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Le PSG sort sans lutter

Par Raphael Gaftarnik
Le PSG sort sans lutter

L'exploit n'a pas eu lieu. Dominé de bout en bout, le PSG quitte la Ligue des champions sur une défaite au Camp Nou contre un Barça tranquillement emmené par Neymar. La fête est finie, y a plus rien à voir.

BarçaPSG (20)

Neymar (13′), Neymar (33′) pour FC Barcelone

Plouf. Voilà le bruit qu’a fait le PSG dans l’enceinte du Camp Nou. Pourtant, certains romantiques nourrissaient encore l’espoir de sortir la tête de l’eau, de surnager malgré la défaite de l’aller. Il n’en fut rien. Car plongé dans l’enfer catalan, le PSG n’a provoqué aucun bruissement, aucun remous. De cette longue noyade, il n’y a d’ailleurs pas grand-chose à retenir. Si ce n’est que le PSG ne s’est pas montré à la hauteur de l’événement, livrant même une prestation plus imbitable que celle du Parc. Sans idée, sans ambition aussi, le club de la capitale quitte donc la compétition en quarts de finale, comme l’an passé, tout en distillant une terrible conclusion : ce Paris-là, quoi qu’en ait laissé penser l’héroïsme de Chelsea, n’avait cette année pas les épaules pour renverser l’Europe. Tout au plus l’aura t-elle fait frémir.

Sans repères

L’odeur de l’exploit ne s’est d’ailleurs jamais fait sentir. Alors que le PSG enregistre les retours de Verratti et Ibrahimović, Laurent Blanc élabore un milieu en losange qui prouve d’entrée son inefficacité. Acculés, les Parisiens subissent la loi de la passe courte et assistent à la démo. Une-deux, accélérations, transversales : tout ou presque y passe pendant que le PSG court après le ballon. Pire, le cuir semble brûler les pieds du onze de départ. Cabaye, Cavani et même Pastore sombrent dans l’approximation et décident d’offrir un festival de transmissions ratées et contrôles manqués. Une litanie qui atteint la défense, qui préfère prendre des risques dans la relance et offrir gratuitement quelques opportunités aux Blaugrana. Andrés Iniesta, 30 ans et des cheveux absents, profite alors de l’apathie générale pour déposer trois joueurs et offrir une merveille de ballon à Neymar. Encore sonné par les hormones de koala injectées en Russie, David Luiz laisse passer, offrant l’occasion au Brésilien de dribbler facilement Sirigu. Cela change-t-il quelque chose ? Pas fondamentalement. Car Paris doit encore marquer trois fois pour espérer. D’ailleurs, un but hors-jeu d’Ibra, un Pastore qui s’infiltre et les dribbles de Verratti – sans doute le seul joueur au niveau ce soir – ravivent le mince espoir l’espace de cinq minutes. Pas plus. Car Paris est écrasé, saccagé. Et ne relèvera même pas la tête.

Absence de révolte

Car la faillite est totale et va se cristalliser autour du second but barcelonais. Décalé sur la droite, Dani Alves prend près de 10 secondes pour éliminer Maxwell et adresse un centre plongeant du pied gauche. Posté entre Luiz (encore) et Van der Wiel, Neymar dispose alors d’un boulevard pour ajuster sa tête. 2-0, l’affaire est plus qu’entendue et les derniers espoirs remballés. Sur un train de sénateur, le Barça rentre aux vestiaires. Un vieux pour un autre, Xavi remplace Iniesta, avant que Luis Enrique ne pousse le vice jusqu’à sortir Busquets peu après, pour faire entrer Sergi Roberto. Sergi Roberto quoi… Traité comme un vulgaire Elche ou Grenade, le PSG n’a finalement que ce qu’il mérite. Sans révolte, ni envie de partir sur une dernière envolée, le club de la capitale s’achemine vers sa sortie. Le temps pour Verratti d’envoyer une frappe de poussin à gauche des buts et Ibra d’oublier Pastore pour tenter sa chance tout seul. Un individualisme caractéristique d’un PSG qui, ce soir, n’aura su jouer ensemble pour renverser une montagne ou, au moins, quitter la compétition avec brio. Certes, le PSG partait de loin. Certes, le PSG n’avait que peu de chances de se qualifier. Mais le PSG n’aura même pas combattu. Et ne se sera jamais mouillé.

À lire : les notes du match

⇒ Résultats et classement de la Ligue des champions

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