- Ligue des Champions
- 2011/2012
- Bilan
L’équipe-type de la Ligue des Champions
Certes, l'édition 2011-2012 de la Ligue des Champions est avant tout marquée par des histoires de penalties. Mais ils sont nombreux à s'être fait remarquer, cette saison. De n'importe quelle façon...
Manuel Neuer
C’était déjà le goal de l’équipe-type l’an dernier avec Schalke. Il a peut-être arrêté moins de pénos que Čech, mais il faut se rappeler à quel point il a été impressionnant à Bernabeu au moment de sortir le Real. Avec lui, les cages paraissent soudainement petites, petites…
Défenseurs
Philipp Lahm
Jamais spectaculaire, mais toujours le geste juste. Pour preuve, quand il monte, que ce soit en soutien de Ribéry ou Robben, ces derniers n’hésitent jamais à lâcher la balle, car ils sont certains de la revoir.
David Luiz
LMFAO : « Sorry for party rocking ».
Alessandro Nesta
Pour l’un des premiers matchs de la campagne, c’est lui qui a donné l’espoir à toute la planète football en muselant Messi de la plus belle des manières, à l’intelligence. Visiblement, ce n’était pas au goût du board FIFA puisque, pour les retrouvailles au printemps, un penalty injustifié a été sifflé à son encontre.
Ashley Cole
Les mots-clés « Cheryl » et « fusil à air comprimé » n’apparaissent quasiment plus à côté du nom du latéral gauche, ensevelis sous les prestations avant tout parfaites défensivement. Et puis, visiblement, les bons centres, c’est de plus en plus rares de nos jours.
Milieux
Ramires
Excellent au milieu de terrain, Di Matteo lui a demandé de jouer plus haut, profitant du fait que ce soit l’un des joueurs les plus percutants pour mener des contres. Il ne pensait sûrement pas qu’il était aussi capable de marquer des buts sublimes, comme il le fit au Camp Nou.
Xabi Alonso
Toujours aussi indispensable dans l’entrejeu. Si Madrid est l’équipe qui joue le plus avec les limites du terrain, c’est parce que Benzema et consorts savent qu’ils ont un mec qui ne rate jamais ses ouvertures millimétrées.
Toni Kroos
Le petit chouchou de Jupp Heynckes a tout fait pour justifier son statut. Infatigable dans le travail de sape au milieu, il a fait réaliser aux Bavarois que Schweinsteiger n’était plus irremplaçable. Sorti du onze, Thomas Müller n’a même pas eu à y redire. Sauf en finale, mais c’est une autre histoire…
Franck Ribéry
Il est devenu infernal sur son côté, car réellement imprévisible. Pas seulement à l’aise dans le dribble, il a montré qu’il était capable de faire des centres brossés, des passes dans le bon tempo et même des frappes limpides. Bon après, faut pas lui disputer un coup franc quand il veut tirer…
Attaquants
Lionel Messi
Il a encore mis 14 buts dans cette campagne. Alors oui, il a manqué un penalty contre Chelsea en demies, mais il reste quand même bien au-dessus de tous les autres.
Didier Drogba
Des plongeons, des passements de jambes, des frappes croisées, des « coups de boule à la Basile Boli », des reprises opportunistes, mais surtout, du sang-froid. Frank Lampard et John Terry sont gentils, mais celui qui mérite une statue à Stamford Brigde, c’est Drogbiche.
Remplaçants
Elinton Andrade
Même en volley, ça aurait fait point pour l’adversaire. Bracigliano likes this.
Kaka
Il n’a jamais lâché contre Lyon, le Zénith ou Porto. Si Paris doit en acheter un, c’est peut-être davantage lui que celui du Real.
Kevin-Prince Boateng
Quand il repense à sa volée en quarts de finale, Szczesny fait encore un sursaut en arrière.
Alexis Sanchez
On lui parle encore de sa transversale à l’aller contre Chelsea. On oublie que c’est la première fois qu’il jouait cette compétition. Et il s’en est bien tiré.
Bafétimbi Gomis
Même si c’était contre Zagreb, les quadruplés en Ligue des champions, de nos jours, à part Messi …
Par Mario Durante