalanges dans l’attente du dénouement des autres groupes de la zone Europe, mais finalement, la Slovaquie est le cocu de l’histoire en terminant neuvième des meilleurs deuxièmes. Rageant.
Aaron Ramsey
Privé de ses compères Gareth Bale et Joe Allen – blessé en cours de match –, le Gallois ne pouvait pas tout assumer lors du rendez-vous crucial face à l’Irlande. Restent ces frissons :
Attaquants
Gareth Bale
Avant le match face à la Géorgie le week-end dernier, les Dragons n’avaient pas gagné un match officiel sans lui depuis 2013. Ses absences face à la Serbie, puis l’Irlande, ont coûté la qualification au pays de Galles.
Edin Džeko
En feu à la Roma, le buteur est resté muet lors du choc face à la Belgique qui aurait pu envoyer sa sélection en barrages. Au lieu de ça, le ticket de barragiste est attribué à la Grèce de son pote Kostas Manolas.
Alexis Sánchez
En rentrant à Arsenal, il dira bonjour à tout le monde sauf à David Ospina. Peut-être même qu’il lui fera la gueule toute la saison. Et on le comprend au vu de la détente du gardien colombien sur le coup franc péruvien qui condamne le Chili.
Remplaçants
Arjen Robben
96 sélections, 37 buts, 1189 crochets intérieurs, une scène d’amour sans préliminaire avec Iker Casillas, un face-à-face raté en finale du Mondial 2010. Clap de fin pour la légende Robben sous le maillot de la Hollande. Avec une dernière sucrerie au générique :
Henrikh Mkhitaryan
C’est l’histoire de l’élève modèle qui doit rester cloîtré à la maison à chaque fête de fin d’année. Injuste, cruel même. Et comme l’Arménie n’est pas près de recevoir le Mondial…
Michael Bradley
Pour la première fois depuis 1986, les USA ne seront pas au rendez-vous planétaire. La faute à une défaite surprise contre Trinité-et-Tobago lors de la dernière journée. Christian Pulisic, lui, en verra d’autres, des Coupes du monde, mais sûrement pas le plus joli crâne chauve du foot mondial. Et c’est triste.
Sofiane Feghouli
Voyons le bon côté des choses, libre l’été prochain, l’ancien Grenoblois aura tout le loisir de faire bronzette à Izmir avec Bafé Gomis, son coéquipier à Galatasaray.
Pierre-Emerick Aubameyang
Entre la déception des qualifications du Mondial et la CAN ratée à la maison, 2017 laissera un goût amer pour les Panthères emmenées par Aubam’. Et ce n’est pas seulement une histoire de jus d’orange…
Karim Benzema
Un « choix sportif ».
Par Florian Lefèvre