- Amical
- France/Brésil (1-0)
Le relevé de notes
Le frisson de Jérémy Ménez, l'activité de Benzema, l'autorité de Mexes, la classe de Julio Cesar, la barbe de Daniel Alves, le geste d'Hernanes...
MOTEURS DE LA CLASSE
Méxès (8) : Gris-gris sur les attaquants, relances parfaites, montées rageuses et utiles… Le gros match, enfin, qui confirme tout le bien qu’on l’on dit du blondinet depuis 1999.
Benzema (8) : L’avant-centre parfait à la pointe d’un trident qui cherche à jouer au ballon. Reste à savoir si ce n’est pas juste l’avant-centre parfait à la pointe d’une équipe qui joue un match amical tous les trois mois.
David Luiz (7) : A chaque fois qu’il intervient, on se dit qu’avec de la régularité et un match référence, il peut devenir le meilleur défenseur du monde.
Menez (7) : Il a joué comme avec la Roma, envoyant tout le match des courses aussi rapides que maîtrisées. Il a sûrement gagné plus qu’un match.
Rami (7) : Combatif, il n’a surtout pas eu peur de monter en première ligne et d’aller presser les attaquants brésiliens. Pourtant, il aurait pu prendre quelques danses. Mais non.
Abidal (7) : Toujours aussi performant à gauche. Il trouve Malouda les yeux fermés, monte quand il faut… Mais qui a eu l’idée de le faire jouer un jour en défense centrale ?
ÉLÈVES ASSIDUS
Malouda (6) : Souvent dans l’axe pour être mieux servi, il a montré qu’il était une valeur sûre de cette équipe. Mais pour être titulaire en club, par contre, ça va être plus compliqué.
Julio César (6) : Des sauts de félin pour intimider l’adversaire. Il masquait pourtant bien son jeu avec cet horrible col roulé.
A.Santos (6) : Le coup du latéral généreux qui apporte le surnombre devant dès que possible. Il n’a rien montré de plus que Marcelo cependant.
A.Diarra (6) : Lui, c’est la récupération et rien d’autre. Bon, en même temps, quand c’est bien fait…
Lloris (6) : N’a presque rien eu à faire jusqu’à la dernière minute et un sauvetage autoritaire sur Hulk. Oui vous avez bien lu, Hugo a fait parler son autorité face à Hulk.
M’Vila (6) : Frédéric Calenge a voulu se payer sa tête en annonçant qu’il avait perdu un nombre incalculable de ballons au milieu. En réalité, c’est 10 balles perdues sur 44. Pas un drame…
D.Alves (6) : Jusqu’au but, il faisait le match parfait. Lamelles aiguisées, barbe apparente… Et puis il a oublié Menez sur le but français. Il ne s’en est jamais remis.
Sagna (6) : Défensivement, il n’y a quasiment plus d’oubli. Mais ses centres, c’est toujours loin d’être du Sagnol.
PEUVENT MIEUX FAIRE
Thiago Silva (5) : Il n’a pas été mauvais mais dans le rôle du stoppeur qui va au contact, Rami semblait tellement meilleur.
Pato (5) : Sur chaque action, chaque plan sur son visage, on pouvait lire : « Les gars, vous êtes gentils avec votre amical, mais moi j’ai une grosse fin de saison avec le Milan AC et la concurrence de Cassano. Alors me faîtes pas chier » .
Gourcuff (5) : C’est toujours pareil avec lui. Globalement décevant, il a cette capacité en un geste à nous faire croire qu’il est de retour. Puis hop, sous la douche avec les sifflets du public.
Robinho (5) : Capitaine, il se dit plus mature désormais. En fait, il est juste devenu chiant.
Elias (5) : On ne l’a senti à l’aise que lorsqu’il fallait jouer viril avec M’Vila et Diarra. C’est ça, Joga Bonito vs Football Libre ?
Diaby (5) : On a eu l’impression qu’il avait peur de voir débouler Barton sur la pelouse. Même en streaker.
Rémy (5) : Au bout d’un moment, Laurent Blanc en avait marre de voir son équipe jouer tout le temps vers la droite. Du coup, il a remplacé Menez par Rémy. Et le problème fut immédiatement réglé.
SUR LA MAUVAISE PENTE
Lucas (4) : Peu importe l’équipe dans laquelle il se trouve, il a toujours besoin d’être le maillon faible. Le milieu chétif à qui on ne passe la balle qu’en dernier recours.
Hernanes (4) : Ultra-présent dans la première demi-heure, il a posé bien des problèmes aux Français. Hernanes, c’est comme Ederson, le Lyonnais, la confiance en plus. Mais son geste aussi stupide que maladroit a changé la physionomie du match.
Wenger (4) : « Je n’ai jamais vu en équipe de France un droitier comme Benzema aller autant sur le côté gauche pour faire partir ses actions » . Ah, et Zidane ?
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