- Euro 2024
- Équipe type
L’équipe type de l’Euro 2024
Ils ont fait cet Euro 2024, en bien ou en mal, mais surtout ils n’ont laissé personne indifférent au cours d’un mois de compétition parfois (très) redondant, malgré des stades colorés par les fans venus de l’Europe entière.
Gardien
Giorgi Mamardashvili
Le dernier mur géorgien, pisté par le Bayern Munich à de multiples reprises avant d’exploser aux yeux du continent lors de cet Euro, a empêché en moyenne 4,53 buts par match. Il aura fallu un véritable 49.3 des Espagnols pour le renvoyer dans ses buts avec la balle.
Défenseurs
Samet Akaydin
Le but contre son camp a encore une fois régné en maître sur la compétition et le néo-défenseur de Fenerbahçe n’y a pas échappé, avec une vieille saucisse en retrait qui a mis dans les cordes son portier Altay Bayındır. Il s’est rattrapé face aux Pays-Bas avec un coup de casque rageur, qui a donné l’espoir à toute la nation turque et calmé un temps ses détracteurs.
Manuel Akanji
Ce serait injuste de lui jeter la pierre après son tir au but complètement foiré en quarts de finale, même si c’est devenu une vilaine habitude avec la Suisse. Qui ne s’est pas un jour cassé les dents sur la montagne Akanji ?
William Saliba
Salibaba peut écarter 40 voleurs hors d’une surface pendant plus de 120 minutes.
Andrei Ratiu
Difficile de le louper avec sa teinture bleu électrique qui lui a valu le surnom de « Sonic ». Le latéral droit du Rayo Vallecano, symbole de l’immense diaspora roumaine qui a pris d’assaut les stades outre-Rhin, a déjà sa photo au musée d’art de Munich à la suite de sa célébration extatique sur le golazo de Nicolae Stanciu.
Milieux
Toni Kroos
Pas la meilleure fin possible pour le plus est-allemand des Madrilènes, mais c’est crucial de ne pas banaliser l’exceptionnel.
Vitinha
Plus Vitinha que la musique. Dommage, on lui a mis Cristiano Ronaldo dans les pattes.
Fabián Ruiz
La future recrue du PSG a régné sur la terre du milieu. Le club de la capitale peut légitimement rêver de Ligue des champions la saison prochaine avec un tel atout dans sa manche.
Attaquants
Memphis Depay
C’était la fête de la musique il y a trois semaines et les Ardentes ont pris fin ce dimanche, alors c’est toujours bien de rendre hommage à un rappeur qui – comme Michael Jordan avant lui – a essayé en vain de percer dans un sport qui n’est pas le sien.
Romelu Lukaku
Zéro pointé pour Lukaku qui avait survolé la phase de qualifications avec la Belgique (14 pions). Deux buts refusés face à la Slovaquie pour un orteil ou une oreille, plus ou moins impuissant et loin de ses meilleures années contre la Roumanie, l’Ukraine ou la France. Pas mieux pour symboliser la disette des vrais numéros 9 en Allemagne, à l’heure de la VAR.
Lamine Yamal Nasraoui Ebana
On a rarement vu un gosse mettre des fessées à des adultes, en France c’est même souvent l’inverse. Très peu pour Yamal, qui a joué à Super Smash Bros. Brawl dans la vraie vie, y compris face aux Bleus.
Remplaçants
Gareth Southgate
L’art du moche, la synthèse de l’ennui, le disciple de Didier Deschamps. Mais toujours pas champion d’Europe.
Jan Oblak
Les skieurs slovènes ont atteint la phase à élimination directe dès leur deuxième essai. Et presque éliminé le Portugal. Toujours pas de victoire à l’Euro, mais pas de défaite non plus dans le temps réglementaire. Plus facile quand on a un maçon déguisé en matelassier pour calmer tous les fous du but.
Dominik Szoboszlai
L’homme invisible est à sa place sur le banc. Avec sa chasuble et son chat qui marche sur un clavier pour écrire son patronyme.
Christian Eriksen
Pas d’épopée pour la Danish Dynamite mais un cœur gros comme celui qui bat toujours sous la poitrine de Christian Eriksen.
Arda Guler
Félicitations au Real Madrid pour les cinq prochaines Ligue des champions : Arda, c’est quoi ce poulet ?
Le masque de KM10
Le fautif, c’est lui ! À moins que ?
Par Alexandre Lazar