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  • 1/4 finale aller
  • FC Séville/Zénith St Petersbourg (2-1)

Le Zenit survit au Sanchez-Pizjuan

Par Robin Delorme
Le Zenit survit au Sanchez-Pizjuan

Rapidement aux commandes, les Russes ont longtemps cru braquer l'antre du FC Séville. Les entrées décisives de Bacca et Denis Suárez en ont décidé autrement (2-1), mais ce sont bien les tenants du titre, ultra-dominateurs, qui peuvent nourrir des regrets.

FC SévilleZénith St. Petersbourg (21)

C. Bacca (73′), Denis (88′) pour FC Séville , A. Ryazantsev (29′) pour Zénith St. Petersbourg.

Une vingtaine de corners, le double de centres, des occasions en pagaille. 73 minutes durant, les spectateurs du Sánchez-Pizjuán ont cru à un braquage. Le tableau d’affichage de la Bombonera de Nervion le laissait en tout cas entendre. Et ce, jusqu’au coup de tête victorieux de Carlos Bacca, entré quelques instants plus tôt. Sur un service-caviar d’Aleix Vidal, le Colombien assure et rassure l’invincibilité des Palanganas dans leur stade – une série qui dure depuis plus d’un an et 32 rencontres. Cette 33e rencontre sans défaite n’est pourtant pas gage de qualification pour les demi-finales de la Ligue Europa. Car les tenants du titre, malgré une victoire tardive grâce à une splendide reprise de volée de Denis Suárez, se rendent dans une semaine en Russie avec un avantage minimal et une valise pleine de regrets, tant leur domination a été abrupte une heure et quart durant. Malgré une suspension de Garay pour le retour, le Zénith peut lui s’estimer heureux et espérer profiter du retour de ses nombreux absents, Hulk en tête, pour se refaire la cerise.

Ryazantsev-Rico, une-deux victorieux

Entre deux anciens vainqueurs de la compétition, le début de match prend des allures de round d’observation. Les intentions pointent le bout de leur nez, mais, à chaque fois, les assises défensives prennent le pas. Javi García, de retour au pays, illustre, d’une belle manchette dans la tempe de Vidal, ces premières minutes musclées. Sans jalousie aucune, Reyes rend la pareille à Witsel dès le tour de cadran suivant. De ces quelques amabilités, l’équipe russe tire le plus grand profit. Plus dans la maîtrise que la domination, elle s’offre la première frappe cadrée de la rencontre, œuvre de Shatov, avant de jouir de la première réelle opportunité. Sur un centre brossé de Rodic, Ryazantsev place un coup de tête qui effleure le montant de Sergio Rico. Une action prémonitoire, puisque juste avant la demi-heure de jeu, ce même milieu profite de son une-deux avec les gants du portier sévillan pour martyriser les filets du Sánchez-Pizjuán. De cette lourde frappe sous la barre, les Palanganas répondent par une récupération haute et, de fait, un siège de la moitié de terrain adverse. Du petit lait pour les ouailles de Villas-Boas, plus aptes à détruire qu’à construire. Après une litanie de corners tous plus mal assurés les uns que les autres, le FC Séville reprend le second acte avec des hommes frais. Exit Coke et Iborra, M’Bia et Denis Suárez viennent peupler le milieu de terrain local

Le coaching gagnant d’Emery

Une caution technique, et une autre physique, qui rassurent les aficionados sévillans, alors que la pression ne s’essouffle pas sur les cages de Lodygin. Les corners se multiplient, les incursions sur les ailes sont légion, les enchaînements dans des petits périmètres gagnent en finesse. Insuffisant, néanmoins, pour changer un tableau d’affichage toujours à l’avantage des joueurs de la capitale des tsars. Contrecarré une dizaine de minutes durant, le siège andalou reprend avec l’entrée de Carlos Bacca pour Kevin Gameiro, généreux à défaut d’avoir été décisif. Ce sont les pieds d’esthète de Denis Suárez qui font pourtant souffrir Garay et consorts, tout heureux que le slalom du génial meneur de jeu galicien ne se convertisse en but. L’égalisation, de la tête du goleador colombien, ne contente pas les hommes d’Unai Emery. Ultra-dominateurs, ils buttent sur une défense recroquevillée et une adversité dans les nerfs. Les minutes allant, la pression grandissant, Denis Suárez est à la retombée d’un énième corner. Son geste – une reprise de volée – est exquis. La finition, dans le coin opposé, est sublime. Ce court avantage n’estompe pas les envies locales, qui par le biais de Bacca – et de sa main – sont à un bout du pied de prendre le large. Trop tard, Séville devra souffrir s’il veut conserver sa couronne.

Brest en état de Graz

Par Robin Delorme

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