- Dix ans de Prison Break
- Équipe type
L’équipe type de Prison Break
Regarder M6 le jeudi soir n'a pas toujours été synonyme de clubs français désossés en Ligue Europa avec Denis Balbir aux commentaires. Il y a dix ans débarquait Prison Break et au moins deux saisons de plaisir entre coups fourrés, suspense et plan d'évasion gravé dans la peau. La cour de Fox River s'organise en 4-4-2.
Alexander Mahone
Perspicace, l’agent du FBI mène la chasse à l’homme derrière les huit fugitifs. De loin la meilleure recrue de la saison 2. Au vrai, le seul Q.I. football capable de lire le jeu de Scofield. Sous sa surface de réparation, un démon nommé Oscar Shales.
Défenseurs
Paul Kellerman
Ses interventions sont propres comme son costard. Manipulateur et sans scrupule, l’agent Kellerman reste serein jusque dans le couloir de la mort : « … Et l’honneur suprême était de sourire devant la salve. »
Brad Bellick
Call-girls, violence, pots de vin… Comme dirait son collègue Geary, le capitaine de la prison de Fox River est aussi droit qu’une scoliose. Derrière cette image du stoppeur dur au mal se cache un quadra frustré qui vit encore chez maman. Fidèle à son club de toujours.
Lincoln Burrows
Aussi bourrin que Bellick au premier abord, « Linc » révèle la finesse de son jeu sur le tard. Il a tout sacrifié pour son frère Michael. Pour finir par se retrouver dans le viseur de la commission de discipline à cause d’un crime qu’il n’a pas commis.
Veronica Donovan
Typiquement le genre de joueur qui compense son manque de moyens techniques par une volonté et une persévérance à toute épreuve. Les supporters apprécient, mais faut laisser faire les meilleurs à un moment.
Milieux
Fernando Sucre
« Tu vois ces mains ? Elles creusent comme des pelles. Tu veux aller en Chine ? Je creuse jusqu’en Chine. Je creuserai comme un putain de blaireau s’il le faut ! » Un ailier qui ne ménage pas ses efforts, assurément.
Sara Tancredi
Sara n’a jamais manqué de rien au centre de formation, si ce n’est du plus important : l’amour de son père. Alors elle a pris son destin en main pour mener une carrière de médecin en prison, loin des ambitions de son gouverneur de paternel. N’hésite pas à donner les clefs du jeu à Michael Scofield.
Michael Scofield
Le maître à jouer de l’équipe. Fin tacticien, « Gueule d’ange » a toujours trois coups d’avance. Et si c’était lui qui avait vraiment initié la mode des tatouages chez les joueurs ?
Benjamin Miles Franklin
Tout est parti en vrille depuis qu’il s’est fait virer de la sélection lors d’un déplacement au Koweït. Un rapatriement forcé qui pousse « C-Note » à prendre la tangente.
Attaquants
John Abruzzi
Des airs de Massimo Ambrosini et une gorge solide pour l’un des parrains de la mafia de Chicago. Parvient à retrouver rapidement sa famille après l’évasion, mais son obsession de revanche fera capoter un départ qu’il a toujours espéré vers la Sardaigne.
Theodore Bagwell
Violé par son père qui est aussi son oncle, « T-Bag » s’est trouvé une passion pour le tirage de short qui ne plaît pas au reste de l’équipe. Il plante pour le meilleur et surtout pour le pire.
Remplaçants
Henry Pope
Intraitable mais juste, ferme mais droit, le boss de Fox River veut donner une deuxième chance à son effectif. Sauf qu’après une bonne saison, tous les meilleurs se font la malle. C’est l’époque de l’arrêt Bosman qui veut ça.
Charles Patoshik
Le « Disjoncté » porte bien son nom, mais un homme qui veut rejoindre la Hollande est forcément respectable.
David Apolskis
Quand il débarque à Fox River, « l’Acrobate » ramasse la savonnette dans la douche. Taupe du vestiaire, il obtient la pitié de Scofield qui lui dégote un contrat loin de son compagnon de cellule redouté. En 2007, la réalité dépasse la fiction : l’acteur file en prison pour un homicide involontaire au volant de sa voiture une nuit où il avait trop bu.
L.J. Burrows
Trop frêle pour s’imposer en tant que titulaire. Encore un espoir sur qui les responsabilités sont venues trop vite.
William Kim
Le fameux sourire forcé du jour de la présentation devant la presse, « Bill » l’a gardé toute sa carrière. Il l’a prouvé, le supérieur de Kellerman est davantage intéressé par le projet sportif que l’argent, quitte à envoyer valser cinq millions de dollars. Paradoxalement, le coffre fort suivra son corbillard. Ou l’inverse.
Par Florian Lefèvre