Quel a été ton pire adversaire ?
Là comme ça, je pense à Tavlaridis. C’est quelqu’un que je n’arrivais jamais à passer, en plus il mettait pas mal de coups, il était très hargneux, dur sur l’homme. Franchement, à chaque fois que j’ai joué contre lui, j’ai passé un sale match. Et puis à chaque fois c’était pareil, hein.
La pire engueulade de coach ?
Je pense que c’est cette année avec Philippe Hinschberger, lors d’un match contre Niort. C’était à la mi-temps, on menait 1-0, mais on était tellement transparents qu’on s’est pris une grosse soufflante. Franchement, c’était très violent. Le ton était vraiment très dur, il y a même des insultes qui sont parties.
Le pire moment de ta carrière ?
Le match Lyon-Saint-Étienne de février 2009, à Gerland. Il y avait plein de trucs qui étaient réunis, c’était une période où je ne jouais pas beaucoup, là je me retrouve titulaire surprise, en plus face à l’ASSE, mon ancien club, dans un derby de malade. Forcément, tu veux bien faire, et là tu rates tout ! Non seulement tu tombes tout seul, mais en plus tu te fais expulser. La totale, quoi. Honnêtement, tu mets longtemps à t’en remettre d’un match comme ça. D’ailleurs, encore aujourd’hui, mes potes m’envoient des vidéos de ce match, même mon fils m’a montré la vidéo l’autre fois, c’est pour dire…
La pire honte ?
Bah, c’est lors du même match, hein. La chute tout seul, forcément. Et le pire c’est que je me fais super mal sur l’action (rires). Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé, j’étais en train d’armer ma frappe, il y a eu un rebond, et mon genou est parti en sucette, voilà. Et ça, bien sûr, ça arrive dans le derby, devant 40 000 personnes…
La pire demande de fan ?
Quand j’étais à Portsmouth, il y a une meuf qui m’a demandé de lui signer un autographe sur le sein. C’est pas forcément la pire, hein (rires), mais c’est la plus saugrenue, quoi.
La pire blague ?
Une fois, quand j’étais à Saint-Étienne, ils m’ont mis du dentifrice sur la portière de ma voiture. Sur la poignée, dans la serrure, un calvaire. Je n’ai jamais su qui l’avait fait. Sur le coup, j’étais dégoûté, mais après ça te fait marrer. Le vrai truc, c’est que ça déclenche des vengeances au hasard. Du coup, tu fais pareil, tu mets de l’huile de massage dans les chaussettes, tu coupes les manches des maillots, c’est la guerre (rires).
Lors d’un Rennes-Lens, Rigobert Song m’a vraiment découpé. Bon, de toute façon, Rigo il y allait rarement pour faire du bien
Le pire tacle reçu ?
Lors d’un Rennes-Lens, Rigobert Song m’avait vraiment découpé. Bon, de toute façon, Rigo il y allait rarement pour faire du bien (rires). Bon après, je ne suis pas sorti blessé, et en plus, on a eu un penalty, donc ça va.
Le pire but ?
Ça doit être cette année, contre Niort. Il y a un de mes coéquipiers qui déclenche une frappe, du coup je suis au cas où, et la balle frappe la barre avant de me rebondir sur la tête, mais au niveau de la ligne, hein (rires). Je crois que c’était vraiment le pire but que j’ai marqué.
Le pire style vestimentaire ?
Sans discussion possible, c’est Faneva Andriatsima de Créteil. Il ne sait vraiment pas s’habiller, le pauvre. Il essaie un peu tout, mais ce n’est pas coordonné. Que ce soit les couleurs, le style, il n’y a vraiment rien qui marche.
La pire tristesse liée au football ?
C’est peut-être avec la sélection de la Martinique quand on s’est fait éliminer par Haïti aux tirs au but, pour la Coupe des nations de la Caraïbe, en 2013. C’était dur, car je jouais pour la Martinique, on voulait bien faire. Ouais, ça m’a vraiment affecté sur le coup.
La pire baston ?
Quand je jouais en jeune, au CAP Charenton, il y avait pas mal de matchs tendus. Après, des vraies bastons, je ne crois pas en avoir déjà vu sur un terrain. En pro, je me rappelle un déplacement à Bastia avec Rennes qui était vraiment houleux. C’était tendu tout le match, il y avait beaucoup d’insultes et tout. Après, globalement, je reste plutôt concentré sur le match.
La pire chose dans la vie d’un footballeur ?
Les mises au vert ! C’est abusé comme c’est chiant, même. T’as vraiment rien à faire à part regarder la télé ou être sur l’ordi.
La Ligue 1, une saison déjà pliée ?