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L’équipe de France pour un Mondial en hiver

Par Alexandre Pedro et Swann Borsellino
L’équipe de France pour un Mondial en hiver

Une Coupe du monde en hiver ? Ce n'est pas encore fait, mais c'est devenu envisageable. L'occasion de faire une petite revue d'effectif des éléments qui pourraient faire des Bleus des favoris légitime à un titre mondial au Qatar en 2022.

Gardien de but

Cristobal Huet

Professionnel depuis 1995, « Cristowall » a beau tout avoir tout donné – il a même été le premier français à remporter la Stanley Cup – il a toujours été obligé de garder les buts d’une équipe nationale faiblarde. Habitué à recevoir des palets à toute vitesse, Cristobal devra tomber le casque et s’habituer aux grands buts, mais le fera sans le moindre mal. En somme, cet hiver 2022 est, pour l’ancien portier des Blackhawks de Chicago, l’occasion rêvée de postuler une médaille avec les Bleus. Et tant pis si sa femme s’appelle Corinne.

Défenseurs

Alexis Contin

« Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants? Les Savoyards. » Dans une équipe où il vaut mieux ne pas être né trop loin de la maternité d’Albertville, il fallait bien un quota. Un gamin qui n’allait pas à l’école en ski de fond et n’a même pas sa première étoile. Ça tombe bien. Alexis Contin donne dans le patinage de vitesse et vient de Saint-Malo. Un Breton qui pratique un sport de Néerlandais, forcément personne ne veut s’asseoir à côté de lui dans le bus.

David Poisson
C’est sûr, il n’a pas le touché de neige de Franck Picard. Mais David Poisson est un homme de mission. Un descendeur qui mise sur son physique de trappeur et aime quand ça va tout droit. Foutez-lui un Autrichien au marquage et il va en faire sa chose.
Julien Lizeroux

Vice-champion du monde de slalom et du combiné en 2009, Julien Lizeroux est surtout le champion de France de la rupture du ligament croisé. Un type qui ne sent même plus son genou mais qui ne lâche jamais rien et qui rigole en regardant Man VS Wild. Un soldat prêt à offrir son corps à la nation. Enfin, ce qu’il en reste.

Fabrice Guy

Les conditions extrêmes, Fabrice Guy connaît. Originaire de Mouthe, la commune la plus froide de France (aka La Petite Sibérie), le spécialiste du combiné nordique est un homme de coups et de grands événements. Champion olympique à la maison en 1992, il remporte la Coupe du monde la même année avant une éclipse de six ans et une médaille de bronze par équipe à Nagano. L’expérience.

Milieux

Jason Lamy-Chappuis

L’homme à tout faire de l’équipe. En bon champion olympique du combiné, il aligne les kilomètres comme un bon fondeur et peut aussi faire parler sa détente en spécialiste du saut qu’il est. Sympa, intelligent et bien élevé, il possède aussi un passeport américain pour avoir passé sa prime enfance dans le Montana. Ça peut toujours servir.

Maurice Manificat

Un prénom et une grande gueule. Successeur de Vincent Vittoz, Magnificat a remis la France sur les podiums en ski de fond. Un mec qui a du coffre. Le hic, c’est que Maurice préfère les longues distances et risque d’être chaud seulement à partir de la prolongation.

Martin Fourcade

La star. Oubliez les Parker, Riner ou Ribéry, le sportif français qui compte vient des Pyrénées-Orientales et ne sort jamais sans sa carabine. Big in Germnay, Fourcade vise cinq médailles d’or à Sotchi. Un tireur d’élite capable de faire mouche avec un taux de réussite de 90% sur des cibles de 4,5 cm (pour le tir couché) et 11 cm (pour le debout) placées à 50 mètres. Imagine le massacre sur des buts de 2,44m sur 7,32m.

Attaquants

Kévin Rolland

Sur son aile, le skieur freestyle originaire de Bourg Saint-Maurice va régaler. Tout en glisse, en grigri et en accélérations, le boss précoce du half-pipe n’en demeure pas moins un joueur qui divise l’équipe. Trop individualiste, trop porté sur l’amour du beau geste, « Mitch » est critiqué pour son manque d’efficacité. Le Ricardo Quaresma de ce onze hivernal.

Alexis Pinturault

Taille : 1m80. Poids : 80 kilos. Surnom : la bête. Si Jean-Claude Darcheville faisait du ski et avait une mère d’origine norvégienne, il s’appellerait certainement Alexis Pinturault. Buteur complet mais plus à l’aise dans le slalom, le licencié du CS Courchevel compte quatre victoires en Coupe du monde mais ne veut pas s’arrêter là. Oui, quand beaucoup se focalisent sur les JO d’hiver, Alexis pense avant tout à sa régularité pour assurer sa place dans la liste des 23. Un homme qui ne ressent pas la pression, en somme. L’archétype du mec qu’on aime avoir dans une équipe.

Florian Amodio

Le corps de Mathieu Valbuena, la tête de Dimitri Payet, les origines de Lucas Mendes. Florian Amodiot pue l’OM à plein nez. D’ailleurs, lui aussi, est champion d’Europe. C’était en 2011. Jamais sans son legging sous le short, l’ailier de poche glisse sur la ligne de touche, envoie des roulettes-axel, mais sera rapidement exclu à vie de la FFF. Après avoir laissé traîné le patin sur un contact, il a découpé la jambe d’un adversaire.

Remplaçants

Brian Joubert

Joueur le plus technique de France, il a essayé de s’imposer à l’échelle mondiale, au Milan AC, sans jamais y arriver. 14e, 6e et 16e lors de ses trois expériences olympiques, Brian Joubert s’est contenté de régner sur la France, beaucoup, et sur l’Europe, un peu. Beau à voir jouer quand il n’implose pas, le plus gay-friendly des natifs du Poitou-Charentes régale autant qu’il déçoit. Le Yoann Gourcuff sur glace.

Ferréol Cannard

Parce qu’au fond, il est le seul type qui a été médaillé de bronze aux Jeux olympiques d’hiver avec un nom tout droit sorti de Groland. Le Pascal Chimbonda de la liste.

Sébastien Amiez

Le vétéran du groupe. Celui qui apporte l’expérience. Celui qui a côtoyé Tomba et d’autres grands. Mais également celui qui rentre en cours de jeu pour faire son Arjen Robben : le prince du slalom.

Paul Ducheney

Champion du monde de patinage artistique en 1991, déboité par le délicieux couple Klimova-Ponomarenko à Albertville l’année suivante, Paul est la caution talentueuse et malsaine de cette liste. Oui, danser avec sa sœur, c’est étrange.

Sélectionneur

Luc Alphand

Faute de moyen, il fallait un sélectionneur d’expérience, un homme de vécu, mais surtout un type capable de conduire le bus.

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