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Lens-Marseille : le retour gagnant de Cédric Bakambu

Par Florent Caffery, à Lens
4 minutes
Lens-Marseille : le retour gagnant de Cédric Bakambu

Les hommes mentent, pas les chiffres. Deux minutes auront été nécessaires à Cédric Bakambu pour parvenir à la hauteur de Lionel Messi cette saison en Ligue 1 au classement des buteurs. Une talonnade rêvée, une accélération et une frappe ajustée pour faire comprendre à la France entière que le gamin de Vitry-sur-Seine n’était pas venu se la couler douce à l’OM après quatre années à cravacher en Chine. Et qu’avec son numéro 13 sur le dos, il avait bien l’intention de se mettre la cité phocéenne dans la poche.

Son sourire était celui d’un minot. Celui d’un môme qui pouvait savourer, seulement deux minutes après son retour sur les pelouses de l’Hexagone, son choix de rentrer, d’une certaine manière, à la maison. Jorge Sampaoli a beau considérer« que c’était un petit risque de lancer Cédric après sa longue période d’inactivité », le principal intéressé n’a pas eu besoin de 120 secondes pour lui faire comprendre qu’il avait une vraie dalle en clouant définitivement le bec aux Lensois. Et que pour ne rien gâcher, techniquement, c’était déjà du caviar. Sa talonnade pour Guendouzi, suivie d’un sprint de vingt mètres conjugué à une frappe du gauche parfaite. « C’était beau à voir, acquiesçait après coup l’international congolais, dans les dédales de Bollaert. J’avais à cœur d’apporter ma pierre à l’édifice et c’est chose faite. Je suis entré sur le terrain avec détermination, avec hargne et j’ai la chance d’avoir un beau ballon de Mattéo qui me la met bien et me permet de concrétiser. Après à 2-0, le match est plus facile pour nous. » D’un point de vue personnel, son entrée en matière est en tout cas réussie.

Tout la semaine, les gars m’ont chambré au toro, là c’est une belle réponse que je leur ai faite. Franchement, c’est un super groupe avec de très bons gars dans le vestiaire.

Sampaoli avait prévu le coup

Sampaoli décortique une entrée en scène de son nouvel attaquant, bien anticipée : « On a pensé que sa vitesse pouvait nous apporter quelque chose sur 15-20 minutes, et ça a été exactement le cas. Dans ce type de match, ça aide. Il nous a apporté beaucoup de joie et de l’air aussi. »Signature à l’OM le 13 janvier, premier but neuf jours plus tard après huit années de disette en Ligue 1 (en mars 2014 avec Sochaux), il était « difficile de rêver mieux » pour le néo-Olympien qui avait déjà donné le ton lors de sa présentation à la presse il y a quelques jours : «  La Ligue 1, c’est un championnat de haut niveau, qui est respecté. C’est normal d’avoir des doutes, personne ne fait l’unanimité, mais je sais ce que je vaux. »

Bakambu a répété devant les micros ce qui pourrait rapidement devenir évident pour tout le monde : « Dès que j’ai signé ici, je savais que j’avais fait le bon choix. » Le meilleur buteur du championnat chinois en 2020, débarqué libre du Beijing Guoan et désormais lié à l’OM jusqu’en 2024, devra être aligné dans différents schémas pour être certain de sa place sur l’échiquier d’une équipe imbattable en ce moment à l’extérieur (cinq succès). Avec ou sans Milik ; avec une ou deux pointes, Sampaoli devra affiner et potentiellement rebattre les cartes. Mais son nouveau gaillard d’une trentaine d’années fait déjà passer un message. Son arrivée sur les bords de la Méditerranée n’est pas synonyme de farniente. « Tout la semaine, les gars m’ont chambré au toro, là c’est une belle réponse que je leur ai faite, a déroulé Bakambu. Franchement, c’est un super groupe avec de très bons gars dans le vestiaire. Mon intégration a été facilitée, et j’espère que ça continuera. »

De Bakagoal à Bakambut ?

Cela passera par une forme qu’il convient de peaufiner. Son entraîneur le considère comme « loin de son niveau physique pour faire face à un championnat comme celui-ci », tout en martelant qu’il « faut continuer à travailler avec lui pour l’amener à son meilleur état de forme ». Pour que Bakambu endosse totalement sa tenue de Bakambut. « J’avais dit qu’à Kinshasa au Congo, on me surnommait Bakagoal. Appelez-moi comme vous voulez ici, mais mon prénom reste Cédric, s’est-il marré. Maintenant, la route est encore longue, et on verra de quoi demain sera fait. Une chose est sûre, je n’aurai aucun regret d’avoir rejoint l’Olympique de Marseille et j’en suis déjà très fier. » Avant d’assumer son statut de trentenaire expérimenté : « On ne doit pas se reposer sur nos lauriers. » Ça ne devrait pas être au programme de Cédric Bakambu dans les prochaines semaines.

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Par Florent Caffery, à Lens

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