- Ligue des champions
- FC Barcelone
- Bandeau de Neymar
L’équipe type 100% Jésus
Neymar l'a montré au monde entier en arborant son fameux bandeau, il est 100% Jésus. Mais si le Christ décidait de réunir les meilleurs joueurs aux patronymes bibliques pour monter une équipe de football, le jeune Brésilien ne serait même pas sélectionné. La preuve.
Landry Bonnefoi
Avant-dernier de Ligue 2 avec La Berrichone de Châteauroux, l’ancien Cannois débarque avec la fameuse réputation d’avoir été doublure de Gianluigi Buffon à la Juventus. Porté aux nues par la presse locale et propulsé titulaire suite à ses premiers entraînements, l’homme n’osera jamais avouer qu’il n’a jamais joué un match sous le maillot bianconero. Ciel, mon Landry !
Défenseurs
Michaël Chrétien
« J’ai un esprit saint dans un corps entre des gros seins. Putain ! Frérot, j’vais pas te faire de dessin. Chicha raisin, j’suis musulman comme Michaël Chrétien. » Mickey, Caillera for life selon La Fouine.
Romuald Marie
Avec le Red Star, Marie a connu l’ascension vers la Ligue 2. Après deux saisons vierges de titres au Poiré-sur-Vie, il a donc eu raison de suivre l’étoile audonienne. Marie est un arrière droit difficile à transpercer, capable également de venir bétonner au centre. Ses belles performances ont accouché d’un premier contrat professionnel signé il y a quelques jours.
Domenico Criscito
Une carrière qui a d’abord ressemblé à un chemin de croix avec des aller-retour incessants entre Gênes et la Juve. Puis Criscito a trouvé la stabilité dans la ville de Saint-Pierre, au Zénith Saint-Pétersbourg. Depuis, il y a gagné deux titres de champion de Russie et a prolongé son bail jusqu’en 2018. Une résurrection.
François Clerc
Surnommé « François le Bon » dans les douches, il est assurément l’un des leaders du vestiaire, grandement conseillé en ce rôle par son ami Marco Céara. La partie se complique en revanche sur le terrain, où ses « je suis démarqué mon fils ! » ont encore du mal à attirer l’attention.
Milieux
Fabien Lemoine
L’âme de l’équipe. Le leader. Le roc. Fabien dirige les causeries d’avant-match et mène le bénédicité au moment du souper. Certains imputent à ses séjours réguliers en abbayes basses de plafond la coloration blanche de ses cheveux. Ne supporte pas François, dit « le Bon ». Lemoine n’est le fils de personne, putain.
Ezequiel Lavezzi
Le prophète Ezéchiel vivait au temps du roi babylonien Nabuchodonosor, qui a ensuite donné son nom aux bouteilles de champagne de 15 litres. Soit la conso perso de Lavezzi quand il part enflammer le Duplex. Un joueur bien entendu indispensable pour fêter les titres, et pas qu’au vin de messe s’il vous plaît.
Ángel Di María
C’est sur les ailes que l’Ange déploiera les siennes. Après avoir été congédié du paradis blanc madrilène, Angel a évidemment eu du mal à s’imposer chez les Diables rouges de Manchester. Le changement était trop brutal, et c’est probablement vers d’autres cieux qu’il devra s’envoler s’il veut retrouver la grâce qui était la sienne.
Attaquants
Victor Moses
Après avoir démarré avec l’équipe d’Angleterre espoirs, Moses a franchi les mers pour évoluer avec la sélection nationale du Nigeria. Le joueur idéal pour écarter les défenses adverses, et permettre à ses coéquipiers de s’engouffrer derrière lui. Sa traversée du désert l’a mené à être prêté à Liverpool, puis Stoke City. Il attend désormais le jour où il retournera à Chelsea. Oh happy day.
Eden Hazard
Leader d’attaque par excellence, Eden a terminé l’année meilleur joueur du championnat anglais grâce à un don de soi sans commune mesure. Pendant gauche de Victor Moses, son régime sans gluten l’a propulsé dans une autre dimension. Mangez des pommes, disait l’autre, ça paye toujours.
Ryan Babel
Une carrière si bien débutée à l’Ajax, entre chaloupes du pied gauche et sprints tout droit, pour débarquer à Liverpool à 21 ans et dix-sept briques. Sept ans plus tard, le Batave s’envole pour la Turquie et le Kasımpaşa Spor Kulübü, peut-être un rapport avec l’épisode biblique de la tour de Babel, édifice proche de toucher les cieux à la construction interrompue par la main de Dieu. Subtilement surnommé « Ryan Pise » par son entraîneur pour sa propension à faire pencher le jeu à gauche.
Remplaçants
Jorge Jesus
Actuellement considéré comme un Judas par la moitié du Portugal, mais nul n’est prophète en son pays.
Nelson de Jesus Silva aka Dida
Doublure parfaite dans les cages, mais peut parfois se trouer.
Michelangelo Albertazzi
Le grand défenseur italien crée toujours de belles choses lorsqu’il agite ses pinceaux.
Aymen Abdennour
Parce que les supporters monégasques prient tous les jours pour qu’il ne se blesse pas. Aymen.
Sonia Bompastor
Intégrée à l’effectif malgré les réticences de ses homologues masculins, son patronyme aux accents sud-américains suffit à faire taire les langues de vipères.
Abel Aguilar
Meneur de troupeau comme son ancêtre biblique, Abel est indispensable à la cohésion du groupe. A cependant tendance à attirer de violentes jalousies.
Isaac Cuenca
Fils d’Abraham dans la Bible, Isaac signifie en hébreu « il rira ». Oui, mais sur le banc.
Lionel Messi
Joueur de ballon ayant, paraît-il, du potentiel. Essentiellement sélectionné pour son patronyme.
Salomon Kalou
Entrera pour être tranchant lors des matchs indécis.
Par Théo Denmat et Alexandre Doskov