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- Roma-Real (0-2)
Le Real se libère à Rome
Bousculé en première période par des Romains survitaminés, le Real s'est ensuite mis au niveau pour coucher (0-2) la Louve et sécuriser la première place du groupe G. Un succès précieux, qui porte l'empreinte indélébile d'un Gareth Bale qui a brillé de mille feux.
Roma 0-2 Real Madrid
Buts : Bale (46e), Lucas Vázquez (59e) pour le Real
C’est à croire que cette facilité à briller en C1 reste bien implantée dans leur code génétique. Face à Eibar samedi, le Real a touché le fond d’une manière peu glorieuse, rendant le déplacement à Rome ce mardi soir pour la finale du Groupe G d’une importance toute particulière. Enchaîner une deuxième contre-performance de rang aurait fait tâche, et le Real l’a vite compris. D’abord malades et pas dans leur assiette au Stadio Olimpico, les Madrilènes ont finalement retrouvé des couleurs grâce à Gareth Bale pour s’emparer définitivement de la première place du groupe et mettre un peu de soleil dans un quotidien fluctuant.
La Louve vise à côté
Au cœur d’un Olimpico plein à craquer, la Roma est consciente des difficultés de son adversaire et joue, dès le départ, crânement sa chance. En face, le Real doute et ça se voit, à l’image de Luka Modrić qui enchaîne les imprécisions et les frappes sans grand danger pour Olsen (19,39e). La Louve, elle, est sûre de son jeu mais donne l’impression d’avoir peur de prendre les rênes. Schick est le premier à trembler comme une feuille sur un service de Kolarov (23e), avant de totalement perdre raison à cinq mètres de la délivrance (33e). Les Giallorossi savent qu’ils croquent la feuille, même si ce constat n’empêche pas Ünder (44e) d’engloutir ce qui reste du format A4, après un superbe travail du jeune Zaniolo. Le jeune Turc n’en revient pas, à raison. Il sait alors mieux que personne que son équipe vient de laisser passer sa chance. Et qu’elle n’en aura pas d’autre.
La Vie est Bale
Car à la pause, au fin fond du stade Olimpico, le monstre madrilène s’est réveillé. Inutile alors de préciser qu’il ne va pas mettre longtemps avant de frapper là où ça fait mal. En plein cœur. Olsen est fébrile sur un renvoi à priori facile, Fazio perd la tête en voulant lui rendre et Bale profite de l’offrande (46e). Le Gallois se décide à prendre le contrôle de l’attaque du Real, et oblige la Louve à se soumettre. Elle ne peut éviter une deuxième déconvenue lorsque le centre de Bale, remisé par Benzema, est propulsé au fond de sa taverne par l’opportuniste Lucas Vázquez (59e). La Roma va encore trembler sur un centre en retrait tranchant de Bale mollement repris par Marcelo (61e) ou sur une tentative de Benzema repoussée par Olsen (65e). Avant de ployer le genou définitivement, et d’accepter le sort qui lui était semble-t-il réservé dès le départ : terminer second, dans l’ombre du grand Real.
Roma (4-2-3-1): Olsen – Florenzi, Manolas, Fazio, Kolarov – Cristante, Nzonzi (Ćorić, 63e) – Ünder, Zaniolo (Karsdrop, 68e), El Shaarawy (Kluivert, 22e) – Schick. Entraîneur : Eusebio Di Francesco.
Real Madrid (4-3-3): Courtois – Carvajal, Varane, Ramos, Marcelo – Kroos, Modric (Valverde, 80e), Llorente – Bale (Asensio, 84e), Benzema (Diaz, 77e), Vázquez. Entraîneur : Santiago Solari.
Par Andrea Chazy