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Le Real ou City dans la ligne de mire de l’OL
Alors que le PSG défiera l'Atalanta dans le Final 8 de la C1, l'Olympique lyonnais n'a pas été verni par le tirage au sort, puisque c'est le Real Madrid ou Manchester City qui se présentera face aux ouailles d'Aulas s'ils disposent de la Juve en huitième de finale retour. En plus d'un sympathique Atlético-Leipzig, le Bayern, bien embarqué face à Chelsea, devrait se taper le Napoli ou le Barça.
L’inconnue lyonnaise : Real ou City – Juve ou Lyon
Un rouleau compresseur mancunien qui vient d’en coller quatre à Liverpool et cinq à Newcastle (pour un remake des exploits de la saison passée), ou le potentiel futur champion d’Espagne à l’efficacité terrible depuis la reprise : s’il parvient à confirmer face à la Juventus après son succès de l’aller (1-0), Lyon aura droit à du costaud à Lisbonne. Avantage Skyblues, pour le moment, les gars de Pep ayant retourné le Bernabéu en février (1-2), même si le climat à Madrid a bien changé depuis et qu’un doublé de Karim Benzema n’est jamais bien loin. Mais d’un côté du tableau comme de l’autre, rien n’est vraiment encore joué pour le moment.
Les précédents : Un OL-Real rappellerait évidemment beaucoup de bons souvenirs aux supporters rhodaniens (victoire en poules en 2005 et 2006, qualifications lors des huitièmes en 2010), même si les deux dernières confrontations (en 2010-2011 puis 2011-2012) ont largement tourné à l’avantage des Merengues. Les Real-Juve nous ont également souvent régalés ces dernières années (demie étriquée en 2012 avec qualif de la Vieille Dame, finale à sens unique en 2017, remontadaturinoise ratée en 2018), et là encore, c’est le Real qui apparaît en tête après avoir dominé l’ogre italien à sept reprises (contre six dans l’autre sens). De son côté, City n’a jamais battu Lyon (un nul et une défaite la saison passée, coucou Max Cornet) et n’a jamais fait trépasser la Juve non plus (une élimination, et deux nuls puis deux défaites en poules).
La véritable affiche finale (ou pas) : Lyon va le faire, Sergio Ramos va sortir de sa boîte : ça sent quand même le Lyon-Real, tout ça. C’est trop tard pour rapatrier Miralem Pjanić ?
La baston des outsiders : Atlético – Leipzig
Un Atlético mollasson en Liga qui a tout de même plié le tenant du titre à Anfield, un surprenant RBL qui a enthousiasmé au tour précédent sans faire de sentiment contre Tottenham : une de ces deux équipes sera dans le dernier carré de la C1. Un stade que les Colchoneros n’ont plus atteint depuis trois saisons et qui serait un petit exploit pour le quasi-novice RasenBallsport. Malheureusement côté allemand, ce sera sans Timo Werner, qui est d’ores et déjà un joueur de Chelsea. Le match des hipsters est tout trouvé, en tout cas.
Les précédents : Nada. Walou. Peanuts.
La véritable affiche finale : Bah Atlético-Leipzig, du coup. Vous suivez ou pas ?
Le gros morceau : Napoli ou Barça – Chelsea ou Bayern
On ne connaît encore aucune des deux équipes qui se mettront sur la tronche pour ce quart, mais on sait déjà que ça cognera dur. Sauf cataclysme de type triplé d’Olivier Giroud à l’Allianz Arena, le champion d’Allemagne (vainqueur 3-0 au Bridge) devrait être de la partie et ainsi retrouver Partenopei ou Blaugrana, qui se sont neutralisés au San Paolo (1-1). Une qualif au tour suivant serait tous simplement une première pour la formation actuellement dirigée par ce bon vieux Gennaro Gattuso. Ce sera coton pour savoir qui ira se faire écraser par le Rekordmeister, injouable cette saison à l’échelle européenne.
Les précédents : Le Bayern a l’avantage sur le Barça (quatre fois vainqueur contre deux), mais pas sur le Napoli (une élimination en demie de C3 en 1989, un nul et un succès en poules de C1 2011).
La véritable affiche finale (ou pas) : Un Mertens légendaire, un double G à la niaque communicative… C’est l’année ou jamais pour les Azzurri. Ce quart sera un Napoli-Bayern ou ne sera pas.
Les demies à venir :
C’est le fouillis, mais ça donnera le vainqueur de Paris-Atalanta face à celui de Leipzig-Atlético, et les huit autres de l’autre côté du tableau. On est en droit de dire que Paris s’en tire avec un tirage plutôt clément.
Par Jérémie Baron