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Le retour du MVP barcelonais

Par Robin Delorme, à Madrid
Le retour du MVP barcelonais

À eux trois, ils ne forment plus qu’un. Le trio Messi-Villa-Pedro, dit MVP, fer de lance du millésime 2011-2012, s’apprête à entamer sa première partition conjointe depuis un sacré bail.

Les feuilles de matchs espagnoles ne les avaient plus vus alignés d’emblée depuis le 15 décembre dernier. En ce jeudi soir japonais, devant une foule de plus de 67 000 badauds armés d’appareils photos, les trois comparses offensifs du Barça promettaient l’enfer au modeste Al-Sadd. La physionomie de cette demi-finale de Coupe du monde des clubs en a décidé autrement. Après une fracture du tibia survenue à la 39e minute, David Villa laissait ses deux acolytes Messi et Pedro orphelins du V de MVP. Une absence longue durée qui, à bien des aspects, a pourri la seconde moitié de saison catalane. Aussi bon soit-il, le tout frais Barcelonais Alexis Sánchez n’a pu faire oublier la défection obligée du Guaje. Aussi stratosphérique soit-il, Lionel Messi n’a pu remplacer le manque de forme de Pedro Rodríguez. Que le Camp Nou se rassure, ces trois hommes ont toutes les chances d’être titularisés ce mercredi en ouverture de la Ligue des champions. Une réjouissance pour Tito Vilanova, un tourment de plus pour Unai Emery, nouvel entraîneur du Spartak Moscou et potentiel faire-valoir azulgrana.
La razzia de mai 2011
Cette attente enfin comblée, la populace blaugrana l’attendait de pied ferme. Rien d’étonnant à la vue des statistiques stratosphériques affichées par le trio. Avec la venue de David Villa acquise avant le succès mondial de la Roja, le Barça s’était assuré un trident d’enfer. La saison précédente, c’était le jeune Pedrito, aujourd’hui devenu Pedro, qui avait crevé l’écran. En soutien du génie Messi, les deux Espagnols ont formé le temps d’une saison la plus belle ligne offensive du Vieux Continent. Ainsi, le bien nommé MVP affichait respectivement 57, 29 et 23 pions en 62 matchs officiels. Sur les 152 buts barcelonais, ce total se rapporte donc à 72% des tremblements de filets annuels catalans. Histoire de donner un peu plus d’épaisseur à ces exploits répétés, les trois comparses ont clos l’exercice 2010-2011 par une banderille chacun lors de la finale de la Champions League pour un succès 3-1 face à Manchester United. Le patronyme de MVP – Most Valuable Player à la sauce transatlantique – n’a alors vraiment rien d’usurpé.
Passe un été, et les galères commencent à arriver. Avec l’arrivée en provenance de l’Udinese du Chilien Alexis Sánchez combinée aux pépins physiques de Pedro Rodríguez, le natif des Canaries perd petit à petit son statut d’indéboulonnable. Le second renfort, celui de Cesc Fàbregas, promet également au Camp Nou son lot de nouveautés. Avec son profil atypique – pour le sempiternel 4-3-3 catalan – l’ancien Canonnier est fréquemment aligné en soutien de l’intouchable Lionel Messi, ôtant par la même une place sur les ailes, ou en défense. S’ensuit la fameuse, et malheureuse, 39e minute de Yokohama et la suspension à durée indéterminée du MVP. Lionel Messi aura beau incruster son patronyme au bas de chaque distinction personnelle qu’il approche, le Barça se ramasse. Que ce soit en Liga ou en Ligue des champions. Deux demies de C1 durant lesquelles l’absence du vrai attaquant, bien qu’exilé sur le flanc gauche, qu’est David Villa se fait sentir. Gavée d’occasions franches, la bande à Messi n’a su convertir un dixième de ces opportunités. Alors, bien entendu, avec des « si » , Pep Guardiola aurait encore des cheveux. Mais avec El Guaje sur le pré, la donne aurait certainement été tout autre.
Déjà en ordre de marche
Dans ces prémices du millésime 2012-2013, les trois larrons sont de retour au summum de leur forme. Messi, qui l’a toujours été, a connu une période estivale enfin reposante ; Pedro, auteur d’un Euro saillant, a des fourmis qui lui parcourent les mollets ; et David Villa est, enfin, de retour à « 100 % de (s)es moyens » . Le 19 août dernier, jour de première domestique, le MVP a tenu à apposer sa griffe sur la Real Sociedad, parfaite victime expiatoire. En un doublé de Messi, et deux cachous signés Pedro puis Villa, le MVP retrouve un peu de son lustre d’antan. Tout en gestion, Tito Vilanova ne décide de faire apparaître El Guaje que par parcimonie. Sauf que l’intéressé a la dalle, de minutes autant que de buts. Après un nouveau pion ce samedi face à Getafe, le natif des Asturies piaffe d’impatience : « Je suis enfin en train de vivre une période normale : je suis avec l’équipe, je suis de nouveau convoqué et à la disposition du coach. Je suis vraiment impatient de faire une grande année et d’aider l’équipe : de me sentir de nouveau utile pour l’équipe, de me sentir à nouveau comme un joueur de football. » Selon le Mundo Deportivo, la barbichette du Jean-Pascal ibère devrait retrouver son grade de titulaire aux côtés de Messi et Pedro. Que ce soit ce mercredi face au Spartak, ou ce samedi face à Grenade. Moscovites comme Andalous en tremblent déjà. Le Camp Nou, lui, se délecte d’avance de retrouver son MVP chéri.

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Par Robin Delorme, à Madrid

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