- Euro 2016
- Huitièmes de finale
Le tableau des huitièmes
Cette fois, le premier tour est plié. Place à deux jours de sevrage avant d'attaquer les huitièmes dès samedi. Voilà le programme.
Suisse-Pologne samedi 25 juin, 15h, à Saint-Étienne
Peut-être le moins beau cadeau du plateau. Invaincue depuis le début de la compétition et plutôt convaincante notamment face à l’Allemagne (0-0) lors du premier tour, la Pologne retrouvera samedi une équipe de Suisse encore en réglages et qui est sortie deuxième du groupe A derrière l’équipe de France. Il s’agit d’une confrontation inédite dans un grand tournoi international. La dernière fois que Suisses et Polonais ont croisé le fer, c’était après le Mondial 2014, en amical, pour un houleux match nul (2-2, 7 cartons jaunes et un rouge) et les deux équipes ne se sont plus affrontées depuis le 18 novembre 2014.
Historique : 10 matchs (4 victoires de la Pologne, 1 victoire de la Suisse, 5 matchs nuls)
Pays de Galles-Irlande du Nord samedi 25 juin, 18h, à Paris
C’est l’un des enseignements de ce premier tour : les nations britanniques sont au rendez-vous avec un beau 100% de qualifiés. Alors, naturellement, il fallait qu’elles se tabassent un peu et ce sera donc entre les surprenants Gallois et les non moins surprenants Nord-Irlandais. Un match pour l’histoire, pour la passion, pour l’honneur et pour la couronne. Rendez-vous royal.
Historique : 59 matchs (27 victoires pour le pays de Galles, 17 matchs nuls et 15 victoires de l’Irlande du Nord)
Croatie-Portugal samedi 25 juin, 21h, à Lens
Ce ne sera que la troisième confrontation directe entre les deux nations. Lors de l’Euro 1996, le Portugal n’avait fait qu’une bouchée des Croates (3-0) au premier tour. En novembre 1996, quelques semaines plus tard, les Portugais l’avaient aussi emporté (2-0). Mais depuis, plus rien ou un amical de fin de saison, en juin 2013 (encore une défaite des Croates, 0-1, à dom’). Mais la logique pourrait bien s’inverser, tant les Portugais ont peiné lors du premier tour de cet Euro. À l’inverse, les Croates se sont montrés très séduisants dans un groupe pourtant difficile. Avantage Croatie, donc.
Historique : 3 matchs (3 victoires du Portugal)
France-Irlande dimanche 26 juin, 15h, à Lyon
Quel doux parfum que celui de la revanche. L’Irlande, la main de Thierry Henry en qualifications à la Coupe du monde 2010, les meilleurs supporters de l’Euro. La fête sera totale à Lyon dimanche et le duel sera âpre. Au cours de l’histoire, la France est légèrement supérieure à son homologue, alors que les deux équipes ne se sont plus affrontées depuis le drame de novembre 2009. Elles ne se sont jamais rencontrées en phase finale d’une grande compétition internationale. Soir de première.
Historique : 15 matchs (6 victoires de la France, 5 matchs nuls, 4 victoires de l’Irlande)
Allemagne-Slovaquie dimanche 26 juin, 18h, à Lille
Allemands et Slovaques croiseront le fer pour la onzième fois de l’histoire. Les sept premières rencontres étaient amicales et les Slovaques l’avaient emporté à deux reprises. Les deux équipes s’étaient ensuite retrouvées dans la même poule pour les éliminatoires de l’Euro 2008. Les Allemands s’étaient offert deux belles victoires. Il devrait en être de même cette année, tant la Mannschaft semble supérieure sur le papier. Désolé, Marek Hamšík, mais Sabatier ne peut pas prononcer ton nom à l’allemande. Motif d’espoir tout de même : la Slovaquie est la dernière équipe à avoir tapé l’Allemagne. C’était en mai dernier, pour le premier match de préparation à l’Euro. Les Germains avaient perdu à domicile, à Augsburg, 1-3 face à ces Slovaques.
Historique : 10 matchs (7 victoires de l’Allemagne, 3 victoires de la Slovaquie).
Hongrie-Belgique lundi 26 juin, 21h, à Toulouse
Hongrois et Belges se sont déjà rencontrés à douze reprises pour huit victoires des Diables rouges contre seulement deux victoires pour les Hongrois. La dernière confrontation remonte tout de même à l’automne 2009 lorsque les Belges n’avaient fait qu’une bouchée de leurs adversaires à Gand (3-0). Avec une qualification laborieuse et face au terrible Gábor Király, les joueurs du Plat Pays ne devraient pas avoir la tâche facile. La qualification se fera certainement, mais elle se fera dans la douleur.
Historique : 12 matchs (8 victoires de la Belgique, 2 matchs nuls, 2 victoires de la Hongrie)
Italie-Espagne lundi 27 juin, 18h, à Saint-Denis
Il est là le choc ultime de ces huitièmes de finale, rien de moins que l’affiche de la dernière finale de l’Euro ! C’est peu dire que ces deux équipes se connaissent bien : elles se sont déjà rencontrées 34 fois. Le bilan est franchement équilibré avec dix victoires de chaque côté et quatorze matchs nuls. Le 24 mars 2016, les deux équipes s’étaient d’ailleurs quittées sur un match nul (1-1) en amical. Cette fois-ci, difficile de désigner un vainqueur. L’Italie devrait jouer son jeu avec un bloc bas, rugueux et appliqué dans l’espoir de placer un contre assassin dès qu’elle le pourra. Est-ce que ce sera suffisant face à la puissance de feu espagnole ? Rien n’est moins sûr. Match nul à prévoir dans le temps réglementaire.
Historique : 34 matchs (10 victoires de l’Italie, 14 matchs nuls, 10 victoires de l’Espagne)
Angleterre-Islande lundi 27 juin, 21h, à Nice
Pour l’Islande, c’est une première historique. Deuxième du groupe F derrière la Hongrie après sa victoire arrachée mercredi contre l’Autriche (2-1), la troupe de Lars Lagerbäck sera comme une pucelle devant son premier mâle. C’est beau, c’est impressionnant, mais peu importe, elle sera présente. Du côté de l’Angleterre, le constat est mitigé après une phase de poules inconstante et peu emballante. La dernière confrontation entre les deux équipes était un amical en 2004 terminé sur une gifle collée par les Anglais (6-1).
Historique : 2 matchs (1 victoire de l’Angleterre, 1 match nul)
(Tenez, ça vous fera réviser vos drapeaux)
Par Maxime Brigand et Gabriel Cnudde