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  • Celta Vigo/Real Madrid (2-4)

Le Real, une victoire en faux-semblant

Par Robin Delorme, à Madrid
3 minutes
Le Real, une victoire en faux-semblant

Les Merengues se sont fait peur, mais ils ont assuré l'essentiel. Car, largement dominés par un Celta de Vigo toujours aussi joueur et plaisant, ils ont longtemps galéré avant de profiter de la forme étincelante de Chicharito. Suffisant pour rester au contact du leader barcelonais.

Celta VigoR. Madrid (24)

Nolito (9′), S. Mina (28′) pour Celta Vigo , T. Kroos (15′), J. Hernández (24′), J. Rodríguez (43′), J. Hernández (68′) pour Real Madrid.

Chaussure au pied, chaussure en main, Sergio Ramos assiste sur une jambe aux premières minutes époustouflantes du Celta de Vigo. En fin de contre-attaque, Nolito émerveille le Balaídos d’un slalom décisif et effraie Ancelotti, furieux quant au placement aléatoire de son arrière-garde. Cette première banderille, suivie de nombreuses autres, ouvre le feu d’artifice dans le jeu du Celta Vigo. Des occasions franches et des intentions louables qui demeurent insuffisantes pour contre-carrer le pragmatisme des coéquipiers d’Iker Casillas. Largement dominé et parfois chanceux, le Real s’en est remis au sang-froid de Chicharito et aux espaces laissés par l’arrière-garde galicienne. Une physionomie qui, plus que le manque de jus merengue, souligne la formidable identité de ce Celta Vigo, face auquel Colchoneros et Blaugrana ont également galéré. Justement, et c’est bien là le seul point positif de la soirée pour les Madrilènes, ils restent scotchés aux basques du leader barcelonais. Dont ils espèrent toujours un faux pas pour les doubler.

Le Celta punit par son audace

De défenseur peu artistique à entraîneur abouti, il n’y qu’un pas. Éduqué à l’école de Marcelo Bielsa, Eduardo Berizzo planifie un récital de passes, de mouvements, de combinaisons superbement orchestrés par ses poulains. Avec des hostilités lancées dès le coup d’envoi, le Real Madrid tarde à répondre dans l’impact et la concentration. Prise à défaut lors de l’ouverture du score de Nolito, l’arrière-garde merengue souffre le martyr face aux vagues incessantes de Galice. Après avoir passé en revue le flan droit de Carvajal, la bande à Larrivey et son bonnet – la faute à un contact facial avec Sergio Ramos le gaillard – poursuit son entreprise offensive sur le côté gauche. Santi Mina, lancé dans le dos d’un Marcelo porté vers l’avant, trouve le un-deux avec le poteau de Casillas pour permettre aux Celtiñas de recoller au score. Car entre-temps, Kroos, à la réception d’un dégagement axial, a permis aux Madrilènes d’égaliser et de se reprendre en main. Comme à l’accoutumée, la deuxième banderille blanche prend forme dans les pieds de James. Après un double échange excquis avec Chicharito, le Mexicain confirme sa forme étincelante et crucifie Sergio Álvarez.

L’état de grâce de Chicharito

La mi-temps n’est pas encore atteinte que le tableau d’affichage s’apprête une nouvelle fois à changer d’apparence. Cette fois, aucune action d’éclat collectif ni d’éclair individuel, seulement le facteur chance : James enroule, Fontas contre et Sergio Álvarez prend le contre-pied. Avec le seul quart d’heure obligatoire de pause, le rythme ne baisse pas. Sitôt la reprise, les Galiciens récitent la même partition. Aux échanges de passes à une touche, insaisissables pour le milieu merengue, répondent les rushs individuels de Nolito, poison permanent pour Carvajal. Chaque tour de cadran offre son opportunité aux locaux et son mal de tête à Carletto, dont les protégés ne voient pas la couleur du cuir. Seuls quelques contres fulgurants, emmenés par James ou Cristiano, mettent à l’épreuve une défense forcément clairsemée. Et qui fait les frais de ses velléités offensives face au renard de Petit Pois. Servi à la perfection par Ramos, Chicharito contrôle subtilement et punit le Celta d’un but du break. Armé des mêmes intentions, le onze local pioche physiquement et subit le contre-coup moral. D’autant plus qu’avec un Real terminant la rencontre à six défenseurs, difficile pour ces merveilleux et talentueux Galiciens d’amoindrir cette défaite.

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