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Le Zénith, évidemment

Eric Maggiori
4 minutes
Le Zénith, évidemment

C’était officieux depuis la semaine dernière, c’est désormais officiel : grâce à sa victoire 2-1 contre le Dynamo Moscou, le Zénith Saint-Pétersbourg est champion de Russie, pour la deuxième fois consécutive. Chapeau.

Voilà un titre qui ne fait pas discussion. C’est haut la main que le Zénith Saint-Pétersbourg remporte pour la deuxième fois d’affilée le championnat russe. Quinze points d’avance sur le deuxième du classement, à trois journées du terme. Costaud, très costaud même. L’équipe de Spalletti, depuis de longs mois, domine son pays, et a concrétisé hier cette suprématie par un sacre plus que mérité. Les Saint-Pétersbourgeois comptaient douze points d’avance sur le Dynamo Moscou avant cette journée. Les Moscovites pouvaient uniquement entretenir un espoir improbable en battant le leader lors de la confrontation directe. Raté. Le Zénith, en patron, s’est imposé 2-1, histoire de mettre tout le monde d’accord. Arrivé en tête au terme de la saison régulière, terminée au mois de décembre, le Zénith n’a en effet pas tremblé lors des play-offs. Cinq victoires, quatre nuls, aucune défaite : et voilà comment devenir, en quelques semaines, « чемпион » . Champion, quoi.

Saison XXL

Le parcours de ce Zénith a quasiment été sans embûche. Les chiffres ne font que le confirmer. Trois défaites, seulement, en 41 rencontres. La dernière remonte au 10 septembre dernier. Depuis le 29 août, le Zénith est d’ailleurs en tête, et n’a plus jamais lâché la première place. « Sa » première place, devrait-on dire. Les clubs de Moscou ont bien tenté de s’opposer à la domination, mais rien n’y a fait. Seul le CSKA Moscou, au tout début de cette saison XXL qui a débuté en mars 2011 (saison régulière de mars à décembre, play-offs de mars à mai : tout ça pour s’aligner sur le format des championnats européens), a semblé pouvoir faire la course en tête. Mais le moment positif de l’équipe moscovite n’a duré que jusqu’au mois d’août. Après quoi, le Zénith a eu le champ libre, remportant toutes les confrontations directes possibles et imaginables, hormis celle contre le Lokomotiv Moscou en septembre dernier. Trop peu, néanmoins, pour l’empêcher d’être sacré hier, au terme de la victoire contre le Dynamo Moscou (2-1).

Comme un symbole, c’est Alexander Kerzhakov, le grand bonhomme de cette saison (22 buts en championnat) qui a scoré le deuxième but, celui qui offre définitivement le titre à son équipe. Kerzhakov, mais aussi Shirokov, Lazovic, Malafeev, Anyukov, le Portugais Danny (blessé depuis février mais décisif à l’automne) ou l’Italien Criscito : voilà les hommes forts du titre, au sein d’un collectif mené de main de maître par Luciano Spalletti. Le coach italien, qui commençait dangereusement à se faire une réputation à la Ranieri en Italie (le mec qui arrive toujours deuxième), vient de remporter quatre trophées en deux ans : deux titres de champion, une Coupe de Russie et une Supercoupe. Voilà pourquoi, déjà, de nombreux clubs pensent à lui pour la saison prochaine. Des rumeurs que le technicien balaye avec une vanne. « La seule personne qui m’appelle, c’est ma mère, parce qu’elle veut que je rentre à la maison » a-t-il assuré. Sûr que ce n’est pas un message codé pour parler de Massimo Moratti ?

Un chef-d’œuvre

L’an dernier, Spalletti avait fêté le titre en se foutant torse nu, en plein mois de décembre. Cette saison, il n’a pas eu besoin de se geler les miches pour célébrer ça avec ses joueurs. Merci le mois de mai. « Cette victoire est un chef-d’œuvre. Pour faire des chef-d’œuvre, il faut beaucoup de gens, et surtout beaucoup de gens extraordinaires. Nous avons été en tête depuis toujours, et cela n’a pas été facile de se remettre dans le bain après une longue pause de plusieurs mois. Les garçons ont été fantastiques. Je dispose là d’un groupe fabuleux, qui mérite les succès qu’il obtient depuis l’an dernier » a-t-il assuré lors de la conférence de presse d’après-match, où il a tenu à remercier un à un tous les membres de son staff, comme pour montrer l’unité de l’équipe.

Mais si le titre est dans la poche, la saison n’est pas encore terminée. En effet, le Zénith a encore trois matches à disputer. Si ces rencontres ne servent à rien pour lui, elles vont compter pour ses trois derniers adversaires : le Rubin Kazan, le Spartak Moscou et l’Anzhi de Samuel Eto’o. Trois clubs qui se disputent la qualification en Ligue des Champions et en Europa League. La formation de Spalletti, auréolée de son titre de champion, va donc enfiler sa tenue d’arbitre pour les trois derniers tours. Après quoi, tout le monde partira soit en vacances, soit à l’Euro, pendant que les dirigeants prépareront la saison prochaine. Le président, Alexander Dyukov, a déjà annoncé qu’il y aurait des renforts, car « le Zénith est désormais la capitale de la Russie » . On peut difficilement lui donner tort.

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