- Anniversaire de Jimmy Briand
- Interview
Le Worst of de Jimmy Briand
Né le 2 août 1985, Jimmy Briand a décidé de fêter ses 31 ans en racontant ses pires souvenirs. De Rennes à Hanovre en passant par les Bleus, l’avant-centre de Guingamp a de nombreuses anecdotes sous le manteau. Il en balance quelques-unes dans la salle de presse du club breton.
Le pire adversaire ?Efstáthios Tavlarídis. À l’époque où il était à Saint-Étienne, entre 2007 et 2010. Parce que c’est un joueur qui aime bien chambrer, insulter… Et des fois, il me faisait bien perdre mon calme quand même, alors que je suis plutôt quelqu’un de zen.
Le pire coéquipier ?Nicolas Benezet, parce que j’aime bien le chambrer et je le mets tout le temps minable. Du coup, c’est peut-être moi son pire coéquipier ! (Rires)
La pire blague d’un coéquipier ?Ah, on en a connu, des blagueurs… Mais je crois que c’est évidemment les vannes de Franck Ribéry qui sont les pires. Le sel dans le plat, les lacets coupés, les crampons dévissés, les chambres mises en bordel… C’est loin d’être une légende, hein ! Moi ça allait, Franck il m’aimait bien donc il m’épargnait un peu.
Le pire entraîneur ?Le pire entraîneur… Je dirais László Bölöni, parce qu’à Rennes, on était jeune et il était tout le temps sur notre dos. Mais on s’est vite rendu compte que c’est lui qui avait raison. Et que s’il ne nous laissait rien passer, c’était pour notre bien.
La pire engueulade de coach que tu as subie ?Bah ça doit être une soufflante de Bölöni. Je me rappelle qu’il arrivait souvent en retard aux entraînements. Une fois, on attend dans le vestiaire et on demande à Dominique Arribagé, notre capitaine, de faire la remarque au coach pour qu’il comprenne qu’on l’attend à chaque fois. Quand il lui a dit, Bölöni a répondu : « C’est parce que je suis obligé de me retaper vos matchs pourris! » Du coup, il nous avait dit d’arrêter de nous plaindre et de l’attendre gentiment.
Le pire but marqué ?(Il hésite) Tous les buts sont beaux, parce qu’ils comptent tous. Donc joker.
La pire faute subie ?Bah c’est ma blessure, quand Cédric Carrasso me rentre dedans à l’entraînement lors d’un regroupement avec les Bleus en mai 2009. Ce n’était pas une faute, et ce n’était pas volontaire non plus, bien sûr. Mais c’était le plus gros choc de ma carrière. Se faire les croisés à l’entraînement, en équipe de France, ça fout les boules sur le coup.
La pire célébration ?Je ne vais pas être original, mais c’est celle du saumon avec Hanovre copiée sur celle de FIFA. Obligé. C’était pour mon pote Salif Sané, qui ne jouait pas trop à ce moment-là et avec qui je prenais souvent la manette.
Ta pire boulette dans un match ?C’était un but contre mon camp avec Rennes, il y a longtemps. Sur un corner, je veux dégager et ça part dans le mauvais sens. Après, ils ne m’ont plus jamais mis derrière ! C’est le seul de ma carrière.
La pire baston ?À Rennes encore, j’en avais vu une belle entre Abdeslam Ouaddou et Grégory Vignal. Ils s’étaient accrochés, bien insultés et ils voulaient terminer ça en dehors du stade. Mais finalement ça s’est calmé et il n’y a rien eu à l’extérieur du terrain.
Le pire style vestimentaire ?Pareil, je dirais Nicolas Bénezet. En fait, il mélange un peu tous les styles. Et il enfonce le clou avec des chaussures en or… Franchement, c’est pas possible.
La pire coupe de cheveux ? Ah ça, c’est peut-être moi en revanche ! J’en ai fait des coupes bizarres. Des tresses collées, des tresses dans tous les sens… J’avais une méga touffe quand je les détachais, ce n’était pas des rajouts. À vous de choisir entre tout ce que j’ai pu avoir sur la tête.
Le pire nom de club antillais ? Le Real Tartane ?Ah ouais, ils sont forts avec ça ! Le Real Tartane de Martinique, c’est pas mal mais il y a la Juventus qui fait mieux (La Juventus de Sainte-Anne, en Guadeloupe, ndlr).
Propos recueillis par Florian Manceau, à Guingamp